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  • Claude Speranza, Auxonnais
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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 08:00

CHARMOY-CITY : AVEC OU SANS GILETS, ON VOIT LA VIE EN ZONE !! - du 17 novembre 2018 (J+3622 après le vote négatif fondateur)

    À l’heure où un grand mouvement populaire s’habille en jaune en passant le gilet de même couleur, Chantecler se souvient.

     Juin 2010, c’est déjà loin. Ce n’est pas une raison pour oublier !

     En juin 2010, pour la zone,  le Tout Charmoy-City s’habillait en jaune !

     En Haute-Saône, pour soutenir le mouvement « spontané », on avait imprimé pour les passionnants militants de belles affiches jaunes qui avaient de l’à LURE !

    En 2010, à Charmoy-City, c’était le bon temps des gilets zone !

    Un peu d’ « itinérance mémorielle » dans les archives de la « consultation ». Pour se souvenir !

IMPRESSIONS DE LA CONSULTATION 2010 - du 14 février 2013

     Et depuis ce temps, pour le centre-bourg et les petits commerçants, c’est du nannan !

     À Charmoy-City, on prend du bon  temps, avec ou sans gilets on voit la vie en zone !

Charmoy-City : avec ou sans gilets on voit la vie en zone !

Charmoy-City : avec ou sans gilets on voit la vie en zone !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 novembre 2018  (J+3622 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Humour noir

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Humour noir
16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 06:25

CHARMOY-CITY : LES BRUITS DE COULOIRS ONT FAIT LEUR TEMPS - du 16 novembre 2018 (J+3621 après le vote négatif fondateur)

    Dans les sombres « couloirs » du château Louis XI l’hibernation des pipistrelles a commencé depuis quelque temps.

    Elles pourraient dormir sur leurs deux oreilles puisque l’édition 2018 des « Couloirs du temps », qui a eu lieu le 11 octobre dernier, a fait place depuis au calme de la saison d’hiver.

      Et pourtant, le visiteur tardif qui oserait s’aventurer encore en solitaire dans l’obscurité froide et humide des « souterrains » ne manquerait pas d’entendre le bruissement de la rumeur des chiroptères.

    C’est que deux d’entre elles ayant été mises en alerte, en octobre dernier, par des bribes d’une conversation dans l’ombre entre deux coureurs, la communauté aux ailes de velours ne dort plus désormais que d’un œil.

CHARMOY-CITY : DES COULOIRS DU TEMPS AUX COULISSES DU POUVOIR ? - du 15 octobre 2018

     Depuis qu’une pipistrelle qui n’avait pas ses oreilles dans sa poche a entendu parler de « chats à fouetter » par un « président », l’angoisse s’est installée dans l’ombre des souterrains séculaires, rythmée par l’écho des gouttes d’eau suintant des voutes….

     L’image horrifique de hordes cruelles de félins, déboulant en feulant dans les sombres couloirs, leurs yeux phosphorescents en guise de lampes frontales, vient troubler le sommeil de nos pipistrelles.

      Que ne lisent-elles Hebdo 39, ce Monde diplomatique des élites régionales,  cette feuille bigarrée qui vous sert entre deux pubs quelques rondelles d’information !

      Il est vrai que nos chiroptères qui marchent au radar ont la vue basse, mais n’en est-il pas de même de plus d’un lecteur de journal !

      Trêve de persiflage ! Qu’as-tu donc trouvé dans Hebdo 39 pour crâner ainsi Chantecler ?

      Bien des motifs de rassurer nos pipistrelles !

      Il suffit de lire dans  le dernier Hebdo 39 N° 324 du 12 courant, l’article «  TROIS QUESTIONS À JEAN-PIERRE ROUSSEL, PRÉSIDENT DE L’OFFICE DES SPORTS D’AUXONNE », vous y  trouverez cette réponse du Président à la deuxième question : « Je serais [sic] candidat pour être réélu au Comité directeur et pour une nouvelle mandatuture [sic] de président ». Passons sur les fantaisies orthographiques et autres coquilles, le message est clair ! En voituture Simone !

     Les pipistrelles peuvent donc dormir tranquilles, cette histoire de « chats à fouetter » ne tient pas debout et le coureur au dossard 2019, appelons-le Émilien Vapotek, aurait mieux fait de tenir sa langue !

     Et pourtant, sachez-le bien, c’est en bonne logique qu’Émilien Vapotek avait tiré sa conclusion selon laquelle il déclarait à son compère du dossard 2018, appelons-le Raoul Saroul : « En 2019, ton président il aura d’autres chats à fouetter ! »

    C’est qu’entre deux entraînements, Émilien Vapotek lit les journaux, et pas seulement Inf’Auxonne , mais encore Chantecler !

    Notre Émilien se souvenait donc bien de deux informations précédentes sans ambiguïté pour la suite, et qui permettaient, pour un esprit imaginatif, et celui de notre Émilien l’est bien, d’échafauder diverses hypothèses.

     Pour commencer, ce numéro 289 d’Hebdo 39  du 19 février dernier dans lequel le président évoquait la nécessité de « trouver un successeur »

Et, dans la foulée, cet article du Bien Public du 21 février dernier dans lequel « le président tire sa révérence »

https://www.youtube.com/watch?v=I1OM2JWaMdk

CHARMOY-CITY : LE N° 56, UN BOUQUET, DES LAURIERS ET DES LABELS ! (1)  - du 05 avril 2017

     Et puis, comme le précise le Président  sortant mais toujours partant, dans le dernier Hebdo 39 N° 324 du 12 courant : « Il y a beaucoup de travail en 2019 »

     Conclusion, à Charmoy-City, on ne devrait pas chômer l’an prochain surtout avec la perspective de l’année cruciale 2020 ! Sachant qu’il est parfois difficile d’être au four et au moulin !

CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018

    

Charmoy-City, des bruits de couloirs qui ont fait leur temps

Charmoy-City, des bruits de couloirs qui ont fait leur temps

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 16 novembre 2018  (J+3621 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 07:22

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (5) - du 14 novembre 2018 (J+3619  après le vote négatif fondateur)

      Depuis la publication de l’article du Bien Public du 1er octobre dernier  intitulé : « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre », annonçant un ouvrage « clin d’œil à Proust » « qui devrait sortir au mois de novembre », tous les proustiens de Charmoy-City, et ils sont légion, trépignent dans l’expectative….

     Pour les faire patienter nous leur proposons d’écouter une interview de Proust donnée au journal Le Temps le 13 novembre 1913, il y a donc 105 ans !

https://www.youtube.com/watch?v=dhoqSH-VPaQ

            Espérons que nous n’attendrons pas 107 ans avant la sortie du « clin d’œil à Proust » ! En effet, la livraison était initialement  prévue pour le 5 novembre  dernier (voir décision N° 32-2018 du 14 mai 2018 dans PVCM du 18 juillet 2018).

    Il est vrai que l’article du 1er octobre précisait : « C’est l’histoire d’un auteur qui tombe en panne ».  Souhaitons quand même que la réalité ne vienne pas, pour le coup, dépasser la fiction !

    Soyons en certain, les commanditaires de l’ouvrage ne manqueront pas de nous rassurer lors de la prochaine séance du conseil municipal !

       Dans notre précédent numéro de cette série nous avions présenté des images du passé de notre cité fixées par la photographie et que Marcel Proust, plausiblement, aurait pu découvrir au naturel et en passant, de la fenêtre de son compartiment, dans le train qui le conduisait vers Venise en 1900 sur les traces de Ruskin.

     On peut affirmer en revanche sans se tromper que Proust n’est jamais descendu en gare d’Auxonne et que la berline à cheval de l’Hôtel du Grand Cerf qui venait prendre les voyageurs en gare ne l’a jamais conduit au centre-ville.

        Pourtant, si tel avait été le cas on peut supposer qu’il serait venu visiter notre église Notre-Dame.

     Affirmation gratuite de notre part ? Que nenni !  Nous vous en ferons céans la preuve.

   Amateur d’art religieux et traducteur de La Bible d’Amiens (John RUSKIN,  La Bible d'Amiens, Traduction, notes et préface par Marcel Proust, Paris, Société du "Mercure de France", 1904), Proust est en effet bien connu pour la passion dont il témoigne pour l’architecture médiévale en général et pour les cathédrales gothiques en particulier.

  En attestent ses nombreuses visites de monuments, et sa lecture assidue de l’ouvrage d’Émile Mâle L'art religieux du XIIIe siècle en France.

    Dans sa préface à sa traduction de La Bible d’Amiens, il évoque dans plusieurs passages sa visite  à la Vierge Dorée au portail de la cathédrale :

     « Puis, étant trop près du portail pour en voir l’ensemble, je revins sur mes pas, et arrivé à la distance qui me parut convenable, alors seulement je regardai. La journée était splendide et j’étais arrivé à l’heure où le soleil fait, à cette époque, sa visite quotidienne à la Vierge jadis dorée et que seul il dore aujourd’hui » (page 23)

    « Telle qu’elle est avec son sourire si particulier, combien j’aime la Vierge Dorée, avec son sourire de maîtresse de maison céleste ; combien j’aime son accueil à cette porte de la cathédrale, dans sa parure exquise et simple d’aubépines » (page 26)

    Alors pourquoi ne pas imaginer, même si elle n’a pas réellement eu lieu, une visite de Proust à  notre église Notre-Dame et à la Vierge au raisin.

     Et cela même au risque que notre premier magistrat, à présent immortalisé par un cliché de presse sur lequel il désigne cette magnifique statue, vienne taxer encore une fois notre propos de  « divagation » !

CHARMOY-CITY : ON A DES MERVEILLES À VOUS MONTRER - du 02 novembre 2017

   Et pourtant, qui pourrait prétendre voir une quelconque « divagation » dans notre rêverie associant un grand écrivain à l’un des fleurons de notre patrimoine, dans le même temps où un article en pleine page paru dans Le Bien Public du 1er octobre dernier  et intitulé : « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre », propose un « clin d’œil à Proust » ?

    La référence « clin d’œil » et le détournement à des fins de communication des artistes du temps passé et de leurs œuvres est d’ailleurs l’un des poncifs communicationnels de notre temps.         

       L’an dernier, à l’occasion du vingtième anniversaire de son  grand ménage annuel, la publicité d’une grande enseigne n’avait-elle pas tapissé les murs du métro de variantes « poubellisées » de sept œuvres impressionnistes signées Manet, Degas, Courbet, Seurat, Bazille et Millet que l'illustrateur britannique Martin Hargreaves avait détournées en les "salissant" de sacs plastiques, de canettes, de mégots.

   Avouons qu’il nous est arrivé à l’occasion d’user, nous aussi certes assez grossièrement, du procédé, mais à titre prophylactique, homéopathique et pédagogique.

     Car il y a certainement d’autres activités plus formatrices à proposer à la jeunesse qu’un ramassage annuel des papiers sous le slogan ronflant d’une bannière publicitaire !

CHARMOY-CITY : UN GRAND MÉNAGE QUI N’AURA PAS FAIT LA UNE- du 08 octobre 2018

     En attendant, Claudi, à peine refermé le recueil Les Trophées d’Hérédia, dévore La Bible d’Amiens (dans la Somme) et La Recherche. Il en est au tome 6, intitulé Albertine disparue.

https://www.youtube.com/watch?v=-Jhxbo5I8q4

   Dans ce volume, il a fait connaissance avec le très aristocratique maréchal-des-logis Robert de Saint-Loup et avec son capitaine, le Prince de Borodino.

    Sa carte insoupçonnée de Robert à Marcel fait déjà le buzz chez les delcampistes amateurs de cartes postales.

 https://www.youtube.com/watch?v=2O94Z1_wlqo

 

Flash dernière :  Le dernier numéro de notre Inf'Auxonne préféré a été enfin mis en ligne hier.

    Ombre au tableau,  la politique de portion congrue de l’expression à 330 caractères vient de susciter, dans le même temps, la publication d’un tract en forme de constat par le groupe Une Dynamique pour Auxonne.

   Est-il prématuré de considérer ce texte sur papier couché A4 recto-verso comme le premier tract de la pré-campagne pour les municipales de 2020 ?  L’avenir nous le dira…

     Quant à la page facebook de nos passionnés, une léthargie irrépressible semble s’en être emparée  depuis que la guinguette a fermé ses volets début septembre. Rien de neuf depuis, à l'heure où nous publions

CHARMOY-CITY : LA GUINGUETTE FERME SES VOLETS - du 01 septembre 2018

    Le conseil municipal de mardi prochain 20 novembre sera-t-il enfin l’occasion d’un réveil avant la trêve des confiseurs ?

    À moins que les échos du clairon de l'Armistice ne viennent prolonger l'atonie chronique des séances d'un rite pour lequel le public ne se déplace même  plus depuis belle lurette !!

Charmoy-City, la carte insoupçonnée de Robert à Marcel

Charmoy-City, la carte insoupçonnée de Robert à Marcel

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 novembre 2018  (J+3619 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 07:26

CHARMOY-CITY : PETIT CLIN D’ŒIL À ALFRED DE MUSSET - du 12 novembre 2018 (J+3617 après le vote négatif fondateur)

         Après cette semaine de commémoration, ses tranchées, ses marmitages, ses gueules cassées, sa cloche des gaz tintant dans la tranchée où l’on retient déjà son souffle avant de passer le masque, permettez-nous, pour respirer un peu, d’aller faire enfin un petit tour avec Musset.

        Avouez que nous l’avons bien mérité et Claudi aussi qui, de son côté, comme vous l’aurez remarqué, n’a jamais manqué, dans nos derniers articles, d’enrichir sa palette en bleu horizon, et même en rouge garance !

CHANTECLER A RALLUMÉ LA FLAMME DE LA PETITE LAMPE DE TRANCHÉE - du 10 novembre 2018

       Oui en rouge garance ! Car « le pantalon rouge, c’est la France » !

       C’est du moins ce que déclarait en substance le radical Clémentel, rapporteur du budget de la guerre en 1911 au moment du débat pour l’adoption de la tenue réséda (vert-pâle tirant sur le jaune), option qui suivait la tendance  des grandes armées du monde à adopter des tenues plus discrètes :

« […] En cherchant à rendre moins visibles, moins brillant nos uniformes actuels, on a donc dépassé le but. Faire disparaître tout ce qui est de couleur, tout ce qui donne au soldat un aspect gai, entraînant, rechercher des couleurs ternes et effacées, c'est aller à la fois contre le goût français et contre les exigences de la vie militaire.

Enfin sans être conservateur à outrance, il est permis de penser que cette habitude qu'à notre œil des uniformes actuels a son importance. Le pantalon rouge a quelque chose de national. […]. » 

https://rosalielebel75.franceserv.com/reforme-uniforme.html

 

 — Tu joues les prolongations Chantecler en écoulant tes surplus militaires. La signature de l’Armistice a fêté ses cent ans. Alors, le singe, le riz au chocolat, le rata, les feuillées, les cagnas, nous on en a eu not’ comptant, c’est fini, tu comprends ! On veut respirer maintenant !!

 —  D’accord, les braves ! Allons donc faire un petit tour avec Musset sous les frondaisons du poumon de la région.

— Les frondaisons du poumon de la région ? Comment qu’tu causes Chantecler !! Explique-nous un peu !

— Les frondaisons, disons c’est ce qui manque à une forêt quand elle est sur le front et que sous le feu des canons, il ne reste plus que les troncs ! Vous pigez les poilus ?

— Toi, t’es un bon, mon colon ! Et le poumon de la région alors ?

— Le poumon de la région ? Ce n’est pas une pièce d’un quelconque atlas d’anatomie topographique, c’est tout bonnement, de notre forêt, le nouveau nom.

   Aller faire un tour sous les frondaisons du poumon de la région, c’est donc tout bonnement faire une balade dans la Crochère, pépère ! Ça t’en bouche un coin mon lapin !

CHARMOY-CITY, UN DISCOURS QUI NE MANQUE PAS D’AIR - du 06 octobre 2018

 —   D’accord pour la balade en forêt, mais pourquoi Musset ?

 — C’est juste que le bon Alfred n’est pas très vaillant du côté poumon et une cure de bon air serait fort salutaire au poète poitrinaire !

     Et puis, après Victor Hugo, Péguy, Huysmans et Houellebecq, Heredia, j’en passe et des meilleurs, n’est-il pas normal – après tout, pas de jaloux ! –  d’inviter ce bon Alfred de Musset (1810-1857) dans votre blog préféré ?

