QUITTONS CHARMOY-CITY ET L’ENNUI, POUR UN PETIT RETOUR CHEZ LES « BOBOS MONTPARNOS » - du 13 juin 2020 (J+4196 après le vote négatif fondateur)
Nous examinions hier la reprise laborieuse de la campagne pour le deuxième tour dans notre bonne ville et nous en soulignions toute la difficulté après la longue parenthèse (non encore vraiment refermée) du COVID 19.
Il faut bien l’avouer, pour les deux têtes restant en lice après fusion, faire campagne dans ces conditions inédites n’est pas chose facile et tient de la gageure. Et pour les marchands de rêve, en gros ou au détail, la conjoncture n’est pas franchement favorable.
Aussi, dans notre article d’hier, filant la métaphore gastronomique à propos de la préparation de ce deuxième tour différé, nous permettions nous de remarquer :
« Voilà une tâche ingrate qui s’apparente quelque peu au service, après la longue interruption d’un banquet, d’un soufflé retombé, d’un sorbet fondu ou d’un champagne éventé. »
UNE PLAGE OUBLIÉE À CHARMOY-CITY (2ème diffusion) - du 12 juin 2020
Le phénomène n’est pas propre à Charmoy-City et se fait sentir jusqu’à Paris où l’on ne peut dire d’Agnès Buzyn, autre candidate LREM, qu’elle fasse vraiment le buzz.
On se souvient que Madame Buzyn, ex-Ministre de la Santé et candidate actuelle à la mairie de Paris, avait démissionné de son poste le 17 février dernier pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux, le Bourguignon de Chalon mis brusquement d’en l’embarras…
Petit retour sur cette péripétie parisienne
Au mois de janvier dernier, déjà, quittant notre province profonde, nous étions allé faire un tour dans le 14ème arrondissement chez les « bobos montparnos » où Benjamin Griveaux, le Bourguignon de Chalon, était soutenu lors d’ « apéros Griveaux » par la coruscante et tonitruante Marlène, elle aussi Bourguignonne d’origine !
CHARMOY-CITY : EN MARCHE, DE BOBINO À L’EMPIRE ? - du 30 Janvier 2020
L’idylle électorale devait cependant connaître une fin inattendue au tournant de la Saint-Valentin.
SAINT-VALENTIN PARISIENNE, PLUS GRIVOISE QUE GLAMOUR - du 15 février 2020
En regard de cette malheureuse affaire, les derniers rebondissements charmoysiens, montés en épingle par une officine actuellement en sommeil, ne sont, avouons-le, que roupie de sansonnet.
CHARMOY-CITY : LA RADIO « LIBRE » FEUILLÉE, CŒUR DE CHÊNE SUSPEND SES ÉMISSIONS - du 10 juin 2020
Depuis ce printemps surprenant, et bien que notre Marlène soit toujours candidate chez les « bobos montparnos », dans le 14ème arrondissement, sur la liste « Ensemble pour Paris » menée par Éric Azière, le cœur n’y est plus vraiment. Là encore, l’ambiance générale du prochain banquet électoral est dans le ton soufflé retombé, sorbet fondu et champagne éventé.
Voilà du moins, ce que l’actualité semblerait démontrer, qui note que les préoccupations actuelles de la secrétaire d’état paraissent davantage tournées vers le remaniement ministériel qui s’annonce. Pas folle la guêpe !
Nos lecteurs, que nous avons sans doute profondément ennuyés avec cette incursion chez les « bobos montparnos » – motivée, rappelons-le, par l’ampleur désolante de l’actuel marasme local charmoysien – vont s’interroger à présent, à propos de notre intérêt pour la coruscante et tonitruante Marlène.
Nous leur devons une explication. L’origine de cette « passion » est liée à la parution, sous sa direction en 2016, alors qu’elle n’était pas encore secrétaire d’état, mais que « déjà Napoléon perçait sous Bonaparte », d’un ouvrage intitulé Lettres à mon utérus (Paris, La Musardine, 2016).
Ce recueil épistolaire, pour un curieux destinataire, et que semble nouer un charmant ruban matrimonial et gentiment familial, puisqu’il est dirigé par Madame et postfacé par Monsieur (Cédric Bruguière n’est autre que l’époux de Madame), constitue un petit tiroir, pas vraiment secret, de correspondance utérine émanant d’auteures variées à découvrir ! Une délicieuse curiosité littéraire, ma chèèèère !
Amateur impénitent de curiosités, je fis aussitôt l’acquisition de ce parangon de littérature gynéco-épistolaire, ma chèèèère ! Mais pour quelle secrète raison ?
Vous la découvrirez en parcourant attentivement la couverture en rose de l’ouvrage.
Couverture qui décline les noms de toute une palanquée d’auteures « femmes influentes et représentatives de la nouvelle vague féministe », dont l’une d’elles, précisément, partage avec votre serviteur, sinon les mêmes orientations, du moins un patronyme italien assez présentable et dont la traduction dans notre belle langue française permet de concevoir pour qui le porte, les plus grands espoirs ! Il est entendu que votre serviteur, triste bougon hors d’âge instruit par la vie, ne s’arrête pas, en ce qui le concerne, à de telles fantaisies d’horoscope !
Parmi les autres auteures, « femmes influentes et représentatives de la nouvelle vague féministe », remarquons au passage un autre patronyme italien : Marie Minelli.
Ecco il trio perfetto ! SMS : Schiappa, Minelli, Speranza
Claudi rediffuse aujourd’hui, une illustration publiée en janvier dernier. Bis repetita placent !
Nos lecteur(e)s, à présent mieux informé(e)s apprécieront sans doute à sa juste valeur cette illustration soignée autant qu’originale, mais qui dut leur paraître, lors de sa première publication, insolite, autant qu’énigmatique!
Ah ! Ce Chantecler, quel vieux coq radoteur ! Et surtout, quel désespoir pour les bonnes poires !
FLASH DERNIÈRE(14h30)
Le pseudo-Marquis, disparu depuis quelques jours, vient de quitter son manoir de Lafenêtre des Posées, pour faire un retour fantômatique dans l’officine désertée de La Feuillée, et pour y mettre son grain de sel anonyme !
Un commentaire à vous faire dresser les cheveux sur la tête et que voici ;
« Sans cette association lunaire, je reste persuadé que M. Vauchey avait toutes ses chances.
Dommage.
Dans mon entourage, plusieurs personnes qui avaient voté la liste "Auxonne ville d'avenir", n'iront pas voter ou voteront blanc au 2ème tour.
Quelle erreur stratégique ! »
À défaut de connaître son visage, on aimerait bien découvrir cet « entourage » du Marquis, stratège de l’ombre !
Il est probable d’ailleurs, qu’avec ou sans Marquis, avec ou sans « entourage », avec ou sans enfumage, c’est l’abstention qui décrochera le pompon !
Moralité : notre premier édile en puissance n’a pas pour nom Alain Proviste mais bien Bastien Sabstien Et pas besoin d’être stratège pour trouver ça tout seul !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 13 juin 2020 (J+4196 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres