CHARMOY-CITY : LA COMMISSION DE LA DÉCEPTION - du 09 janvier 2019 (J+3675 après le vote négatif fondateur)
Alors que le processus de revitalisation du centre-bourg semblait connaître quelques aléas de calendrier, nous avions annoncé dans un précédent article la « revitalisation » commerciale projetée d’une artère périphérique privée :
CHARMOY-CITY : LA « REVITALISATION DE LA RUE DU CHARMOY » EN BONNE VOIE - du 31 octobre 2018
L’obtention d’un permis de construire pour la réalisation du projet était conditionnée par l’accord de la CDAC (Commission départementale d’Aménagement Commercial).
Cette commission s’est tenue le 21 décembre dernier.
L’avis défavorable émis par la commission n’a pas manqué de susciter la déception de notre premier édile revitalologue.
CHARMOY-CITY : UNE RÉCEPTION CONTRE UNE DÉCEPTION DE FIN D’ANNÉE ? - du 31 décembre 2018
Il fut un temps (avant 2015) où, conformément à la formalité de publicité prévue par l’article R. 752-25 du code de commerce, la décision devait être affichée en mairie.
Cette formalité n’est plus prévue, mais la décision est toujours consultable en préfecture, aux services de laquelle on peut la demander.
Il est donc inutile d’aller rôder autour du tableau d’affichage. Le fond de l’air est frais et humide. Et puis Rex, sur son siège arrière pourrait bien vous faire un beau concert !
Sans rhume et sans concert canin, nos lecteurs malins pourront donc prendre connaissance tranquillement du document
Les attendus de la décision sont assez maigres.
À noter toutefois cet attendu, prudent, certes, dans sa formulation, et manquant peut-être un peu de vigueur :
« CONSIDERANT que le projet d'extension du centre commercial E. LECLERC peut présenter un risque pour les commerces de centre-ville »
Il vient néanmoins contredire les thèses illusionnistes communément professées et défendues par notre premier édile
CHARMOY-CITY : QUAND L’HYPERMARCHÉ « REVITALISE » LE PETIT COMMERCE - du 22 octobre 2017
À noter encore que, contrairement à ce que l’on a coutume de lire dans ce genre de document de synthèse, aucun attendu en faveur du projet n’a été développé.
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Le fait est à noter car ce caractère laconique contraste avec les argumentaires très fournis, développés lors des 4 CDAC « charmoysiennes » précédentes.
Il est plausible sans doute d’entrevoir la cause de cette absence dans « la fragilité des éléments d'analyse du dossier » soulignée dans le premier attendu, mais pourquoi pas aussi dans le manque de conviction, voire de crédibilité des plaideurs.
Conséquence : Le fatras des inusables arguments environnementaux et de création d’emplois, étant mis de côté, le laconisme argumentaire ne permet pas, pour une fois, de faire oublier ce constat évident :
« le projet d'extension du centre commercial E. LECLERC peut présenter un risque pour les commerces de centre-ville »*
Il est probable, sinon certain, qu’un recours soit tenté et que la liste des commissions s’allonge encore.
Toutefois, en pleine vague pré-électorale de revitalisation du centre-bourg, il incombera maintenant à nos responsables de choisir entre la rue du Charmoy et la rue Thiers ! Entre le beurre et l’argent du beurre !
INFO : « Une réunion publique concernant la revitalisation du centre-bourg aura lieu jeudi 17 janvier à 20 h30 à la salle événementielle » (Cf. Le Bien Public du 07/01/18 page 13)
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 09 janvier 2019 (J+3675 après le vote négatif fondateur)
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