CHARMOY-CITY : INF’AUXONNE D’AUJOURD’HUI ET D’HIER - du 20 Janvier 2020 (J+4051 après le vote négatif fondateur)
Pour changer un peu des propos de campagne, parlons d’abord un peu d’Inf’Auxonne.
Mais pas de panique, la campagne, du moins celle dont nous rêvons, nous vous la réservons quand même pour le dessert. Pas vrai Philibert ?
La version numérique du dernier numéro de la mandature, Inf’Auxonne n° 67 de janvier 2020, a été disponible très tôt et nous n’avions pas manqué de faire écho à sa parution
CHARMOY-CITY : INF’AUXONNE n° 67 EST ARRIVÉ (1) - du 09 Janvier 2020
Il semble pourtant que la distribution des exemplaires-papier tarde un peu, du moins selon les dires de notre boîte aux lettres traditionnelle et de quelques-unes de nos connaissances…
Ce n’est pas bien grave après tout, puisqu’hormis l’encart de 7 pages intitulé « Le site patrimonial remarquable d’Auxonne », le reste du numéro peut-être lu en moins de 3 minutes !!
Rabattons-nous donc sur Le Bien Public qui publiait samedi dernier 18, un article intitulé « AUXONNE Le tunnel de liaison a été entièrement été rénové et nettoyé »
La lecture de cet article nous amènera d’ailleurs à revenir sur un numéro ancien de notre publication municipale. Et hop la boucle de l’info sera bouclée !
Mais au préalable, quelques mots de l’article du Bien Public. On y apprend que « Le tunnel de liaison, passage pour piétons reliant les bords de Saône au centre-ville d’Auxonne, dont la construction date de 1825, vient d’être rénové et nettoyé […] par l’équipe de Défi 21 » ;
À la bonne heure, voici une excellente nouvelle pour notre patrimoine et les agréments qu’il nous procure.
Une petite remarque d’ordre historique s’impose toutefois. « Tunnel de liaison, passage pour piétons reliant les bords de Saône au centre-ville d’Auxonne » est la fonction actuelle attribuée à des constructions anciennes édifiées de la fin du dix-septième siècle au début du dix-neuvième siècle et dont la destination initiale était quelque peu différente.
Sur ce point, nous souhaitons apporter un petit complément d’information qui permettra aux usagers du « tunnel de liaison » de mieux situer dans le temps les origines du tunnel qu’ils auront le loisir de traverser. Noyés dans le flot d’une « société liquide », où tout se périme si vite et où l’on efface le passé, il importe en effet à nos contemporains de s’accrocher à la bouée de l’Histoire pour ne pas sombrer médusés par le discours politique des charlatans communicants de la « société du spectacle ».
Côté port, l’entrée du « tunnel » est une poterne ménagée dans le rempart du bastion du Béchaux construit à la fin du dix-septième siècle. Cette poterne, et le passage y conduisant à travers l’épaisseur du rempart avait pour fonction de permettre à des éléments de la garnison de sortir au pied du rempart. Non loin de la pointe du Bastion Royal, une autre poterne, murée celle-là, débouche aujourd’hui près d’un banc sur la voie piétonne longeant le port.
Côté ville, l’entrée du « tunnel », qui vient d’être restaurée, est d’une construction postérieure, comme en atteste la date 1825 gravée sur sa clef de voûte. Date que l’on distingue d’ailleurs très bien sur la photo de l’article cité plus haut. Le grand caveau voûté auquel elle donne accès et qui débouche sur la poterne, date de la même période. Il s’agit d’un souterrain à l’épreuve des bombes (Cf. Bélidor, Dictionnaire portatif de l’ingénieur et de l’artilleur, Paris, 1768, p. 664), destiné mettre à couvert le personnel. Fonction que remplissaient aussi les deux petites casemates situées plus haut, sur le terre-plein du bastion, et construites pareillement au dix-neuvième siècle.
Ces précisions données aujourd’hui sont une contribution bienveillante destinée seulement à compléter les informations données par l’article qui ne manque pas d’intérêt.
Tel n’était pas le cas des informations historiques données il y a 4 ans, sur le même sujet, dans Inf’Auxonne n° 57 de janvier 2017.
QUEL PASTIS DANS LE 51 ! (1) - du 21 JANVIER 2016
Comme le numéro n’est plus disponible en ligne sur la page de notre bonne ville, nous en mettons le PDF à disposition des lecteurs surpris ou incrédules.
Vous avouerez que les leçons d’histoire de ce numéro de notre magazine municipal, c’était un peu le « Lycée Papillon » !!! « Vercingétorix, né sous Louis-Philippe… »
https://www.youtube.com/watch?v=R1c6Fu-Wj8M
En écoutant, nous l’espérons avec plaisir, ce monument pédagogique inégalé, vous aurez sans doute entendu le nom, aujourd’hui bien oublié de Philibert Besson, homme politique atypique qui faisait le buzz à l’époque de la chanson.
Comme nous le disions déjà il y a six ans, Philibert Besson, c’est le candidat qui nous manque pour pimenter un peu la campagne !
Et hop, retour à la campagne !
PHILIBERT BESSON, LE CANDIDAT QUI NOUS AURA MANQUÉ ! - du 02 avril 2014
Philibert Besson, c’était un homme de la France profonde, un tantinet atypique et de surcroît populiste il est vrai. Il n’hésitait pas à en rajouter un peu sur ses titres et sa carte de visite, mais la pratique est assez courante et nous avons connu ça il y a quelques années dans notre bonne ville !!! Il fut maire et même député, toujours à sa manière !
Claudi l’a représenté dialoguant avec Bonaparte.
Sacrilège ? Non ! Car il y a quand même quelques points communs entre Bonaparte (1769-1821) et Besson (1898-1941). L’un était Corse et l’autre Auvergnat, ils furent tous deux artilleurs, ils firent tous deux la guerre en Italie et ils moururent tous deux en captivité sans faire de vieux os. Il est vrai que Bonaparte fut empereur, mais Besson fut quand même député ! Pas longtemps il est vrai ! Il n’était pas de ces incrustés pépères et prospères, de ces caciques classiques qui font longtemps l’affaire !
Lors d’un de ses meetings à Saint-Étienne le 3 mars 1935, la police coupe les fils de ses hauts parleurs, il en faut plus pour clouer le bec à Philibert, il grimpe sur le pylône de fer de la grande horloge de la Place Chavanelle et, dominant de 12 mètres une foule de 20000 personnes, il poursuit son discours. Voilà de quoi faire rêver tous ceux qu’ennuie un peu l’actuelle campagne sécuritaire.
CHARMOY-CITY : LE SALON DE LA VIDÉOSURVEILLANCE BAT SON PLEIN - du 16 Janvier 2020
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 20 janvier 2020 (J+4051 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse