ÇA PRESSE ! - du 06 mars 2014 (J+1905 après le vote négatif fondateur)
En hommage à la mémoire des marins du Potemkine qui s’illustrèrent en mer Noire en 1905
Sans jamais craindre les torpilles, petites ou grandes !
Ça presse !
« Nous vivons des temps d’impatience
Et des besoins se font sentir… »
De qui sont ces octosyllabes bien frappés ? Un poète local autoproclamé – il y en a – me disait retrouver dans ces vers la belle scansion résolue de ce qu’il prétendait être actuellement l’octosyllabe en vogue : « Ne parlons plus, agissons » Foutrebleu ! lui répondis-je, ceci n’est qu’un heptasyllabe, regarde les pieds du vers et les tiens dans tes spartiates ! Recompte les une, deux ! Une, deux ! et tais-toi !
Ça presse !
« Un panneau là-haut se balance
Et le bouclard tarde à ouvrir »
Tiens ! Je reconnais la patte du cercle des poètes décatis. Oh ! Pardon ! Au temps pour moi ! Du cercle des poètes des caddies, bien sûr !
Ils viennent de fonder une société, l’ARC (Association des Riveteurs et Consommarins). Riveteurs et Consommarins quel drôle de nom pour une a-sso-cia-tion (voir notre document)! Un ARC-en-ciel tout en jaune-fluo se lève ! Peuple impatient, il est temps de bander…ton ARC ! « En masse !!! » Ils ont fait une affiche qui sera imprimée à LURE (voir notre document)
Aux Thermopyles ! Ça presse !
« Léonidas, la fine lance,
Son bouclier va déglutir »
Léonidas : « Oups ! Gueurps ! Dur à avaler, ça risque de mettre en vrac mes 29 beaux crans de chocolat, Léonidas, bien entendu ! »
Mais quittons Xénophon pour notre actualité charmoysienne. Non Xénophon n’est pas un sirop contre la toux ! Xénophon n’est pas au Codex ! Vous confondez !
Mais à propos de toux et de sirop, si le bouclard, là-haut, tarde tant à ouvrir, c’est que les premiers résultats d’une enquête marketing impromptue (voir notre document) a révélé des résultats inquiétants propres à faire pleurer le Cercle des poètes décatis. Oh ! Pardon ! Au temps pour moi ! Du cercle des poètes des caddies, bien sûr ! Il paraît que ça fait réfléchir les investisseurs ; de là, un certain retard à l’ouverture…
Ça presse !
« Pour qu’enfin le Docteur se lance
L’enquête doit d’abord finir »
Merci ! Glissez l’enquête dans ma boîte à lettres Ça presse ! Non ! Je n’ai pas glissé dans la piscine !
Ça presse ! Le maraîcher s’inquiète, avec ce printemps précoce, la laitue de la Passion risque de monter. Dis-moi, la Saône, c’est encore loin ? Tais-toi et rame !
Léonidas chez le gastro-entérologue : « Oups ! Gueurps ! Le bouclier, il est dur à avaler ! Oups ! Gueurps ! Il reste coincé en travers ! Je préfère un bon Flamby, local de préférence ! »
Le gastro-entérologue : « Majesté, ça va passer, Nous allons mettre un tonneau en Perse ! »
Récapitulons à présent
Nous vivons des temps d’impatience
Et des besoins se font sentir…
Un panneau là-haut se balance
Et le bouclard tarde à ouvrir
Léonidas, la fine lance,
Son bouclier va déglutir
Pour qu’enfin le Docteur se lance
L’enquête doit d’abord finir
La vinaigrette est un peu rance
Sur la salade à rafraîchir
Et la torpille qu’on balance
N’est qu’un pet pour le blanc navire
Beau poème, belle construction : octosyllabe, c’est un vers flatteur, rimes alternées, une féminine, une masculine, une féminine, une masculine,…M…! À la fin j’ai mis deux féminines ! Ça passera pas en préfecture ! C’est trop tard ! Tant pis ! Vogue le navire !
Oups ! Gueurps ! …. Allez, Léonidas ! Basta ! Sais souffrir en spartiate ! Déglutis ton bouclier, comme un grand ! Te voilà chocolat, Léonidas !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 06 mars 2014 (J+1905 après le vote négatif fondateur)