« PROMENADE SENTIMENTALE ET PITTORESQUE AU CIMETIÈRE D’AUXONNE » (2) - du 11 novembre 2022 (J+5077 après le vote négatif fondateur)
Sous un titre emprunté à Claude Pichard (1795-1883) le présent article fait suite à un précédent portant déjà le même titre.
« PROMENADE SENTIMENTALE ET PITTORESQUE AU CIMETIÈRE D’AUXONNE » (1) - du 02 novembre 2022
Et dans lequel nous avions annoncé la publication prochaine d’extraits de la brochure de Claude Pichard intitulée Promenade sentimentale et pittoresque au cimetière d’Auxonne - Souvenir septuagénaire.
Nous les publierons donc, comme prévu, aujourd’hui.
Mais notre rédaction ne s’en tiendra pas là.
En effet, dans un article plus récent, les hasards de l’inspiration nous avaient conduit à esquisser un rapprochement, tentant sinon pertinent, entre Claude Pichard (1795-1883) et son exact contemporain le poète allemand Henri Heine (1797-1857).
AUXONNE, GRANDE-RUE : DU PIÉTON-ROI À LA MARCHE IMPÉRIALE - du 04 novembre 2022
La présence vivante des souvenirs de l’épopée impériale chez les deux hommes jointe à une certaine liberté de ton dans leurs textes non dénués d’originalité et d’espièglerie nous avaient semblé, toutes proportions gardées, autoriser une telle tentative.
Laissant la parole aux deux auteurs, nous offrirons donc à nos lecteurs quelques morceaux choisis de leurs textes d’une tonalité accordée aux grisailles funèbres de novembre.
Grisailles funèbres... et brumes….. Souvenons-nous, en effet, qu’au calendrier révolutionnaire nous sommes en Brumaire ce que n’a pas manqué pas de nous rappeler avant-hier certain auteur, homme des cazernes et fana Napo, sur son rézosocio..
A-t-on jamais vu aussi un conservateur de musée auxonnais utiliser les pièces de ce musée pour se faire chaque jour bonne presse ?
Mais laissons là ces nostalgies de l’« homme fort » et des lits au carré , pour entrer dans une littérature résolument plus poétique, une littérature que les camelots de l’Empereur ne risquent pas de vous vanter et de vous proposer à tous les coins de rue de la contrée.
À tout seigneur tout honneur, poursuivons avec Heine notre lecture du Tambour Legrand par une deuxième séquence beaucoup moins riante et rieuse que la précédente. Le temps a passé, Napoléon s’est retrouvé à Sainte-Hélène et son tambour Legrand en Sibérie...
Venons-en à présent aux écrits de Claude Pichard né le 15 juillet 1795 et orphelin de père, presque aussitôt que né, puisque son père Xavier Pichard, maréchal des logis au 4ème régiment de Chasseurs à Cheval mourut à LANDAU le 7 décembre 1794.
Ce père resté en terre allemande, Claude ne le retrouve donc pas dans sa Promenade sentimentale et pittoresque au cimetière d’Auxonne - Souvenir septuagénaire, dont voici quelques extraits commentés :
Inspiré par le propos de Heine, Claudi nous dépeint, dans son illustration du jour, la poignante histoire de la gloire et de la misère du Tambour Legrand. Une histoire qui appartient aux trésors de l’âme et de la poésie humaine.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 11 novembre 2022 (J+5077 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Les vivants et les morts