AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (5) - du 19 août 2024 (Jour 53 de la nouvelle ère de Chantecler)
Nous annoncions dans notre précédent article (en lien ci-dessous) : « notre série « AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES » devrait compter au moins une demi-douzaine d'articles. ».
AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (4) - du 15 août 2024
Dans son ultime prestation du 15 août, objet du présent article, l'inénarrable napoléonomane aura encore donné du grain à moudre à notre rédaction.
De ce côté-là on peut lui faire confiance
En matière de grain à moudre, on est sûr qu'il n'y aura, dans notre blog, ni pénurie ni émeute comme à Seurre ! À la bonne heure !
Des palanquées de grain à moudre qu'il nous a encore données l'artiste ! Du coup la demi-douzaine d'articles annoncée pourrait bien être dépassée ! Encore un record olympique !
Il est vrai que ce jour-là nous étions le 15 août qui devint par décret, sous des temps impériaux, la Saint-Napoléon Fête de l'Empereur !
Preuves à l'appui
Napoléon et, dans la suite, son neveu Napoléon III experts en coups de force, coup d'états sanglants et autres canonnades à mettre les opposants en capilotade entraient néanmoins avec cette Saint Napoléon, en odeur de sainteté parmi les saints du calendrier
Victor Hugo lui-même, qui prit cher, comme on dit aujourd'hui, pour s'être opposé à Badinguet, ne s'indignerait pas de nos propos.
À preuve, son œuvre poétique impitoyable et vengeresse intitulée justement Les Châtiments vise autant Badinguet (Napoléon III) que le Napoléon de 1812. Publiée en 1853 en Belgique, son auteur étant exilé, cette œuvre en 98 poèmes exprime le mépris de l'auteur pour les deux empereurs en raison des crimes par eux commis.
Les bénévoles de la Confrérie n'ont bien entendu rien à voir avec ces considérations et ces crimes, eux (et elles) qui avec bonne humeur, la meilleure volonté du monde et les moyens du bord, illustrent librement et de façon imaginative des faits rapportés depuis près de deux siècles dans des ouvrages divers et variés de la production littéraire napoléonienne.
En est-il de même du bonimenteur patenté du spectacle que l'on voit au fil de la soirée se métamorphoser dans une confusion totale des genres.
La preuve ?! Ne le voit on pas successivement en tenue d'artilleur de la Garde, dont la cuivrerie reluit comme au soleil d'Austerlitz, énumérer doctement les pertes imputables aux guerres de l'Empire puis pour finir, tout émoustillé, en costume allégé tout blanc, un tambourin sonnant de gitane dans chaque main, parcourir les tribunes où applaudissent les copains de Dole et d'ailleurs rameutés sur facebook pour l'occasion !
Pas d'erreur ! Il était bien là le très repérable cameraman à moustaches qui ne « coinçait pas la bulle » très occupé qu'il était à immortaliser en images le spectacle décalé du 19 juillet dernier, et à quelques mètres duquel votre serviteur était assis !
C'est lui qui sur le facebook de « Qui vous savez » avait lâché le 23 juillet dernier ce commentaire élogieux autant qu'enthousiaste : « Très belle présentation, à voir absolument »
Psychédélique tout ça !
Pour le coup Claudi, qui a l’œil, a vu ressurgir « l'éléphant blanc » du fameux spectacle décalé.
AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (5) - du 25 juillet 2024
Et dans une image bien décalée et bien gore, il rend derechef mon adjudant, à l' « l'éléphant blanc », qui l'a bien mérité, la fausse monnaie de sa pièce.
En substance, le tableau d'un éléphant blanc très élégant qui tel une gitane sans filtre et sans complexe agite ses tambourins sonnants sur fond de boucherie de Tres de Mayo (1808) à Madrid par Goya
Non pas Chantal animal ! Francisco !
À suivre...
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 19 août 2024 (Jour 53 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans De pire Empire