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  • Claude Speranza, Auxonnais
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3 décembre 2022 6 03 /12 /décembre /2022 05:00

DE LA MÉDITERRANÉE  À AUXONNE, PÉRIPLE D’UN LIEUTENANT EN SECOND (2) - du 03 décembre 2022 (J+5099 après le vote négatif fondateur)

     Dans notre précédent épisode, nous évoquions notre passage au cours de l’année 1970, dans les rangs du 511ème Groupe de Transport, avec le rang de sous-lieutenant du contingent.

DE LA MÉDITERRANÉE  À AUXONNE, PÉRIPLE D’UN LIEUTENANT EN SECOND (1) - du 1er décembre 2022

      Mon arrivée à Auxonne avait alors sensiblement coïncidé avec celle de l’été et dès le début de juillet, mon peloton, le 3ème du 2ème escadron, était désigné pour une mission de transport au profit d’un régiment d’infanterie stationné à Verdun : le 164ème R.I..

   Un régiment qui devait être dissous à la fin de l’été.

    Il s’agissait de monter à Verdun pour y prendre en charge divers personnels et matériels de ce régiment, puis de redescendre vers le sud par étapes, la première étant Auxonne, la seconde Vienne, et la troisième Orange.

   Le lieu de destination était le camp de Fréjus où nous devions « livrer » les personnels et les matériels du 164 R.I. avant de remonter à Auxonne, après un bref temps de repos.

     Un lieutenant d’active du GT 511, le lieutenant G. était patron de l’opération, et je n’avais qu’un rôle d’adjoint. Sauf imprévu, bien entendu !

    Retour à Auxonne de Verdun, le lieutenant G. doit nous abandonner en raison de problèmes familiaux. Conséquence, encore bizuth tout juste sorti de l’E.A.T. de TOURS, je dois alors prendre le manche secondé par l’aspirant Bouvard, instituteur jurassien calme et rassurant,  mon prédécesseur du contingent au P3.

     À plus d’un demi-siècle de distance je remercie encore tous les camarades tringlots et biffins plus expérimentés que moi et qui m’ont permis de mener à bien l’affaire et de profiter quelques heures des plages de Fréjus.

    Cette impression générale est restée, le reste s’est envolé comme quelques bâches au vent du couloir rhodanien. Cependant, je frémis encore d’un épisode à la Buster Keaton dans le genre « Mécano de la Générale », quand du côté d’Aix ou d’Orange un GMC au levier de vitesse rétif est resté bloqué de longues minutes sous le soleil et sur un passage à niveau.

    Vérifier les carnets de bord m’occupait déjà pas mal, et je ne possède aucun carnet qui ait jamais recueilli par le menu les détails de ce périple dont les impressions me reviennent aujourd’hui en mémoire.

   Pas le temps d’aller solliciter la mémoire de mes compagnons de voyage d’alors, mais si par hasard l’un d’entre eux tombe sur ces lignes, je le salue !

    Pour finir, l’affaire se termina plutôt bien et le troisième peloton rentra sans encombre au Quartier Bonaparte, aux veilles du 14 juillet. Le voyage était terminé.

     Les pleins à peine effectués et le matériel réintégré, mon Capitaine M. ne me laissa pas le temps de souffler et me brancha fissa sur les préparatifs du défilé.

    Nous avons retrouvé dans nos archives la photo d’un autre défilé et nous la partageons volontiers !

   Voici donc conté en bref mon périple de sous-lieutenant en juillet 1970, des rives de la Méditerranée à Auxonne.

     Je dois vous avouer en toute franchise, qu’alors, bien qu’en garnison à Auxonne au Quartier Bonaparte, il ne me vint pas à l’idée une seule minute de faire le rapprochement entre mon périple et celui qu’avait accompli le célèbre lieutenant en second Bonaparte en empruntant sensiblement le même chemin en mai-juin 1788 (selon les auteurs) pour rejoindre son affectation au régiment de La Fère à Auxonne. Pas une seconde l’idée ne me vint alors de mettre en pensée mes pas dans les siens. J’avais d’autres chats à fouetter !

     Il n’en est pas de même aujourd’hui où dans notre bonne ville impériale autant que dynamique, de la gloire de l’Empereur on n’a jamais autant digressé, autant conférencé et autant écrit ! Alors, pourquoi pas ?! Nous sommes, semble-t-il en démocratie ! Du coup, moi aussi, depuis quelques mois je m’y suis mis !

    Après tout Napoléon n’appartient à personne !

    À bientôt, chers amis lecteurs ! Je vous promets de laisser de côté mes souvenirs de peu d’intérêt, et à vrai dire impubliables hors de mon blog, pour me pencher plus précisément sur ce que divers historiens ont écrit à propos précisément de ce périple de Bonaparte. Nous verrons ça dès que possible !

    Claudi a illustré au mieux notre propos du jour en sortant quelques souvenirs demi-séculaires de son précieux tiroir…

 

Post-scriptum

    Un écrivain militaire, qui n’est plus à présenter, soulignait récemment dans Voix du Jura, les liens entre Bonaparte et Dole. Notre rédaction s’était exprimée à ce sujet.

DOLE ET BONAPARTE : DES LIENS PLUS QUE TÉNUS - du 26 novembre 2022

    Battons notre coulpe à présent et concédons qu’aujourd’hui au moins, la Passerelle de Dole devait avoir un petit air de Pont d’Arcole.

Juillet 1970, GT 511,  de la Méditerranée à Auxonne en GMC.jpg

Juillet 1970, GT 511, de la Méditerranée à Auxonne en GMC.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  3  décembre 2022 (J+5099 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Histoires de voyages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Histoires de voyages
1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 05:00

Histoires de voyages

 

DE LA MÉDITERRANÉE  À AUXONNE, PÉRIPLE D’UN LIEUTENANT EN SECOND (1) - du 1er décembre 2022 (J+5097 après le vote négatif fondateur)

    Il est probable que certains de nos lecteurs nous aient jugé atteint depuis quelques mois de napoléonomanie et que leurs chemins de lecture se soient écartés, pour cette respectable raison, de notre blog.

     Simple hypothèse d’un feuilletoniste soucieux de ne point trop ennuyer son lectorat, car, à vrai dire, les statistiques de fréquentation de nos publications n’indiquent pas d’évolution radicale ni dans un sens,  ni dans l’autre.

     Le présent article, qui ouvre une nouvelle série, comme son numéro l’indique, est destiné à éclairer le lecteur sur l’intérêt que nous avons pu  manifester durant les derniers mois à l’égard de l’histoire napoléonienne et des productions littéraires qu’elle a pu susciter, tant de nos jours que par le passé. Cet intérêt n’a rien de nouveau.    

      Un intérêt pour l’histoire locale que nous avons très tôt manifesté, dès notre enfance, puis dans les traces de notre maître Pierre Camp, et enfin aux côtés de notre épouse, n’est  plus un fait  à démontrer.

     Notre passage au cours de l’année 1970, dans les rangs du 511ème Groupe de Transport, et du même coup dans les murs de l’ex-École royale d’Artillerie d’Auxonne que fréquenta Napoléon Bonaparte à la charnière du règne de Louis XVI et de la Révolution a fait de nous un familier de ces lieux et des hommes qui l’animaient alors.

Qui sait ? Né un 5-11, à Auxonne, nous étions sans doute prédestiné à cette affectation vous dira l’astrologue !

En dépit des années, notre expérience de jeune sous-lieutenant dans ce corps et dans le nôtre vit toujours en nous.

     De cela, nous avons déjà d’ailleurs témoigné au cœur de l’été.

NAPOLÉON D’AUXONNE À LA POLOGNE (5) - du 25 juillet 2022

     De juin à décembre 1970, votre serviteur, sous-lieutenant du contingent (classe 70 1/A), fut chef de peloton  au Quartier Bonaparte à Auxonne au 511ème Groupe de Transport de réserve ministérielle.

     Il présente à ses lecteurs quelques archives d’âge respectable qui attesteront du fait :

   Claudi a choisi comme illustration du jour une photo de prise d’armes du 14 juillet 1970 où votre serviteur est sur les rangs.

    Mais me direz-vous, quel rapport avec le périple d’un lieutenant en second de la Méditerranée à Auxonne ?

    Pour votre serviteur, qui était alors sous-lieutenant, ce rapport est évident, car quelques jours avant cette prise d’armes il était à Fréjus avant de remonter à Auxonne, certes pas en turgotine, mais avec son peloton de GMC. Nous en parlerons, promis, dans un  prochain épisode…

Auxonne, tringlots des Trois Glorieuses.jpg

Auxonne, tringlots des Trois Glorieuses.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  1er  décembre 2022 (J+5097 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Histoires de voyages