RÉVEILLONNER À CHARMOY-CITY EN 2020 ET À MÜHLBERG EN 1941 - du 10 décembre 2020 (J+4376 après le vote négatif fondateur)
Les nouvelles locales, tant en ligne que sur le papier patinent entre vitrines et guirlandes. Dur-dur pour l’échotier !
Et en plus, le tableau d’affichage déroulant de la mairie était encore, il y a peu, bloqué. Gelé ?! Blocus de l’info mes cocos !
Certes, nos commerçants réchauffés nous offraient récemment une chorégraphie torride
CHARMOY-CITY EN CHALEUR : DES FEUX DE L’UCIAA À L’INCENDIE DE MOSCOU - du 04 décembre 2020
Mais le sport a déserté les stades et n’anime plus guère que les séances à huis clos du Conseil municipal
SPORTS DIVERS : SUR LA PISTE DES REMONTÉES À CHARMOY-CITY - du 08 décembre 2020
Les masques sont bien installés sur les visages et même si l’on fait mine de nous en parler moins, sinon en matière de vaccin, le virus est toujours dans l’air, délétère…Sous la bruine de décembre, le moral n’a pas bonne mine.
Est-il vraiment nécessaire d’écrire de telles platitudes ! Vous en jugerez vous-mêmes chers lecteurs !! Et chères lectrices bien entendu !
Difficile de faire la fête quand le cœur n’y est pas.
Alors on cherche de bonnes raisons et quelques consolations que l’on peut trouver dans le passé. Naturel quand on vieillit, et même pour tout le monde quand l’avenir n’est pas assuré !
Tenez en 1940, on avait la ligne Maginot et les masques à gaz, mais pas les gestes barrières, c’est pour cela peut-être que nous avons perdu la guerre…
Ah ! Comme je l’ai entendue raconter cette guerre de 40 dans les années de mon enfance, je n’en perdais pas une miette au cours des repas familiaux. Des choses cocasses et terribles, le canard en maraude sur le porte-bagage du vélo et les crochets de boucher aux balcons de Tulle.
La bienveillance n’était pas vraiment au programme. Mais je crains pourtant que les repas de fête aseptisés qu’on nous promet soient bien insipides à défaut d’être terribles.
Un peu fatigué, j’ai glané un dessin du stalag 4A de Mühlberg, camp de prisonniers en Poméranie. Il est signé Aragnon, et représente un réveillon « derrière les barbelés ».
« Derrière les barbelés », oui, mais sans distanciation sociale…
Un peu comme dans La grande illusion, une guerre avant !
https://www.youtube.com/watch?v=FugAWtmp5PY
Nos lecteurs apprécieront…ou pas !
Pour les amateurs du rétroviseur des souvenirs, retours sur images du premier confinement, quand on ne s’était pas encore habitué ! Nostalgie garantie !
2020-1940, MASQUES, ZONES ET AUSWEIS, D’UNE GUERRE À L’AUTRE (2) - du 9 MAI 2020
DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (2) - du 27 avril 2020
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 10 décembre 2020 (J+4376 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Visions d’histoire