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  • Claude Speranza, Auxonnais
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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 07:08

CHARMOY-CITY : DE LA CONSULTATION  À LA REVITALISATION- du 03 septembre 2018 (J+3547 après le vote négatif fondateur)

    En juin 2010, notre maire (et son lobby) consultait ses administrés à grand renfort d’affiches imprimées à LURE.

    À présent, dans une atmosphère de pré-campagne commençante pour les municipales, il recentre son action.

     Après avoir donné toute satisfaction aux volontés d’une grande enseigne pour une large implantation en périphérie, il s’active aujourd’hui, dans une parfaite cohérence bien entendu,  à la revitalisation de son cher centre-bourg.

CHARMOY-CITY : EMBELLIR LA « BELLE ENDORMIE » ? - du 26 Septembre 2016

     Le processus serait à présent près de  décoller. Ainsi, le 29 août, Le Bien Public publiait un diaporama de 26 photos sous le titre

« Auxonne : les élus prennent de la hauteur avant la revitalisation du centre-bourg »

CHARMOY-CITY : LES 169 MARCHES - du 29 août 2018    

     Le lendemain 30 août, « avis à la population », grand parachutage médiatique sur Charmoy-City !

     Les surplombants de la tour informent le quidam d’en bas !

     Grand article pleine page dans Le Bien Public intitulé « AUXONNE URBANISME La Région apporte son soutien à la revitalisation du centre-bourg » et en devanture des marchands de journaux, cette affiche : « AUXONNE Le projet de centre-bourg fait le plein d’argent »

     Le plein ? Vraiment ? Il est vrai que la nature a horreur du vide, mais quand même !

    Reportons-nous au procès-verbal du Conseil municipal du 19 décembre 2017 à la délibération « 2017-131 ADOPTION DE L’OPÉRATION « PROJET DE REVITALISATION CENTRE-BOURG 2018-2026 » ET DEMANDES DE SUBVENTIONS » ( paragraphe 6 pp. 17 à 20)

   Ce PV précise en page 19 le bilan estimatif HT de l’opération pour la tranche 2018-2020 soit : 9 275 048 € HT

   L’article du Bien Public intitulé « AUXONNE URBANISME La Région apporte son soutien à la revitalisation du centre-bourg », donnant la parole à Éric Houlley, vice-président du Conseil régional [N.D.L.R. Chantecler : et maire de LURE] mentionne : « La Région va apporter 1 million d’euros à Auxonne, sur trois ans » [N.D.L.R. Chantecler : dont 750 000 euros pour la revitalisation proprement dite et 250 000 euros pour la médiathèque et l’espace jeunesse (?)]

     Voilà, pour l’heure, un « plein » qui laisse encore un grand vide !

     Pour les courageux soucieux de s’informer à fond sur le sujet des subventions pour la revitalisation, nous proposons une série d’articles glanés sur  la page facebook du groupe Auxonne territoire d’avenir et qui nous ont paru éclairants

Par ailleurs, notre blog avait précédemment abordé le sujet

CHARMOY-CITY,  LA REVITALISATION « AU FIL DE L’EAU » (2)- du 30 mai 2018

    Revenons à présent à l’article du Bien Public intitulé « AUXONNE URBANISME La Région apporte son soutien à la revitalisation du centre-bourg ».

      À propos de l’échelonnement des travaux, notre premier édile précise : «  nous commencerons par ce côté de la grande rue située à proximité du pont de France [N.D.L.R. Chantecler : la rue Thiers] car il y a moins de commerces »

     Nous ajouterons même que depuis un certain temps, il y en a de moins en moins !

     Voilà qui tombe à pic, pour donner là le premier coup de pioche sans trop gêner les riverains qui se font rares !

CHARMOY-CITY : MORT D’UN PROJET DANS LA RUE THIERS (2)- du 23 août 2018

     En ce qui concerne la densité, au centre-ville, du petit commerce indépendant de proximité, nous pouvons être certain que notre premier magistrat ne risque pas de se tromper lorsqu’il annonce selon l’article : « ce projet ne vise pas à retrouver la ville des années 1960-70, mais d’ouvrir celle de 2000 et plus ». De l’ouvrir aux grandes enseignes sans doute !

    On retrouve bien dans cette citation, le ton « moderniste » du discours du 27 février dernier. Un modernisme d'avant-hier !

CHARMOY-CITY : FRAGMENTS D’UN DISCOURS SUR LA REVITALISATION (1) - du 20 mars 2018

    En attendant, une chose est sûre, on est bien loin d’avoir « fait le plein d’argent ». Coutumier des bonnes vannes, nous n’hésiterons pas à dire qu’ il est plus facile, sans doute, de remplir à ras bord un bassin écrêteur.

ALBUM CHARMOY-CITY : DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES 

    Mais tout ceci n’est que « divagations » et l’essentiel au bout du compte, pour un politique, c’est de faire le plein de voix pour 2020 !

   Vous aimerez c’est certain, l’illustration dont le titre, ce n’est pas un hasard, fait référence au célèbre ouvrage du biologiste Jacques Monod.

      Une contribution originale de Claudi à l’étude complexe de l’ADN de certaine municipalité. Comme tout ADN, celui-ci comporte une double spirale :

      Selon la première, on s’active d’abord à excentrer largement l’activité commerciale vers le Charmoy au profit d’une grande enseigne.

      Et selon la seconde on monte les 169 marches du colimaçon de la tour de l’église, pour « prendre de la hauteur », et se faire tirer le portrait là-haut, en bons premiers de cordée, tout en contemplant sereinement « les toits chargés d’histoire » du centre-ville à revitaliser.

 

Charmoy-City : le hasard et la revitalisation

Charmoy-City : le hasard et la revitalisation

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 septembre 2018  (J+3547après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 10:23

CHARMOY-CITY : LA GUINGUETTE FERME SES VOLETS - du 01 septembre 2018 (J+3545 après le vote négatif fondateur)

     Le Bien Public de ce matin titrait « AUXONNE COMMERCE Derniers jours pour la guinguette ».

     On apprend qu’ « elle est sur le point de fermer, dimanche, et devrait rouvrir l’été prochain ».

     La conclusion de l’article ne laisse pas de doutes : « Selon le maire d’Auxonne, Raoul Langlois, la guinguette est « un endroit vraiment chaleureux » et il serait prêt à renouveler l’expérience en lui [N.D.L.R. Chantecler : au propriétaire de la guinguette] louant de nouveau l’emplacement pour 2019. « C’est agréable pour tout le monde, les touristes comme les gens d’ici », a-t-il ajouté »

     Moralité, en attendant l’été 2019 pour se remettre à la java, le tout Charmoy-City fredonnera, ce vieil air de valse canaille « La guinguette a fermé ses volets ».

https://www.youtube.com/watch?v=Zm5TGOxt-RY

    Le vieux port c’est le clou à en croire le micro-trottoir de l’article du Bien Public : « Les marches du bord de Saône sont un symbole pour la jeunesse auxonnaise [N.D.L.R. Chantecler : avec celles du porche de l’église]. On y discute, on se baigne, on s’y promène avec sa chérie… »

      Pas de souci, ils reviendront bientôt, mon coco, les Barzingault et les bons pots au zinc du bar !

CHARMOY-CITY : UNE SOIRÉE GRATINÉE EN HAUT DES GRADINS - du 27 août 2018

     Les guinguettes, dans l’imaginaire populaire, c’est une vieille histoire, Même à Charmoy-City… Il y a quatre ans déjà,  Chantecler en parlait !

GUINGUETTES - du 12 AOÛT 2014

   Alors, en attendant la réouverture, lisez toujours ce vieil article.

   Arlette et Gaston sont déjà pressés d’aller guincher chez Gégène !

https://www.youtube.com/watch?v=GciSHCMnMa0

Charmoy-City, vieux port : un bal à Jo pour les Julots en 2019 ?

Charmoy-City, vieux port : un bal à Jo pour les Julots en 2019 ?

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 01 septembre 2018  (J+3545après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 06:10

CHARMOY-CITY : UN « GEND DRIVE » APRÈS BARZINGAULT ? - du 31 août 2018 (J+3544 après le vote négatif fondateur)

   Une semaine après l’avant-dernier marché nocturne, et en ce jour du dernier de la saison, qui sera, n’en doutons pas, encore une réussite, je repense à Barzingault et à sa belle prestation.

    Merci encore à nos « passionnés » de nous avoir offert gratis, le 24 août dernier, un petit intermède anar en haut des gradins du vieux port. Après un petit aperçu de La Varsovienne et Bella Ciaò reprise en chœur, on aurait bien aimé aussi, pourquoi pas, La Makhnovtchina

https://www.youtube.com/watch?v=c_47GxDSF5c

   Décidément, pour reprendre les termes de la propagande officielle : « Ces marchés d’été sont incontestablement une excellente initiative de la Municipalité, cela fait partie des actions qui doivent attirer l’attention sur notre ville et lui donner la notoriété qu’elle mérite. »

CHARMOY-CITY : UNE SOIRÉE GRATINÉE EN HAUT DES GRADINS - du 27 août 2018

      Lors de la soirée Barzingault, le public a beaucoup aimé les « gendarmes mobiles »,  les « radars immobiles » et autres « permis à points ».

      C’est que la plaisanterie concernant le gendarme est inusable et connaîtra toujours un grand succès.

https://www.youtube.com/watch?v=QSMVDK56Nt8

    Elle peut-être grossière ou beaucoup plus allusive, comme dans Sylvie et le fantôme, charmant film de Claude Autant-Lara (1946) plein de méprises et de quiproquos, et dans lequel, à la question de savoir si c’était de vrais gendarmes, il est répondu par cette réplique : « Bien sûr, ils ont demandé à boire ».

    À propos de gendarmes, il y a quelques mois, nous avions fait découvrir à nos lecteurs une nouveauté, le Gendarme de l’Oasis :

EN PREMIÈRE À PUSEY : LE GENDARME DE L’OASIS - du 17 mai 2018

     Pas vrai, vous ne connaissez pas Pusey ?

       Pusey, c’est le modèle de notre maire en matière commerciale. C’est à Pusey (Haute-Saône) que nos passionnés ont visité le Leclerc témoin et ont eu le coup de cœur pour lequel notre premier édile est « parti au feu » ! Et c’est à Lure (Haute-Saône), autre pôle Leclerc, que se sont imprimées les affiches de l’inénarrable consultation de 2010, dont nous reparlerons bientôt

Et voilà qu’à PUSEY on assiste à une grande première. La grande distribution met à présent le gendarme en rayon et en promo ! Vous n’y croyez pas, alors lisez donc L’Est républicain du 14 juillet dernier.

  Le « Genddrive », nouveau concept et « brigade du futur » sera construit sur le parking d’Oasis III. Le « directeur de programmes de la société de promotion immobilière Sopic Nord », qui porte le projet […] a construit le kiosque « à ses frais » » nous apprend encore l’article.

    À Charmoy-City, notre gendarmerie toute neuve sort de terre en face du cimetière….Alors, à quand notre « brigade du futur », à quand  un « Gend Drive » au Charmoy ?

Charmoy-City : en attendant de présenter des paoiers...on en ramasse

Charmoy-City : en attendant de présenter des paoiers...on en ramasse

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 août 2018  (J+3544 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 07:47

CHARMOY-CITY : LES 169 MARCHES - du 29 août 2018 (J+3542 après le vote négatif fondateur)

    Les cinéphiles connaissent bien le film d’Hitchcock intitulé Les 39 marches, que peu de Charmoysiens connaissent sans doute.

    À Charmoy-City, en matière de cinéma on connaîtrait plutôt Les 169 marches  

    Le Bien Public publiait hier un diaporama de 26 photos sous le titre

« Auxonne: les élus prennent de la hauteur avant la revitalisation du centre-bourg »

     La légende du premier cliché précise :

« Après avoir monté les 169 marches de la tour de l'église Notre-Dame, les personnalités présentes ont pu admirer une vue à couper le souffle. »

    En un mot, une ascension à vous couper le souffle dans tous les sens du terme…

    Ce diaporama qu’on pourrait visionner sur un petit air de Mont’là-d’ssus constitue donc le dernier remake des 169 marches

https://www.youtube.com/watch?v=uI7B877scyU

    Saluant cette dernière prestation, Chantecler vous ouvre ses archives concernant le même thème.

    Certes, ce n’est pas la cinémathèque Langlois, ça ne vous coupera pas le souffle, mais on peut sans s’essouffler, jeter un coup d’œil. 

UN  SOUS-PRÉFET AUX CHAMPS  – du 17 août 2012

CHARMOY-CITY, UN TOURISTE DANS NOTRE CIEL - du 30 juillet 2017

P.S. : Il serait inconvenant de ne pas faire mention de la démission de Nicolas Hulot. Une nouvelle péripétie en marche qui ne risque pas de nous faire voir l’avenir en vert. Un petit salut à Nicolas bien mal embarqué et qui, hier, quittait enfin le navire ! Une première victime avant l’ouverture de la chasse !

BONNES VACANCES AU SAHARA, MONSIEUR HULOT ! - du 21 mai 2017

Charmoy-City : conciliabules de gargouilles

Charmoy-City : conciliabules de gargouilles

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 août 2018 (J+3542 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 07:52

CHARMOY-CITY : UNE SOIRÉE GRATINÉE EN HAUT DES GRADINS - du 27 août 2018 (J+3540 après le vote négatif fondateur)

    

     Pas de nouvelles de Barzingault ce matin encore dans notre Bien Public, tout pour fun car, et pour le nouveau  Saint-Fiacre, pas bêcheur, et qui va trottinant.

https://www.youtube.com/watch?v=T8b3u3KRTxI&list=PLTBZYAMeBiItao8ne52UZRJ56mdkctZjW&t=0s&index=4

      Alors, après le « Bulletin de la grande Armée des Passionnés » quelque peu pesant et empesé, Chantecler se devait de commettre un papier :

 

 

       Pas de soupe à l’oignon vendredi soir en haut des gradins du vieux port comme pourrait le faire croire notre titre, et pourtant, dans la fraîcheur qui montait de la Saône une fois la nuit tombée, plus d’un, sans doute, aurait apprécié une bonne gratinée !

     Nous avons donc boudé au dessert les boules de glaces de Monsieur Simon, mais largement apprécié ses excellents macarons vendus par la délicieuse jeune personne qui tenait le stand.

      Pas de gratinée, mais tout le gratin des fans des soirées gradins… au nombre desquels votre serviteur venu en quartet, avec un frangin nostalgique et mesdames, écouter le Barzingault Quintet.   

     Pas de gratinée, mais tout le gratin des fans des soirées gradins…à noter toutefois qu’à cette occasion, comme à bien d’autres, notre « apparatchik » « hors-sol », comme disent nos passionnés, « brillait une fois de plus par son absence. »

CHARMOY-CITY, FLEURON DU TOURISME ET DE LA CENSURE ? (4)  - du 26 juillet 2018

    Depuis cette admonestation, les « passionnés » n’avaient rien publié dans leur organe officiel, leur Pravda numérique. Mais cette fois ça n’a pas traîné, dès samedi, un joli couplet d’auto-satisfaction était lancé sur la toile. Échantillon :

  « Parmi l’assistance on notait la présence du Maire d’Auxonne, ainsi qu’un certain nombre d’Adjoints et de Conseillers de la majorité municipale.

Ces marchés d’été sont incontestablement une excellente initiative de la Municipalité, cela fait partie des actions qui doivent attirer l’attention sur notre ville et lui donner la notoriété qu’elle mérite. »

    Voilà, pour le coup, une image de « notoriété » « incontestable ». Passionnant ! Un avant-goût sans doute du prochain info’tweet. Après la vanne « sabotée »,  bonjour les vannes de Barzingault !

    Barzingault Quintet est une affaire qui tourne, qui tourne en rond dans la France profonde pour animer les centres-bourgs fatigués. Vendredi soir, il était à Charmoy-City, la veille il était à Semur dans la rue Buffon, comme nous l’indique Le Bien Public.

     Comme disait Buffon : « Le style c’est l’homme ». Et c’est vrai que Barzingault a un style, plus bouffon, sans doute que Buffon.  Ses histoires de zoologie sociale ne sont pas toujours naturelles.

       Quittons à présent Buffon et les cornichons de Semur, pardon dans la saumure,  pour revenir au pays des oignons

      Au chapitre des autorités, point de passage obligé de tout article bien ficelé,  nous avons noté la présence de nombreux conseillers et conseillères.

      Celle de notre conseillère régionale au premier chef ainsi que  de nombreux conseillers et conseillères de la majorité municipale « passionnée ».

    En revanche, et sauf erreur de notre part, aucun conseiller d’opposition, pauvres hères sous le régime des « 330 caractères ». On les comprend !  

      Pourquoi se déplacer dans une soirée quand on ne peut même pas en parler, avec quelques détails, dans la tribune du magazine municipal, comme nous le faisons présentement dans notre blog à destination de nos lecteurs,  toujours plus nombreux !

     Tiens ! Apparemment, pas de conseillers départementaux, à moins que fraîcheur aidant, ils n’aient relevé le col de leurs manteaux…

       La communauté de communes était discrètement représentée par au moins deux vice-présidences, au premier chef, l’essentielle, celle en charge de l’économie.

      Avant d’aborder le volet artistique de notre compte-rendu, notons selon l’expression du Général, qui fut largement évoqué lors de la soirée, que l’intendance suivait, et que le pôle buvette assurait une logistique impeccable. Nous y avons croisé un sympathique ex-président fleuriste d’une Union commerciale, qui par ailleurs semblait, elle aussi, discrètement représentée.

     Un mot maintenant sur le spectacle. « Piano, accordéon, violon, contrebasse… », annoncés dans le programme, assuraient une prestation instrumentale de qualité, capable de soulever avec brio l’enthousiasme de l’assistance et même de mobiliser quelques couples de danseurs improbables sur la piste gravillonnée du halage.

   Il faisait ainsi beau voir quelques bons Républicains reprendre Bella ciaò en tapant dans les mains sur un rythme bien balancé.

    Tiens !  À propos de Bella ciaò, au cours de la soirée, les ritals auront encore touché leur lot de psychologie nationale à deux balles. Car il faut dire que tous ces rythmes soutenaient des paroles fort chansonnières. Point n’est besoin de s’appeler Henri d’Orléans pour dauber sur les ritals !

      Dommage que le Comte de Turin soit mort l’année où je naquis ! À son épée vengeresse, suppléons donc par la plume !

FRANCE-ITALIE 1897 (5) - du 14 août 2018

    Difficile de rendre compte des nombreuses chansons et monologues de  BARZINGAULT truffés de calembours et de références diverses et variées, anciennes ou d’actualité, évoquant des influences artistiques très éclectiques, des références aujourd’hui devenues sulfureuses (Pierre Desproges), puisant dans  un spectre politique largement étalé et souvent dévoyé, s’encombrant enfin, assez peu, du souci de politiquement correct. Mais après tout…

    

 

    Ainsi, côté médias, de « Radio Jerico » (N.D.L.R. radio d’un diocèse lorrain) devenu selon Barzingault « Radio Jerricane » après son rachat par l’Arabie saoudite.

     À l’entendre, il semble bien d’ailleurs que Barzingault soit lorrain, et bonne ouaille du diocèse de Metz, sans pour autant être une quiche. Il nous parle de Toul et de son « gris » en passant par Charmes et le col du Bonhomme, et semble déplorer particulièrement la disparition administrative de la ligne bleue des Vosges entre Alsace et Lorraine pour cause de regroupement de régions.

   À  tout hasard, posez lui donc incidemment la question : « T’aimes mieux ton pééére ou ta mééére ? ». Sûr qu’il  vous répondra : « J’aim’ mieux l’lard ! ».

    Dame, il n’est pas donné à tout le monde d’être picard !

PROSES DE PICARDIE DANS UN MONDE EN CHOCOLAT - du 17 avril 2018

   Papy Barzingault fait de la Résistance, entonnant le « Chant des artisans » après  des références à la Résistance et à Jean Moulin versus Bousquet modèle du « bousquetaire ».

 

« S'il y avait une guerre

Serions-nous « bousquetaires »?

Un pour un, tous pour un

Ou alors des Jean Moulin?

 

C'est la question que j'me pose,

À la caisse à l'hyper,

Quand j'vois ces gens moroses

En été comme hiver. »

      Dilemme : Seraient-ils Jean Moulin ou alors « bousquetaires » tous ces tristes clients à l’hyper de M’sieur l’maire, pardon, au moulin de M’sieur l’maire ?

       Plus près de notre actualité, les traders, la finance, le commerce équitable et la vitesse sur les routes qui passionne la France profonde, le « radar immobile » et le « gendarme mobile » ou le contraire. Les points noirs sur les routes et le permis à points.

     Et l’impôt qui écrase, quand on n’a plus que « l’impôt sur les os », qu’on a pris le train-fantôme et qu’on reçoit son rappel à payer « l’impôt sur le revenant ».

     Délicate attention en passant à l’adresse des références commerciales de notre de premier édile : « Michel-Édouard » n’est pas oublié, dans les boutiques duquel un héros d’une chanson, qui  sa tirelire touchant le fond, avoue acheter « sa bouffe pour les chats ».

    Pas de sérénade à Raoul cependant comme l’an passé avec Carmicela…

SÉRÉNADE À RAOUL À CHARMOY-CITY - du 22 juillet 2017  

     Et puis quelques références très locales, appréciées sans doute de nos édiles épris de culture.

     L’une, involontaire sans doute, qui ressuscite le passé napoléonien dans cette référence sanitaire et peu glorieuse à l’Empereur selon laquelle on ne peut « plus tirer des Waters l’eau ».

     L’autre très explicite qui déclare qu’une « capitale de l’oignon sans club échangiste, c’est quand même con »

    Inénarrable enfin, bien que pas très « catholique »,  ce récit d’un spectacle mouvementé en l’« église de Laroche-Migennes » [N.D.L.R. : sans doute l’église du Christ-Roi à Migennes, construite en béton en 1925, et équipée d’un grand orgue Ahlborn en tribune] ainsi que diverses considérations originales sur l’« abstinence » et l’ « auto-coït » qui, entre parenthèses, n’est pas une forme dévoyée de  fun car.

     En résumé, beaucoup de vannes qui bousculent et décoiffent.

CHARMOY-CITY : DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES (6) - du 10 août 2018

     Comme la fraîcheur montait du fleuve j’ai suivi, en famille, le mouvement vers la sortie. Le petit pont franchi sous les guirlandes tricolores, la chaleur retrouvée nous a accueillis intra-muros, ainsi qu’un  petit remugle d’égout sui generis qui monte souvent du sol à cet endroit où passe le grand collecteur, la cloaca maxima de notre petite Rome saônoise.

    En résumé, après l’heure de poésie, et – qui sait ? – une bonne cuite, les réalités crues enfin retrouvées !

Charmoy-City : de grands projets culturels by night

Charmoy-City : de grands projets culturels by night

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 août 2018  (J+3540 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 06:22

CHARMOY-CITY : MORT D’UN PROJET DANS LA RUE THIERS (2)- du 23 août 2018 (J+3536 après le vote négatif fondateur)

        Dans  le précédent article de notre nouvelle série « Mort d’un projet dans la rue Thiers » nous avions livré nos premières analyses à la suite de l’annonce dans la presse de la fermeture définitive du  restaurant « Cuisses de mouche » 

CHARMOY-CITY : MORT D’UN PROJET DANS LA RUE THIERS (1)- du 20 août 2018

     Rappelons que c’est Le Bien Public du 15 courant qui avait annoncé la nouvelle dans un long article au titre évocateur : « AUXONNE COMMERCES La rue Thiers perd une nouvelle enseigne ».

     Dans le cours de cet article on pouvait lire que « selon la restauratrice, la commune ne ferait pas assez vivre ses commerces » et qu’ « elle regrett[ait] aussi le nombre trop important de magasins de grandes surfaces ». Elle ajoutait, toujours selon l’article : « Tous les commerçants meurent. On est dans une ville-dortoir ».

     Le malaise dans le petit commerce auxonnais n’est pas une nouveauté, pas plus, d’ailleurs, que l’empressement de la municipalité actuelle à soutenir la grande distribution au détriment des petites enseignes traditionnelles et indépendantes.

     Au fil de la presse des années dernières reviennent périodiquement les mêmes analyses concernant les origines possibles du malaise.

     Il y a un peu plus de deux ans, le 7 juin 2016, Le Bien Public publiait déjà, au sujet de la rue Thiers, un long article intitulé « AUXONNE COMMERCES Rue Thiers, une portion de centre-ville délaissée ? ».

    Une relecture de cet article permet d’y retrouver à peu près les mêmes arguments que ceux que nous avons cités plus haut.

      On y trouvera en outre un petit tableau des temps prospères de la rue Thiers brossé en quelques lignes par un coiffeur auxonnais « né dans le sérail ». Le lecteur pourra constater que les commerces de bouche qui y étaient jadis très nombreux ont aujourd’hui à peu près disparu.

    Ce témoignage vient en corroborer d’autres parus dans le Journal Du Dimanche du 20 novembre 2015 dans un article intitulé « Un mariage de raison ».

     On y apprend qu’une ex-présidente de l’Office du tourisme « a fait le calcul : il ne reste que deux bouchers et un traiteur sur les 13 qu’elle a connu enfant. Ses parents avaient deux boucheries dans la cité et 15 employés… « Il y avait 33 cafés dans les années 1950, se souvient-elle, aujourd’hui je suis sûre qu’il n’en subsiste pas la moitié, kebabs compris. ».

      L’article poursuit : « Trois grandes surfaces ont sapé la vitalité de la ville. «  Ils vont en ouvrir une quatrième, peste un des derniers commerçants du centre-ville, on va tous mourir. Il n’y a même plus de boutique de téléphone, c’est dire ! »

     Ces appréciations, dans leur outrance même, traduisent un vrai malaise. Avec le développement de la grande distribution entamé à partir des années 1970, et devenu massif dans la dernière décennie,  la survie du petit commerce de proximité traditionnel apparaît problématique.

    Vous me direz, les grandes surfaces, c’est le lot de toutes les villes mais tout de même, au triathlon de la grande distribution, notre Raoul est un hyper-champion !

RÉVEIL MUSCULAIRE À CHARMOY-CITY - du 03 février 2017

     Pour en terminer avec l’article du 7 juin 2016, remarquons qu’à la différence de l’article du 15 courant, notre maire n’y donnait pas son point de vue. Et pour cause, l’article concluait : « Contacté à plusieurs reprises par la rédaction, le maire d’Auxonne, Raoul Langlois, n’a pu répondre à nos questions »        

       Comme nous l’avons noté dans notre précédent article, notre premier magistrat, cette fois, aura au moins fait entendre sa voix.

    Comme il l’avait fait sans doute entendre par un OUI dans les urnes, lui et ses colleurs d’affiches imprimées à LURE, lors de l’inénarrable consultation participatatatative du 27 juin 2010 !!

       Contrairement d’ailleurs à ce que notre premier édile affirme d’entrée dans l’encadré de l’article, jamais « 80 % des Auxonnais » ne se sont déplacés pour cette mascarade de consultation dont le but réel n’était pas de consulter les citoyens sur un projet, par ailleurs déjà ficelé, mais de booster, pour et avec Leclerc, le projet surdimensionné du Charmoy débouté à plusieurs reprises par des commissions successives !

      Les trois documents ci-dessous pourront utilement éclairer le lecteur sur la réalité des faits :

DÉPLACEZ-VOUS EN MASSE !!! - du 04 AOÛT 2014

Chantecler n°4 du 06 juillet 2010

     Cette municipalité, et au premier chef son maire, restera donc dans les annales celle de l’implantation de Leclerc à Auxonne dans les conditions de « discrétion » et d’opacité que l’on sait.

    Une histoire très longue et très compliquée, dont notre blog a laissé une chronique très détaillée.

     Une histoire que les courageux et les curieux pourront réviser s’ils le souhaitent.

     À cette fin, mais sans grande illusion nous mettons à leur disposition quelques éléments édifiants

UN SUPPLÉMENT AU « CHARMOY POUR LES MULES » : CHANTECLER n° 14 bis - du 21 NOVEMBRE 2015

Monsieur le maire, s’étant penche sur le passé, avec ses « 80% des Auxonnais [qui] s’étaient déplacés », nous n’avons pas hésité à l’imiter, chiffres à la clef !

      Claudi, quant à lui a immortalisé en image le déplacement de « 80 % des Auxonnais » revendiqué par notre maire. Une telle victoire, ça s’arrose !

    Et quant à faire, pourquoi se priver ? Après les chiffres et l’image, après le petit coup de rosé vite fait su’l’zinc, vous prendrez bien un petit morceau d’éloquence en promo !

    Nous offrons  en prime à nos lecteurs le texte du discours que notre premier édile prononça au soir du 27 juin 2010 et que l’un de ses thuriféraires dévoués publia dans son NOTIN.

Tout ça, sûr que c’est bon pour la rue Thiers, mon pépère !

Charmoy-City : les grandes heures démocratiques

Charmoy-City : les grandes heures démocratiques

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 août 2018  (J+3536 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 07:12

CHARMOY-CITY : MORT D’UN PROJET DANS LA RUE THIERS (1)- du 20 août 2018 (J+3533 après le vote négatif fondateur)

      « Mort d’un projet dans la rue Thiers » ! Voilà un beau titre, mais qui fait froid dans le dos ! Rassurez-moi quand même, il ne s’agit pas au moins de notre chère « Maison du Projet », ni de notre chère « Épicerie sociale » (Vive la Sociale !)

      Car, ça au moins c’est de bons projets, et qui font surtout de belles photos à la une d’ Inf’Auxonne, le magazine de caractère aux 330 caractères ! C’est’i pas beau toutes ces autorités tout sourire ! Et ça au moins c’est des projets qui durent, dur-dur, à coup de subventions et d’argent du contribuable !

Non, chers lecteurs, soyez rassurés, les vraies valeurs ne sont pas menacées !

     Il s’agit seulement d’un article dans Le Bien Public du 15 courant, un article au titre évocateur « AUXONNE COMMERCES La rue Thiers perd une nouvelle enseigne »

    «  La rue Thiers perd une nouvelle enseigne » peut être d’ailleurs interprété de deux façons :

La rue Thiers perd une enseigne nouvelle ou bien

La rue Thiers perd à nouveau une enseigne 

       Pas de souci ! Les deux lectures sont bonnes – si l’on peut dire ! – car  l’enseigne regrettée qui vient de fermer était d’installation récente, et qui plus est, dans les dernières années, deux enseignes avaient déjà fermé : le restaurant « Au Grand Saint-Jacques » d’abord, et, plus récemment, le tabac-presse Gilot (nous laisserons de côté un éphémère hammam).

     Mais, pas de panique, rassurez-vous, notre chère « Maison du Projet », et notre chère « Épicerie sociale » (Vive la Sociale !) sont toujours là, bien vivantes !

RETOUR À CHARMOY-CITY : LES « ATELIERS » DU PETIT PÈRE THIERS - du 27 juin 2018

COUPS DE POUCE – du 31 janvier 2012

    Alors sur quelle nouvelle enseigne, la fermeture définitive endémique a-t-elle encore une fois fait mouche ?

    Sur le restaurant « Cuisses de mouche », mes enfants ! Analyser les causes de cette fermeture après deux ans et demi d’activité se révèle une affaire complexe.

    L’article du Bien Public mentionne une « longue lettre » « disponible sur la page Facebook de Cuisses de mouche », lettre dans laquelle la restauratrice « indique les motifs qui l’ont poussé à cesser son activité ».

        Nous avons lu cette lettre, d’une lecture techniquement assez difficile il est vrai.

        Visiblement très personnelle et pleine d’émotion sincère et vécue, elle se révèle  foisonnante et sans concession.

      Toute pleine de détails et de noms, elle traduit un désarroi certain, dont les causes sont sans doute personnelles, mais aussi conjoncturelles et liées aux  problèmes auxquels est confronté depuis au moins une dizaine d’années le petit commerce local.

https://www.facebook.com/pg/Cuisses-de-Mouche-516462725201648/posts/?ref=page_internal

    Problèmes auxquels la majorité municipale en place n’aura pas trouvé de meilleure solution que l’implantation d’un hypermarché en périphérie. Voilà qui n’est pas mal !

     Après de tortueuses et très discrètes entourloupettes, l’annonce fut faite, de ce projet d’implantation, avec tambours et trompettes, dans  le formidable Inf’Auxonne numéro 25 de mai 2009, introuvable sur la toile et devenu depuis collector.

      Leclerc y avait droit à 19 hectares…. Et à plus de 330 caractères. À redécouvrir !

 LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

    En ce temps-là, le staff des élus de choc en cheville avec Leclerc était trop investi au Charmoy pour se pencher sur les problèmes du  petit commerce de la rue Thiers !

    Sur ces problèmes, comme sur ses transactions immobilières périurbaines, notre premier édile se montrait alors très « discret » !

CHARMOY-CITY : UN LABEL À NE PAS OUBLIER - du 25 mars 2017

     Mais revenons à la rue Thiers. L’article du Bien Public cite une déclaration de la restauratrice de la rue Thiers. Une déclaration en forme de confession, et en guise de conclusion, qui pourrait assez bien résumer sa lettre sur Facebook : « Je ne veux pas qu’on pense que j’ai baissé les bras, mais je ne voulais pas partir à la retraite en tant que restauratrice. J’ai voulu voir ce qu’était le métier et j’ai vu. Je tire mon chapeau à tous les commerçants et à tous les métiers de bouche. C’était fatigant, mais ça valait le coup ».

    Nous ignorons si la patronne de « Cuisses de mouche » lira un jour notre article. Nous voudrions cependant l’assurer, que sans approuver sur tous les points la forme de sa démarche, nous en approuvons le fond et en  comprenons le bien fondé.

    Elle a vécu une expérience apparemment difficile, et nous livre un témoignage sans fard.

 

   Je viens de reprendre la page de l’article que je lisais en diagonale, et  que j’avais abandonnée pour mon clavier. Je dois vous faire une confidence, j’adore l’odeur du papier !

      Je ne fais qu’adopter en cela et pour une fois un précepte de notre maire : « on part du principe que l’odeur du papier favorise plus la lecture que la tablette » (Cf. article du Bien Public du 6 février 2018 titré « AUXONNE CULTURE Plusieurs projets culturels se mettent en place dans la commune »)

     Tiens, qui vois-je sous la photo d’Isabelle la restauratrice déjà regrettée de ses clients…le portrait de Monsieur le Maire, vous savez, le même que celui qui orne ses Éditos dans Inf’auxonne, le magazine de caractère aux 330 caractères.  Que vient donc faire Monsieur le Maire dans cette galère ?

    Je lis le titre de  l’encadré à droite, un encadré tout en rose et je comprends… https://www.youtube.com/watch?v=VHhLAvDr5DU

     Oui ! J’ai bien lu le titre : « Nous travaillons avec eux », et je comprends.

     À présent c’est évident, quel ballot je faisais d’ignorer que notre maire « travaill[ait] avec eux » !

    Se non è vero è ben trovato ! Vous n’imaginez tout de même pas qu’en matière de présence dans les petits commerces du centre-ville et de travail avec eux, notre élu  puisse briller par son absence !

    Ça alors ! La page facebook de ses amis passionnés ne manquerait pas de lui en faire reproche, comme elle ne manque pas de le faire à d’autres dans son article du 19 juillet dernier intitulé « CENSURE ? » en ces termes : « Les marchés nocturnes sont un succès. A cette occasion, comme à bien d’autres, Mr Coiquil, brille une fois de plus par son absence. »

https://www.youtube.com/watch?v=yrMO__ZwCKo

       À suivre …

Charmoy-City : une boutique qui tourne dans la rue Thiers

Charmoy-City : une boutique qui tourne dans la rue Thiers

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 août 2018  (J+3533 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 08:40

QUAND ADHÉMAR RIMAIT À L’OMBRE DU VIADUC…- du 18 août 2018 (J+3531 après le vote négatif fondateur)

     Le poète Adhémar de Velars, saint-simonien convaincu et animé d’une foi indéfectible dans les vertus du progrès, rimait un jour à l’ombre du viaduc de Velars, alors récemment construit.

     C’était dans les premières années du Second Empire, l’économie avait le vent en poupe. Le mot d’ordre de Guizot : « Enrichissez-vous ! » revenait plus que jamais en force après les désordres de 1848.

     Au grand dam de Victor Hugo exilé, Napoléon le Petit prospérait.  À Dijon, avec l’imprimeur Jobard, le Baron Thénard venait de fonder Le Bien Public.

    Et le poète Adhémar de Velars rêvait d’imprimer ses rimes chez Jobard. Alors à l’ombre du viaduc il rimait :

« J’aime mon Ouche où je pêche à la mouche

Et notre grand viaduc fier comme un duc »

      Adhémar mourut sans jamais publier. En 1962, quand advint l’accident ferroviaire sur le viaduc, il était totalement oublié. Sic transit…

     Hier, en regardant la une du Bien Public avec la photo du viaduc de l’A6 à Pont-d’Ouche et cette légende « Des ponts sûrs en Côte-d’Or ? » j’ai eu une pensée pour Adhémar…

    En regardant la photo, Claudi n’a pas manqué de s’emparer de l’idée. Il m’a même suggéré, compte-tenu de l’actualité de ressortir mon vieux feuilleton « Un viaduc pour l’avenir », optimiste, progressiste et saint-simonien dans son genre…

ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1

Questions à l'ombre des viaducs

Questions à l'ombre des viaducs

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 août 2018  (J+3531 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 08:35
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1
ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1

TITRE : ALBUM UN VIADUC POUR L’AVENIR-SAISON 1

Chaque image de cet album a été publiée dans un article dont la lecture ou la relecture pourra vous en dire plus !

Jusqu’à présent, nous n’avions pas pris la peine de les réunir en album. Nous réparons aujourd’hui cet oubli.

CLIQUER SUR LE TITRE DE CHAQUE ARTICLE POUR LE LIRE

UN VIADUC POUR L’AVENIR : 1er ÉPISODE - du 14 février 2017

UN VIADUC POUR L’AVENIR : 2ème ÉPISODE - du 16 février 2017

UN VIADUC POUR L’AVENIR : 3ème  ÉPISODE - du 22 février 2017

UN VIADUC POUR L’AVENIR : 4ème  ÉPISODE - du 15 mars 2017

UN VIADUC POUR L’AVENIR : 5ème  ÉPISODE - du 17 mars 2017

  En attendant, qui sait, la Saison 2 !

 

Publié par Claude Speranza le 18 août 2018

dans la catégorie Album

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans album
17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 06:30

BONAPARTE  ET LA SAÔNE (1) - du 17 août 2018 (J+3530 après le vote négatif fondateur)

    Dans le grand surf de l’information, nous voilà en plein creux de la vague estivale, alors pour complaire à nos lecteurs, nous avons pensé choisir un sujet qui ne fasse pas trop de vagues. Un sujet entre histoire et joies de la plage.

     L’idée nous en a été inspirée par un article paru le 23 juillet dernier dans Le Bien Public, un article au titre conquérant : « À la conquête de la Saône »

     Cet article, rédigé en collaboration avec le C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de la Côte d’Or) proposait une découverte du barrage à aiguilles d’Auxonne. Nous l’avions lu avec intérêt.

    Le texte de l’un de nos précédents articles en témoigne, qui livre par ailleurs quelques menues confidences relatives aux raisons personnelles de notre intérêt pour les barrages et autres écluses sur la Saône ou ses canaux.

LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY - du 4 août 2018

     Si vous avez lu, ou relu notre précédent article, vous aurez pu noter que nous avions souligné que le rédacteur de l’article « À la conquête de la Saône » ne manquait pas, dans son texte, de mettre en contrepoint l’histoire conquérante du « petit caporal » et celle du barrage. Ce qui justifiait d’ailleurs le titre « À la conquête de la Saône ». Le procédé n’est peut-être pas original, en tout cas il est  habile ! Se non è vero è ben trovato !

     Quant à faire, une petite pincée de Bonaparte ça vous redore à bon compte n’importe quel blason. Ce qu’ont d’ailleurs compris, pas cons,  des gens pleins de passion !

CHARMOY-CITY : AVATAR(S) POUR UN MUSÉE (1)  - du 09 octobre 2017

    Vous avouerez quand même que Napoléon, ça présente mieux qu’un oignon !

CHARMOY-CITY : LES VIEUX MARCHÉS, C’EST DU PASSÉ, MAIS L’OIGNON FAIT ENCORE PLEURER - du 26 janvier 2017

    Évoquer Bonaparte reste un passe-temps inusable autant qu’honorable. Gageons que le nombre de ceux qui l’ont pratiqué dépasse à présent l’effectif de la Grande Armée ! Alors pourquoi s’en priver.  

    Pardon? Vous dites, qu’amateur de souvenirs tangibles plus que de contes, vous préféreriez visiter le Musée ! Je suis bien d’accord avec vous, mais savez-vous au moins qu’il est fermé le Musée !

CHARMOY-CITY : « BONAPARTE NOUS VOILÀ ! » - du 14 mai 2018

      Il est fermé le Musée, alors amis de Bonaparte, nous allons tenter de vous dépanner en rejoignant encore une fois la Grande Armée des évocateurs zélés.

    Nous choisirons pour l’occasion le thème de « Bonaparte et la Saône » qui est loin d’être le plus courant.

    Voyons un peu, d’après l’immense documentation imprimée ou en ligne, comment Bonaparte, lors de ses séjours à Auxonne (1788-1791), partit « à la conquête de la Saône »

    Le plus simple et le plus rapide, n’est-il pas d’aller consulter d’emblée l’article de Wikipédia intitulé « Séjour de Napoléon Bonaparte à Auxonne » ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9jour_de_Napol%C3%A9on_Bonaparte_%C3%A0_Auxonne

   On peut y lire :

 «  Le jeune lieutenant, comme ses camarades, voulut goûter aux joies de la baignade dans les eaux de la Saône. Ce jour-là, alors qu’il nageait, une crampe le saisit, le fit défaillir et couler. Sa poitrine en touchant un banc de sable fit émerger sa tête et lui permit de reprendre connaissance. Grâce au courant, il réussit à regagner la berge. Tiré hors de l’eau par ses camarades, il vomit beaucoup, se remit de ses émotions, se rhabilla et regagna sa chambre. Une autre fois encore, sans doute lors de son deuxième séjour, il faillit connaître les eaux de la Saône, mais d’une manière la plus brutale : lors d’une vive discussion avec ses camarades il réussit, par les propos qu’il leur tînt, à tellement les agacer qu’ils voulurent le jeter à l’eau. »

     Voilà une « conquête de la Saône » pour le moins peu glorieuse, dont les sources mériteraient d’ailleurs d’être mieux  précisées que dans l’article cité.

     Nous allons tenter de remonter le courant vers ces sources. Décidément, malgré la sécheresse, notre été aura été placé sous le signe de l’élément aqueux !

ALBUM DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES

    En attendant, comme après tout c’est les vacances, prenons pour aujourd’hui une pause pour éviter de prendre une crampe dans notre remontée vers les sources. À suivre…

    Dernière minute : il est probable que nous devions différer la suite de notre série « Bonaparte et la Saône » en raison de l’actualité commerciale de la rue Thiers qui a fait l’objet d’un grand article dans Le Bien Public d’avant-hier (15/08/18) ainsi que de réactions sur Facebook.

   Laissant à Facebook son lot de réactions épidermiques et éphémères, écume des jours vite emportée dans le courant de l’actualité, notre blog ne manquera pas de réagir dans la tradition de profondeur de la tâche documentaire et critique qui l’anime depuis le 18 juin 2010. 

Charmoy-City d'antan : Bonaparte et la Saône

Charmoy-City d'antan : Bonaparte et la Saône

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 août 2018 (J+3530 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse