DES PROS - du 19 mars 2014 (J+1918 après le vote négatif fondateur)
Le 19 février dernier, le maire sortant Monsieur Raoul Langlois avait tenu sa première réunion de campagne au salon d’honneur des Halles. Cette réunion avait eu les honneurs de la presse gratuite jurassienne
http://dole-auxonne.hebdo39.fr/article-auxonne-la-campagne-est-lancee,1950.htm
Nous en avions donné par ailleurs une relation sur notre blog
MÉTAMORPHOSES - du 26 février 2014
Hier soir 18 mars, se tenait la deuxième et dernière réunion publique du maire-candidat avant le premier tour. Autre lieu, autre style. Dans le premier cas, l’espace resserré des combles des Halles, dans le cas présent les dimensions imposantes de la Salle des fêtes. Ces dimensions soulignaient peut-être par contraste une assistance relativement discrète tant par le nombre que par la participation active. Une assistance strictement locale cependant, mais diverse, où se côtoyaient tous les âges, divers quartiers et diverses tendances, et à laquelle la parole fut donnée en fin d’intervention. Une réunion ouverte en somme, beaucoup plus ouverte sans doute que la première.
Le maire-candidat devait seulement ouvrir la réunion et la conclure, déléguant dans l’intervalle la présentation de son programme par secteurs à une dizaine de ses colistiers, pour l’essentiel adjoints sortants. Tous les thèmes furent abordés, du Château aux mares de la forêt en passant par nos Knocks vieillissants, pour le détail nous renvoyons nos lecteurs au programme du maire-candidat.
Au cours de cette présentation, l’opposition fut volontiers égratignée, l’analyse objective et approfondie de chacune ces critiques exigerait un temps et une documentation qui dépassent mes forces et mes compétences. Je laisse le soin de la réponse aux équipes visées. Leurs membres présents n’ont d’ailleurs pas réagi lors de la réunion.
Le point essentiel que j’aurai remarqué, c’est la revendication par un certain nombre d’intervenants de la tribune, qui parlaient pour ainsi dire ex-cathedra, d’une compétence et d’une expérience acquises et vérifiées dans le cours du mandat. Le « néophyte » se devait donc d’être intimidé par ces propos de spécialistes confirmés. Magister dixit ! D’ailleurs, la tâche de maire, de plus en plus difficile et ardue, ne s’improvise pas !
En clair, ce qu’il faut à la mairie Auxonne, ce sont des pros ! Et les pros, vous l’aurez compris, ils sont déjà là ! Combien d’ « apprentis » pourtant, même sur la liste du maire-sortant. Cependant, comme l’a lancé lui-même, me semble-t-il, le maire-sortant « nul n’est irremplaçable ». Sage propos en regard du discours d’autosatisfaction de quelques adjoints bien enkysté(e)s. Après tout, eux (elles)-mêmes apprirent aussi un jour avant d’affirmer péremptoirement leur compétence et leurs talents à l’encontre des novices.
Pour en revenir à notre « cœur de métier », Leclerc était absent de la présentation. Heureusement, par le secours des questions de Jean-Claude Poirson et de votre serviteur, il montra quand même une oreille à la fin.
À titre anecdotique nous noterons qu’une remarque de Jean-Claude Poirson rebondissant sur un propos de Madame l’adjointe au social relativement à certaines personnes défavorisées jugées trop sévèrement par d’autres comme seulement capables de fumer et de boire, devait nous entraîner quelques instants sur une digression impromptue autant que gouleyante à propos de la dive bouteille et des raisons que tout un chacun aurait de boire. Je vous propose quant à moi celle de Gaston Bachelard que je trouve plus originale : « Je bois pour me souvenir ! ». C’est d’ailleurs ce que je fais en rédigeant cet article !
Revenons à des choses plus sérieuses : des réponses du maire à mes questions sur l’investisseur privé du terrain des Aciéries, je pense pouvoir déduire à travers les subtilités prudentes du discours administratif qui m’a été tenu qu’il pourrait bien s’agir d’Intermarché. À vérifier cependant. À mon allusion du Leclerc pas encore fait, il ne fut infligé aucun démenti affirmant un démarrage imminent des travaux. À suivre…Qui vivra verra ! Pour terminer, une habituée du sujet n’a pas manqué de poser la question de la maison médicale. Même en dehors des listes, Auxonne ne manque pas de spécialistes de diverses questions.
Au fait, la spécialité de torpilleur commence à se faire rare et le Port-Royal est devenu tout triste depuis qu’il a perdu sa « Petite Torpille ».
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 19 mars 2014 (J+1918 après le vote négatif fondateur)