CHARMOY-CITY : LE ROI LOUIS XI ADORAIT COURIR DANS LES COULOIRS OBSCURS - du 11 octobre 2017 (J+3220 après le vote négatif fondateur)
L’Histoire est sans cesse revisitée et de nouvelles thèses viennent jeter un éclairage nouveau sur de vieux poncifs.
Ainsi du roi Louis XI et des fameux clichés de la « légende noire » qui l’accompagnent comme autant de médailles à son célèbre chapeau.
Sur le plan morphologique, Thomas Basin (cité par Ivan Gobry), un des biographes du roi parmi les plus anciens, et qui écrivait en latin mon gros lapin, n’allait-il pas jusqu’à attribuer au monarque, outre un maintien plébéien et peu reluisant, « des jambes et des cuisses maigrichonnes »
Une jeune Australienne relooke pourtant le calamiteux tableau. Elle vient ainsi de soutenir une thèse selon laquelle, l’ « universelle araignée » ne s’occupait pas uniquement de tisser discrètement sa toile pour y prendre le Duc de Bourgogne, mais qu’à l’occasion elle aimait courir athlétiquement dans les souterrains obscurs de ses châteaux.
À l’appui de sa thèse, des preuves matérielles irréfragables récemment mises à jour !
Des restes d’un royal jogging à ses armes et tout cousu de médailles olympiques viennent ainsi d’être exhumés d’une salle basse du château de Chinon. Au château de Loches, c’est une poulaine royale Nike fleurdelysée en peau de lévrier qu’on a mise récemment au jour. Conclusion de la jeune Australienne : s’il avait certes l’esprit sournois et retors, le bon roi n’en avait pas moins le mollet ferme !
Au fait, savez-vous que Chantecler avait mis en scène les couloirs obscurs du château et ce, bien avant qu’on y courre ?
Pour les amateurs de bonnes lectures dont la capacité dépasse la lecture d’une tribune raccourcie au minimum vieillesse dans un Inf’Auxonne godillot et sopo, nous exhumons de nos archives une interprétation quantique du vote historique fondateur du 17 décembre 2008.
« EFFET TUNNEL » AU CHARMOY- du 25 août 2013
Lu dans la presse : Le Bien Public d’hier titrait : « CÔTE-D’OR URBANISME Auxonne : les riverains du chemin des Barottes veulent des numéros de maison ».
Ils ont bien raison ces riverains ! Une rue sans numéros, c’est comme un dossard sans numéro. Vous imaginez une course sans numéros de dossards et qui plus est dans le noir ! C’est plus du sport, c’est du catimini !
En parlant de rues et de numéros, saviez-vous que la « rue du Charmoy » n’existe toujours pas, à ce jour, pour la Poste.
Ça c’est malin ! Plaignons les riverains, sans rue et sans numéros, de cette rue-fantôme chère à notre roitelet hyper-discret !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 11 octobre 2017 (J+3220 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres