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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 10:56

CHARMOY-CITY : COMMENT CHANTECLER RENCONTRA SAINTE COLETTE- du 24 novembre 2018 (J+3629 après le vote négatif fondateur)

    Le Bien Public du jeudi 22 novembre, dans sa page 12 intitulée ACTU PLAINE DE SAÔNE, offrait à ses lecteurs un grand article rendant compte du dernier conseil municipal du mardi 20.

     Sous la rubrique AUXONNE CONSEIL MUNICIPAL le lecteur pouvait ainsi lire successivement deux articles intitulés respectivement : « Des problèmes d’amiante dans les locaux de l’ex-DDT ? »  et « La salle des sports Sainte-Colette ne sera pas débaptisée »

     À l’examen, le rapprochement de ces deux titres révèle un certain côté surréaliste dans une rencontre fortuite entre des questions techniques de pollution et l’entrée en scène impromptue de la mémoire  d’une célèbre disciple de Saint François d’Assise.    

    Elle appelle en mémoire une citation de Hegel si souvent déformée et dont le texte original, bien que traduit, est en fait le suivant :

     « La lecture du journal, le matin au lever est une sorte de prière du matin réaliste. On oriente vers Dieu, ou vers ce qu’est le monde, son attitude à l’égard du monde. […] » (HEGEL, Notes et fragments Iéna 1803-1806)

    Cette citation a suscité bien des interprétations hâtives mais aussi les questions qu’elle méritait. Citons au passage Myriam Bienenstock dans la revue Archives de philosophie ( Archives de philosophie 57, 1994, p.669) :

    « Hegel penseur de son temps, intellectuel engagé pour lequel la philosophie consisterait en une réflexion sur son époque et ce que celle-ci a de plus temporel, voire même de plus éphémère : ou Hegel être religieux dénonçant le caractère superficiel d’un siècle aux préoccupations utilitaires, d’individus dont le seul souci, en des temps particulièrement tourmentés serait de sauvegarder leur propre sécurité : toute la difficulté d’interprétation du personnage et de son œuvre apparaît à la lecture [de ce] passage bien connu »

     Ce « caractère superficiel d’un siècle aux préoccupations utilitaires, d’individus dont le seul souci, en des temps particulièrement tourmentés serait de sauvegarder leur propre sécurité » ne serait-il pas justement celui de notre siècle tellement éloigné des idéaux franciscains ?

    Chantecler vous propose un petit retour vers quelques articles saluant ces idéaux en toute humilité et sans esprit de prosélytisme…

Le premier article accueille Saint François au Charmoy !

SAINT-FRANÇOIS  AU  CHARMOY -du 2 février 2012

Le second vous apprendra par quel détour imprévisible la figure de Sainte Colette se manifesta un beau jour dans un très administratif rapport d’enquête publique.

UN CLIN D’OEIL FRANCISCAIN AU CHARMOY - 18 novembre 2013

Dans les deux plus récents, notre blog se permet sans doute de détourner quelque peu la figure de Sainte Colette, mais il ne manque pas non plus de la saluer

CNAC N°4 - du 03 JUIN 2015

CHANTECLER SALUE SAINTE COLETTE - du 29 juin 2017

   Pour une fois Claudi, en franciscain raisonnable, s’est permis une grasse matinée et m’a prié de recycler une image déjà parue, celle de l’arrivée de Sainte Colette jeune à Auxonne venant de Besançon.

   Car c’est venant de Besançon, du vieux monastère de Clarisses-Urbanistes que « Benoît XII, par bulle du 27 janvier 1408, l’[avait] autorisée à prendre possession » (et dont elle ne prendra possession effective qu’en mars 1410), que Colette arrive à Auxonne, âgée de 31 ans et montée sur une mule, à la fin d’octobre 1412 (d’après J. GOULVEN, Rayonnement de sainte Colette, Paris, La Colombe, 1952, Chapitre IV, Besançon l’aînée, Auxonne la voulue pp. 53 à 65). Elle y séjournera cinq ans et y fondera le couvent des Clarisses (Couvent de l’Ave Maria).

    Cette précision pour  corriger et étoffer cette trop vague allusion, émanant de notre premier édile, et que l’on peut lire dans l’article du Bien Public : « Cette salle se nomme Sainte-Colette pour diverses raisons. Sainte Colette est notamment passée par Auxonne avant de se rendre à Besançon ».

 

Charmoy-City : quand soufflait l'esprit de Sainte Colette

Charmoy-City : quand soufflait l'esprit de Sainte Colette

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 novembre 2018  (J+3629 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de pres

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse