CONCOURS : N’OUBLIEZ PAS DE PHOTOGRAPHIER LE CHARMOY ! - du 16 mai 2017 (J+3072 après le vote négatif fondateur)
Sur fond de paysage électoral en voie de recomposition, comme en écho modeste du Sturm und Drang de la République en marche, la revitalisation ludique du centre-bourg de Charmoy-City mobilise depuis quelques mois toutes les énergies locales.
Cacaotées d’abord
CHARMOY-CITY : LE CARILLON CACAOTÉ DE LA REVITALISATION - du 27 mars 2017
Et à présent artistiques
CHARMOY-CITY : « À VOS BOÎTIERS ! » - du 12 mai 2017
Du sommet de l’État au chef-lieu de canton assoupi, chacun est donc aujourd’hui sommé de redessiner le futur et d’en proposer sa vision renouvelée pour des lendemains qui chantent.
La galerie de portraits d’énarques nourris dans le sérail s’enrichit de jour en jour et, peut-on supposer, l’album du concours photo charmoysien itou. On dirait qu’il faut enfin que tout change, afin que rien ne change.
Développer cette dernière proposition déborde, bien entendu, le cadre de notre court article. Nous laisserons donc cette tâche à nos politiques toujours très habiles à en développer le premier volet et qui se montrent en général plus réservés dans l’aveu du second qui constitue, bien souvent, le fond(s) de toute leur affaire.
« Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ». Suivant prudemment cette maxime, nous resterons au ras du Charmoy, pour montrer qu’à Charmoy-City les modèles photographiques en vogue suivent eux aussi l’actualité de la mode de la « proximité ».
Souvenez-vous, il y a encore moins de deux ans, un artiste-photographe en vogue et en cour abreuvait à jet continu la presse locale de clichés du chantier du Charmoy qu’un feu vert généralisé de nos élus toujours soucieux de protéger le commerce de proximité avait enfin lancé.
Joignant au reflet de l’image, la ciselure de la phrase, notre artiste diffusait dans le même temps sur le net une prose immarcescible, dont voici un échantillon :
« Regardez mes amis, cet immense magasin. Il semble avoir été conçu sur les bases d’une architecture inspirée par une machine volante du début du 20e siècle. Il s’apprête à décoller du tarmac au Charme de la Rosière, exprime NOTIN
En effet, la façade principale de ce temple du commerce local déploie ses ailes comme le ferait gracieusement une cigogne »
Aux prouesses de ce chantre du « temple du commerce local », notre blog n’avait, bien entendu, pas manqué de faire écho en son temps
ALBUM-DÉCOUVREZ LE NOUVELLISME DU CHARMOY
Ce n’est donc que justice de rappeler aujourd’hui cette œuvre littéraire et iconographique, à l’heure, où par la volonté du Prince-président du jury photographique, tous les objectifs vont se tourner vers le patrimoine et les milieux naturels. Colombages, chauves-souris et grenouilles…
Aurait-on déjà oublié le « temple du commerce local » et son parking-tarmac, trésor de biodiversité ?
Il est à souhaiter qu’un photographe hardi répare cet oubli et que s’expose en nos vitrines de proximité, du « temple du commerce local » le cliché !
En attendant, ouvrant – si l’on peut dire – la voie vers le Charmoy, tout en joignant patrimoine et modernisme, Bécanine et Vittoriu ont photographié pour vous « La sentinelle du Charmoy », fleuron incontesté de leur musée imaginaire…
UNE HISTOIRE POUR LA RUE DU CHARMOY (4) - du 16 septembre 2016
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 16 mai 2017 (J+3072 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres