EN TOUTE DISCRÉTION…du 25 mars 2011
(25 mars - Premier article)
Chers concitoyen(ne)s, n’attendez plus de réunion publique du candidat Raoul Langlois. Le principe de « discrétion » qui lui a valu les félicitations du staff LECLERC en matière de « maîtrise foncière » en 2009, il l’applique à présent à ses réunions électorales à Auxonne. Hier soir, seul un public trié sur le volet – ne me faites pas dire, choisi – selon des critères qui semblent bien à lui, était invité pour se réunir en catimini tels des carbonari. Carbonari, oui, car çà sent le roussi et il est grand temps pour le candidat officiel de la droite de briefer officieusement tous ses militants pour les envoyer au charbon !
Le 24 mars à 19 heures s’est donc tenu, au sous-sol de l’Aiglon, un conclave de la majorité municipale « enrichi » de quelques personnes extérieures représentatives de ce que nous sommes accoutumés désormais de désigner du vocable général de « quadruple racine » ainsi que d’une poignée de représentants des villages. Disons trente à quarante personnes à tout casser. L’une de ces personnes au moins portait sous le bras un gros paquet de tracts bleus dont on peut s’attendre sans doute à une diffusion prochaine.
N’émargeant pas aux RG, nous nous abstiendrons de désigner nommément ces personnes, car nous avons aussi notre « discrétion ». Nous clamerons cependant avoir reconnu quelques contradicteurs coriaces et contradicteuses venimeuses présent(e)s à la réunion du 17 mars de Jean-Paul Vadot. Il faut bien qu’aux réunions publiques des autres, quelques « discrets » se lâchent ! Pourquoi donc se gêner, puisqu’aux réunions de Monsieur Vadot et des autres candidats moins « discrets » que Monsieur Langlois, aucun « grognard » de service et cerbère en faction ne veille à la porte !
Toutes les conjectures sont possibles sur le déroulement de ce conclave dérobé à la vue de l’Auxonnais lambda. A mon sens toutefois, et à en juger par le casting des entrants, contrastant de façon criante avec les jeunes athlètes qui sortaient dans le même temps de la salle de muscu, rien de bien neuf ! Le concept langloisien de « trivialisation » se vérifie là encore.
Nous étions trois à faire le pied-de-grue sur le trottoir d’en face au beau milieu duquel une voiture rouge en retard a fini par se garer sans complexe. Parking « discret ».
A vrai dire, après les brefs commentaires sur l’entrée des « artistes », humbles ou divas, et malgré la sympathie de mes compagnons de Flammerans j’ai commencé à m’ennuyer un peu. Mon regard s’est alors mis à courir sur la façade sans charme de « L’Aiglon ». J’y ai lu « Cité Sardin », du nom d’un brave chanoine d’avant-guerre dont me parlait il y a bien longtemps ma mère.
Cette salle paroissiale était le rêve généreux du bon Curé Sardin, il l’avait projetée pour accueillir et réunir tous les Auxonnais(e)s. Ah ! Dieu ! Comme les temps changent !
La nuit tombait, la porte de fer restait close à présent. Devant elle, sous l’inscription « Cité Sardin », le « grognard » d’en face faisait les cent pas et semblait lui aussi s’ennuyer, alors nous avons pris congé, persuadés de faire beaucoup mieux et sans cachotteries dès le lendemain soir.
A bientôt donc. Vendredi 25 à 20 heures à l’Aiglon !
C. S. Rédacteur de Chantecler,
à Auxonne le 25 mars 2011