LA CNAC AIME LA BONNE CUISINE – du 18 janvier 2012 (midi)
« Et face à cette conjuration, je croisais les doigts pour nos deux amis Nathalie R. et Jean-Claude P. qui avaient pris le même chemin et qui me faisaient un signe amical depuis la mezzanine en haut du colimaçon. Ils n’étaient que deux face à tous les autres, et déjà l’heure du déjeuner était arrivée, s’annonçant, dans le hall, par un parfum de bolognaise venu du réfectoire voisin. Et ce parfum épais et vulgaire de cuisine n’augurait rien de bon, préfigurant l’adage, ventre creux, fût-il de CNAC, n’a point d’oreilles ».
Je m’exprimais ainsi ce matin, dans mon article « Ils étaient quatre », à propos de l’intervention de nos deux amis à la CNAC. Nous connaissons à présent la réponse :
La bolognaise et d’autres cuisines beaucoup plus subtiles sans doute, mijotées dans les ministères, semblent avoir emporté l’assentiment de la CNAC. Nos amis ont été reçus de façon très expéditive, on ne leur a pas laissé le temps de mener à terme la présentation de leurs arguments.
Certains messieurs de la CNAC « avaient faim » et « pas que ça à faire » comme ils l’ont déclaré sans ménagement ni politesse à la face de nos amis. La « prédominance alimentaire » l’emporte pour finir, comme nous le pressentions bien. Ils ont gagné, chacun sait à présent comment. Bon appétit les amis et vive la bonne cuisine ! Et surtout, surtout, m’entendez-vous, vive la toute puissante « prédominance alimentaire » ses barons et tous ses dévoués valets !
C. S. Rédacteur de Chantecler, à Auxonne, le 18 janvier 2012