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15 juin 2025 7 15 /06 /juin /2025 02:05

AUXONNE : ART ET ESSAI ET COUNTRY OU D'ORPHÉE À RIDERS IN THE SKY - du 15 juin 2025 (Jour 357 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre menu du jour, ni congelé ni allégé, s'adapte à la conjecture culturelle auxonnaise actuelle. Les fans de Bonaparte devront encore attendre « le chef-d'œuvre romantique de la légende napoléonienne » promis dans un précédent article en lien ci-dessous

AUXONNE : DES RIVES DE LA SAÔNE À CELLES DU RHIN - du 07 juin 2025

Force est de constater que, par les chaleurs qui courrent, la pinte de bière se vend mieux que les plaisirs littéraires. Comme l'écrivait Arthur Koestler : « Les hommes ont soif ».

Trève de plaisanteries faciles, venons en au fait...

Jeudi dernier, à 17h30, je prenais, esseulé, mon billet à l'Empire pour une version restaurée du « Testament d'Orphée » de Jean Cocteau. Un couple d'amateurs vint m 'emboîter le pas....Et c'est à trois que nous nous trouvâmes à visionner ce film après présentation.

Pas de problème, qualité d'image et qualité de son, un beau travail de restauration. Un long échange s'ensuivit qui tout en restant sur le plan cinématographique déborda largement le cadre de ce film. J'apprécie Cocteau, sa fantaisie, et nombre de ses films, je n'avais jamais vu « Le testament d'Orphée »...

Est-ce l'influence du titre ? Ou mon impertinence invétérée ? Ou encore mon grand âge, j'ai eu à certains moments l'impression de me trouver chez le notaire avec ce vieux Monsieur Cocteau quelque peu professoral et empesé avec son testament...

La bande-annonce qui suit, de ce film, dans son jus et non restaurée nous fait revivre de bien meilleurs œuvres de cet « enfant terrible » que fut Cocteau. Elle se termine par quelques secondes du film annoncé avec ce vieux Monsieur Cocteau quelque peu professoral et empesé...

le testament d'orphée

Comme l'élève devenu distrait, que le ton professoral ennuie, je finis par laisser flâner mon oreille au-delà de la porte de secours à travers laquelle me parvenaient des effluves sonores appuyées de Country à la française. Quant aux effluves de frites et grillades diverses elles me saluèrent à la sortie, un peu ébloui que j'étais non par le spectacle, vous l'aurez compris, mais par la réverbération d'un soleil déclinant mais encore chaud.

Sans bouder la bière ni la compagnie amicale, je rejoignis le banc d'une joyeuse compagnie tout en écoutant distraitement la nombreuse formation de country.

Cette country à la française me rappelait quelques échantillons entendus enfant à la TSF, dans les années 50, dans un temps où l'image était rare et où l'enfant devait pallier ce manque par son imagination créatrice, quitte à s'approprier le message en le déformant. C'est ainsi que sont nées certaines grandes œuvres.

Je me souviens en particulier de cette chanson interprétée « à la française » par Armand Mestral, et dont les paroles ne cessèrent de susciter dans mon esprit des images aussi magiques que terrifiantes

les cavaliers du ciel

En travaillant sans prétention à cet article mon bonheur aura été de découvrir la vraie source américaine de cette chanson autrement plus convaincante que la version de Mestral qui avait pourtant fasciné mon imagination d'enfant.

riders in the sky johny cash

Claudi a concocté une image du jour qui, sans oublier Orphée rend bien l'atmosphère de ce classique de la country américaine.

 

Auxonne, du testament d'Orphée à Riders in the sky

Auxonne, du testament d'Orphée à Riders in the sky

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 juin 2025 (Jour 357 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma