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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 01:00

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (2) - du 15 janvier 2025 (Jour 206 de la nouvelle ère de Chantecler)

Le ciel, avec le film SAINT-EX, constituait le thème du premier article de notre première série de la catégorie « Côté cinéma » pour cette nouvelle année 2025

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (1) - du 11 janvier 2025

Le présent article en sera le second, avec l'enfer cette fois, et le film « HERETIC ».

Nous entendons déjà siffler les mauvaises langues : « Et le Purgatoire alors ? »

Et nous y répondons : sans besoin d'aller au cinéma l'année 2025 qui s'ouvre pourrait bien nous faire vivre un véritable purgatoire politique économique et social en live. Ceci à n'en pas douter à en juger par le casting des acteurs politico-économiques et les scénarios possibles, tant au plan national qu'à l'international.

Et au plan local alors ? Me rétorquera-t-on encore...

Nous fondant sur la presse locale, nous ferons référence au titre du Bien public du 12 courant relatant la traditionnelle cérémonie des vœux de notre premier édile : « Jacques-François Coiquil : « 2025 sera l'année de l'inauguration » 

Quittons l'écran de projection de la Salle L'Empire, les projets et les bilans de Monsieur le Maire, pour en revenir à l'écran du Cinéma L'Empire et à ses mondes imaginaires.

Pas plus qu'il ne s'autoriserait à commenter ces bilans, votre serviteur ne se prétend critique de cinéma. Il avoue pourtant simplement avoir gardé de ses jeunes années un goût spontané du septième art et des salles obscures comme il le rappelait déjà dans un précédent article.

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024

Arnaud Desplechin va nous aider à traduire et exprimer cette « naïveté cinématographique » qui meuble agréablement nos soirées d'hiver en solitaire. L'auteur s'exprimait récemment dans l'émission Les Midis de Culture autour de son dernier film intitulé « SPECTATEURS ».

À ce propos il déclarait faire siens les arguments de Dedalus, jeune personnage masculin du film, moqué par ses copines pour aller voir le même film plusieurs fois de façon rapprochée.

Je vous livre ces arguments de Dedalus en faveur de sa manie d 'aller voir de façon répétée le même film : « La première fois pour découvrir, la seconde pour admirer et le troisième pour comprendre ».

Comme Desplechin, je les fais miens ! Ce que me permettent par ailleurs les tarifs modiques de notre cinéma !

Je n'ai vu HERETIC que deux fois, la première en VF, la seconde en VO. Si je n'ai pas à proprement parler « admiré », j'ai tenté pour le moins de « comprendre ».

Hors des savantes références je vous livrerai simplement quelques images et impressions retenues dans l'ordre chronologique.

Deux jeunes mormones Sister PAXTON et Sister BARNES sont assises sur le banc d'une petite ville au ciel gris quelque part en Amérique. Derrière elles, appuyées au dos du banc, leurs bicyclettes. Nos mormones parlent de...préservatifs ! La caméra nous en donne l'explication, en nous montrant derrière elles, avec leurs vélos, étalée sur le dos du banc, une grande publicité de préservatif masculin !

Passée cette introduction décoiffante on va voir nos deux mormones à l'action. Devant elles de nombreux escaliers à monter vers la partie supérieure de la ville que domine une montagne nimbée de nuées annonciatrices de déluges. Le film est particulièrement pluvieux, voire aqueux.

Leurs bicyclettes en main, on les voit de loin monter les escaliers vers un paradis plus qu'hypothétique...

Auxonne heretic à l'Empire, les escaliers

Auxonne heretic à l'Empire, les escaliers

Parvenues dans la ville haute elles vaquent à leurs occupations de prospection non sans essuyer les quolibets d'une bande de filles leur demandant si elles portent des sous- vêtements magiques ! L'une d'elles, joignant le geste à la parole va jusqu'à tirer en bas la jupe d'une des Sisters !

Quelque peu dépitées, sous un ciel toujours plus gris, nos mormones redescendent, vélos en main, les escaliers.... vers l'enfer qui les attend. Consultant au passage, sur leurs portables, les adresses des « clients » à visiter.

Dans la ville basse l'averse se déclenche. Nos mormones cherchent la maison d'un certain Mister REED qui a sollicité leur visite. Une villa au fond d'un jardin touffu derrière des grilles. La pluie redoublant, les deux jeunes filles attachent leurs bicyclettes à ces grilles à l'aide d'un anti-vol rouge qui aura une grande importance dans la suite de l'histoire.

Les deux jeunes filles sonnent à l'entrée de la maison. Les hôtes de celle-ci se font attendre....Finalement, l'élégant Mister REED, sexagénaire souriant au discours exquis, vient ouvrir et accueille les deux jeunes mormones. Et pour elles, telles des papillons égarés enfermés derrière la vitre d'une maison refermée, va commencer, après les escaliers, la partie proprement lugubre et infernale de leur descente...

Inutile à présent de spoiler, ce qui serait d'ailleurs bien compliqué !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 janvier 2025 (Jour 206 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma