Si Inf’Auxonne N° 53 de juillet 2016 fut celui du « porte-plume », Inf’Auxonne N° 54 d’octobre 2016 restera dans les annales, celui de la « page blanche ».
« Porte-plume » et « page blanche », décidément, voilà des outils de littérateur qui inspirent un rédacteur ! Mais au fond de chaque rédacteur se cache souvent un littérateur !
PLUS FORT QU’UN PORTE-AVIONS, LE PORTE-PLUME - du 13 JUILLET 2016
Dans le dernier Inf’Auxonne, c’est en effet par une référence liminaire à la « page blanche » que s’ouvre l’ « Édito » de notre premier édile qui commence par ces mots: « une page blanche se présente à moi ».
Et comme pour faire un digne écho à son leader, le groupe « Auxonne passionnément » rend à la fin une copie blanche. Confidence pour confidence, cette copie blanche n’est pas, et de loin, la plus mauvaise de celles que nous ayons pu lire jusqu’à présent…
Et pourtant « la rentrée a eu lieu » et « les élus poursuivent leur travail ». Des dossiers d’importance occupent leur temps…À commencer par « la rénovation du Vannois », et jusqu’aux « mares en forêt » où tombent à présent les feuilles mortes.
Devant l’envergure d’une telle tâche, on comprend que l’on puisse éprouver l’angoisse de la « page blanche »…
À propos d’angoisse de la page blanche, permettez-nous de citer Wikipédia qui désigne ce syndrome par le terme de « leucosélophobie » et qui émet, quant à ses causes, l’hypothèse suivante :
« Ce phénomène peut être dû à la volonté tellement grande de faire une œuvre parfaite, que toute idée qui vient à l'esprit de l'auteur lui paraît systématiquement mauvaise, de telle sorte qu'il devient alors impossible pour lui de commencer ou de compléter son œuvre ».
L’encyclopédie en ligne ajoute : « Ce syndrome est aussi souvent dû au fait que l'auteur a mis ses personnages dans une situation complexe de laquelle il s'avère incapable de les sortir. Elle peut se traduire, lorsqu'elle se prolonge dans la durée, par un abandon de l'auteur ou une période de dépression au cours de laquelle il perd totalement confiance en lui ».
Nous espérons que ce bref article sera utile à tous les rédacteurs en puissance qui le liront !
Au fait, depuis la fermeture de la papeterie de la place, il est devenu difficile de se procurer un porte-plume ou une même une simple page blanche au centre ville… à moins de s’adresser en face, bien sûr !
CHARMOY-CITY : EMBELLIR LA « BELLE ENDORMIE » ? - du 26 Septembre 2016
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 25 octobre 2016 (J+2869 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse