AUXONNE : PODIUM ET HYMNE POUR D'IMPAYABLES OLYMPIADES (2) - du 7 février 2024 (J+5529 après le vote négatif fondateur)
Afin de ne pas dérouter nos lecteurs nous les avions déjà avertis de la bizarrerie de notre titre au début du premier article de notre série.
AUXONNE : PODIUM ET HYMNE POUR D'IMPAYABLES OLYMPIADES (1) - du 3 février 2023
Cet avertissement s'applique encore, quoique dans une moindre mesure à ce second article.
Nos lecteurs fidèles autant que studieux qui auront pris le temps et la peine de lire le premier article auront sans doute compris que nous nous y sommes appliqués, avec l'aide de cet infréquentable autant que génialement humain Louis-Ferdinand Céline, à fustiger sans ménagement l'aseptisation et la yankeesation de notre langue.
Convenons aujourd'hui que notre soc polémico-linguistique est largement sorti de son sillon qui était plus spécialement et plus modestement de fustiger nos penseurs promoteurs de « binettes » et autre « curiositeries ».
En langage célinien nous pourrions dire que ce soc à carrément déconné.
Ce second article est donc destiné à revenir à notre but premier. Clamer l'absurdité des gesticulations oiseuses autant qu'onéreuses autour de la « binette ».
Et à ce propos, je vous livrerai tout cru et brut de décoffrage le cheminement initial de mon inspiration dans la poursuite de cet objectif. Ce cheminement, le voici !
De petits refrains populaires et autres expressions imagées entendues dans mon enfance égaient bien souvent ma mémoire dans ce monde matérialiste et « totalement administré », triomphe de la bureaucratie jargonnante et bien pensante.
Et, de cette boîte à musique pleine de petits trésors, m'est revenu ce refrain que fredonnait à l'occasion ma mère espiègle à la vue d'une gueule d'empeigne ou d'un pisse-vinaigre : « Ah! c'tte gueule, c'tte gueule, c'tte binette! Ah! c'tte gueule, c'tte gueule, qu'il [ou elle] a ! »
Je me suis dit qu'elle n'avait sans doute pas inventé ça et j'ai recherché qui avait bien pu promouvoir cette ritournelle, qu'objectivement on a moult occasions de fredonner dans ce monde aseptisé à la moraline et la bienveillance OGM !
On trouve tout sur la toile, des énarques monarques, des arnaques et de la barbaque, et la baraque de ses rêves, des citations et des néologismes chics à placer dans les discours !
J'ai cherché, en toute modestie... Et....Eurêka ! J'ai trouvé la fameuse ritournelle et son célèbre interprète !
Et pour Totor, à qui j'avais fait cette promesse dans mon précédent épisode, je vais pouvoir servir sur un plateau mon superbe mentor : Aristide Bruant (1851-1925) un vrai mentor à dézinguer la binette, vit'fait su'l 'zinc !
Fermez vos esgourdes les gigolettes, c'est qu'i cause gras l 'animal !
Avec le lien ci-dessous, notre lecteur curieux trouvera tout (image et son) sur la binette et sur son célèbre chantre : Aristide BRUANT... Et pourra s'en payer une bonne tranche.
Merci au blogueur laborieux que je salue ici et qui m'a bien dépanné !
https://mediamus.blogspot.com/2010/07/5-minutes-chez-bruant-ou-lart.html
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 7 février 2024 (J+5529 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Culturerie