    Et tant pis pour ce grincheux qui marmonnait l’autre jour en me lisant : « Chantecler, on y comprenait déjà rien et à présent, ça se prétend littéraire ! C’est plus Chantecler, c’est Lagarde et Michard ! »

    Et Proust alors, ce cher Marcel qui souffre pourtant d’un asthme tenace, il n’a pas droit, lui, à une petite excursion sous les frondaisons du poumon de la région ?

    Patience, il est parti pour l’instant avec maman dans le Paris-Venise ! Mais il reviendra incessamment du côté de Charmoy-City, c’est promis mes amis. 

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (4)- du 08 novembre 2018

    Alors, profitons-en les enfants, en cet été de la Saint-Martin, où le saint ne trouve plus d’amateur pour la moitié de son manteau, tellement il fait chaud mon coco ! Passons avec Musset, en chemisette et en forêt, un bon moment revitalisant !

    Je n’entrerai pas dans le détail à propos de la vie et de l’œuvre de Musset, cet être fin et sensible qui conjurait sa dépression par une dipsomanie irrépressible. Dipsomanie ?! En clair il aimait la chopine… et Georges Sand qui l’aima – pas la chopine, Musset ! – aima aussi Chopin.

    Mais, il nous faut bien vous l’avouer, la raison essentielle de la présence de Musset, c’est une raison utilitaire !

     Elle va nous permettre de terminer sur une note originale notre lecture commentée du dernier Inf’Auxonne, commencée il y a quelque temps et laissée depuis en plan !

CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018

    .Assez fastidieuse à vrai dire cette lecture !  Pour le commentaire, je te laisse juge cher lecteur !

       C’est sans doute pour cela que le magazine n’est toujours pas mis en ligne !

    Mais revenons-en à Musset.

    De Musset, chacun connaît On ne badine pas avec l’amour ! Moins connue cependant est cette œuvrette, écrite une dizaine d’années plus tard en 1845 et intitulée Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée.

   Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée est un badinage mondain en un acte entre un comte plutôt timide et une marquise encore jeune, veuve en mal de remariage, et diablement futée. Moralité : la marquise « emballe » le comte de main de maître.

     Ce que résument à elles seules ces quelques répliques en fin de pièce :

« La marquise.

Je vais vous dire deux proverbes : le premier, c’est qu’il n’y a rien de tel que de s’entendre. Par conséquent, nous causerons de ceci.

Le comte.

Ce que j’ai osé vous dire ne vous déplaît donc pas ?

La marquise.

Mais non. Voici mon second proverbe : c’est qu’il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. Or, voilà trois quarts d’heure que celle-ci, grâce à vous, n’est ni l’un ni l’autre, et cette chambre est parfaitement gelée. Par conséquent aussi, vous allez me donner le bras pour aller dîner chez ma mère. […]. »

 (Alfred de Musset, Œuvres complètes, Paris, Charpentier, 1888, tome V. Comédies, III, p. 94)

     Revenons maintenant à notre Inf’Auxonne et imaginons notre Marquise, interrompant un instant la lecture de son Magasin pittoresque pour se plonger passionnément dans celle de notre revue municipale…

       La lectrice avisée ne manquerait pas de remarquer les dernières lignes de l’article « Déploiement de barrières d’accès » en dernière page:

« Ces barrières pivotantes (et non levantes) installées aux extrémités des sommières permettront de rendre la forêt plus sûre et plus propre.

Attention, le fait qu’une barrière soit ouverte n’impliquera pas que l’accès soit autorisé. Un panneau sera installé sur un poteau fixe, restant visible une fois la barrière levée [N.D.L.R. Chantecler ; pas facile sans doute de lever une barrière « pivotante (et non levante) »]. Enfin, certaines barrières resteront ouvertes afin de permettre aux exploitants d’accéder à leurs parcelles »

    Gageons alors, qu’elle vous prendrait bien vite le rédacteur par le bras pour clarifier tout cela !

     Dans le même registre de la porte ouverte ou fermée, voire ouverte et fermée, ce petit passage de la Tribune libre de nos « passionnés » n’est pas mal non plus : « Cette première phase [N.D.L.R. Chantecler : de la revitalisation] est en cours, même si pour l’instant les travaux ne sont pas lancés. Nous en sommes à la phase de l’étude d’impact, financier et environnemental, qui est absolument nécessaire si nous ne voulons pas engager des dépenses non productives. »

    Pourtant, il y a un an, dans le grand article du Bien Public du 12 octobre 2017, intitulé « AUXONNE POLITIQUE Promesses prudentes pour maire… prudent » on pouvait lire en bas de la première page à propos de la revitalisation du centre-bourg :

« « Le démarrage des travaux est prévu pour 2018 », assure le maire »

Aux dernières nouvelles notre premier édile nous apprend, dans un article intitulé «  Trois questions à Raoul Langlois », publié dans  le dernier Hebdo 39 n° 322 du 29 octobre,  que « les travaux débuteront rue Thiers à l’automne 2019 ». Autant dire en 2020 !

      Valse-hésitation ? Vague à l’âme préélectoral ? Il va falloir que vous mettiez encore une fois les pieds dans le plat, Madame la Marquise !

https://www.youtube.com/watch?v=T5WdpSPeQUE

Charmoy-City, culture, bientôt un spectacle Musset en forêt

Charmoy-City, culture, bientôt un spectacle Musset en forêt

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 novembre 2018  (J+3617 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 07:52

CHANTECLER A RALLUMÉ LA FLAMME DE LA PETITE LAMPE DE TRANCHÉE - du 10 novembre 2018 (J+3615  après le vote négatif fondateur)

      « Avant la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l’année », selon l’expression de Churchill plus que jamais à l’ordre du jour, je voudrais vous présenter, comme promis, la fumeuse petite lampe à huile de tranchée que j’ai dégottée à la « bourse aux souvenirs » de dimanche dernier à la Salle du Vannois.   

CHARMOY-CITY : LE BALADIN DE LA BOURSE ET SA LAMPE MERVEILLEUSE - du 06 novembre 2018

   Claudi  a mis l’objet en scène dans sa composition du jour. Permettez-nous de vous le décrire avec quelques détails:

    À noter d’abord que la facture grossière de l’objet signe son caractère d’authentique objet de tranchée.

    Le corps pyriforme a été réalisé à partir d’éléments de feuille de  laiton prise sur des douilles d’obus et assemblés par soudure à l’étain.

    Les organes de préhension, une anse de panier et une petite poignée, sont façonnés dans des tronçons de ceintures d’obus en cuivre rouge récupérées sur des obus tirés et tombés au sol comme en témoignent les rayures hélicoïdales qu’elles portent.

     Ces rayures permettent d’identifier le type du projectile : obus de 77 allemand pour l’anse et obus de 75 français pour la poignée. Un rapprochement franco-allemand avant l’heure, auquel n’a sûrement pas pensé l’artisan de tranchée qui a fait avec les moyens du bord !

    Les extrémités des ceintures,  soudées au corps en laiton, sont aplaties, façonnées et gravées grossièrement en forme de feuilles de chêne, motif très couramment utilisé.

    Profitant d’un répit, le combattant sous la lampe, sans doute un chef de section, normalien peut-être comme Maurice Genevoix, l’auteur remis en lumière de Ceux de 14, écrit à « sa chère Hélène ».

    À portée de lecture, un numéro de l’Illustration de février 1910 consacré à Chantecler, la célèbre pièce d’Edmond Rostand dont le titre, est notre emblème et notre mascotte.

    Le chef de section n’a pas apporté le magazine dans sa cantine et c’est sans doute un de ses subordonnés plein d’attention et de respect pour son chef, et qui connaît ses goûts, qui l’a ramassé pour lui dans l’immense vide-greniers de la zone de front dévastée, séduit – qui sait – par la fière image du coq.

   Avec cet article se termine notre contribution originale aux commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918.

   Nous reprendrons dès la semaine prochaine notre diffusion d’informations relatives à la zone du Charmoy,

CHARMOY-CITY : LA « REVITALISATION DE LA RUE DU CHARMOY »  EN BONNE VOIE - du 31 octobre 2018

      Ainsi que  la série de nos sept réflexions proustiennes dont quatre ont déjà été publiées.

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (4)- du 08 novembre 2018

Instant de paix dans la cagna à la lumière de la lampe

Instant de paix dans la cagna à la lumière de la lampe

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 novembre 2018  (J+3615 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 06:08

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (4)- du 08 novembre 2018 (J+3613 après le vote négatif fondateur)

     Bien conscient de l’impatience de nos lecteurs proustiens à connaître la suite de notre série « De Combray à Charmoy-City », nous renvoyons à notre prochaine édition  la publication de notre article consacré à la lampe à huile de tranchée.

     La lanterne magique de Combray, objet des rêveries du jeune Proust, aura donc volé la politesse au lumignon de la grande Guerre !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

    Avec les trois premiers articles déjà parus de cette série, nous aurons proposé à nos lecteurs, dans l’esprit de notre blog, une synthèse documentaire de l’information ouverte concernant la genèse et l’évolution d’un  projet d’ouvrage photographique qui paraîtra bientôt « avec approbation et Privilège du Roy » et dont la livraison était d’ailleurs prévue pour le 5 novembre  dernier (voir décision N° 32-2018 du 14 mai 2018 dans PVCM du 18 juillet 2018 en extrait PDF ci-dessous ).

    « Avec approbation et Privilège du Roy » ! Tu divagues Chantecler ! Que vient faire ici  ce terme incongru d’Ancien Régime dans notre démocratie participatatatative ??

     Pas d’accord, moi je trouve que cette expression « Avec approbation et Privilège du Roy » peut conférer à un ouvrage fraîchement arrivé sur la table du  libraire une inimitable patine antiquaire et une forte charge patrimoniale.  À Charmoy-city, comme à Paray-le-Monial !   

    L’Ancien Régime est mort, c’est vrai.

    Vivent le régime végane, le régime sans gluten, et autres régimes à bien vivre qui font l’objet de centaines de livres, mais il se trouve quand même que, toujours, le bon plaisir  du prince coulera de beaux jours.

    Comme nous l’avons déjà bien précisé, notre travail documentaire ne doit être considéré en aucun cas  comme une critique avant la lettre du contenu de l’ouvrage.

     Notre choix fortuit d’emprunter à l’auteur  son idée de « clin d’œil à Marcel Proust » (Cf. Le Bien Public du 1er octobre) n’était que l’occasion rêvée de fuir un instant les réalités de Charmoy-City dans une libre échappée vers le monde de Combray…

     Une échappée,  un peu risquée peut-être, mais tellement stimulante ! Le lecteur jugera…

     N’avons-nous pas déjà tenté, dans une rêverie hugolienne, une libre échappée vers le monde marin de Guernesey ?

CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018

     Et encore très récemment, n’avons-nous pas fait un petit bout de de chemin avec Péguy et Huysmans ?

CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (1) - du 29 octobre 2018

    Et nous envisageons encore d’autres promenades littéraires …

    Foin de digressions ! Il est temps de revenir Du côté de chez Swann

    Mais, auparavant, il nous reste à clore notre recension de l’article  paru dans Le Bien Public le 1er octobre dernier sous le titre : « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre »

    L’article, par la voix du photographe, résume  fort bien la genèse du projet.

     « J’ai habité ici [N.D.L.R. Chantecler : ici à Auxonne] en 2001. […] À l’époque j’avais déjà l’ambition d’écrire un livre mais plus axé sur le patrimoine, comme celui que j’avais réalisé sur la ville de Choley [N.D.L.R. Chantecler : en fait Cholet]. Puis j’ai déménagé. De retour dans la région, j’ai retrouvé l’année dernière un classeur plein de diapositives d’Auxonne.  Je les alors proposées à Nathalie Roussel, adjointe chargée de l’urbanisme et du développement économique, et conseillère régionale, car je fais également des photos pour le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. C’est là qu’elle m’a proposé de reprendre mon projet d’ouvrage mais en incluant cette fois un aspect plus humain. »

    C’est de la rencontre bisontine d’un photographe et d’une conseillère régionale qu’est donc né le projet dont il fut décidé par la suite que le texte serait écrit par un auteur bisontin.

     C’est donc « dans la boucle », au cœur de « Besançon vieille ville espagnole » comme aurait dit ce cher Victor, qu’est né, comme Victor mais encore Proudhon, le projet !

     Laissons parler, toujours dans le même article, les deux acteurs initiaux :

    Le photographe d’abord : « L’idée était également de casser l’image de la ville […] faire l’inverse d’une caricature. Auxonne a parfois mauvaise presse »

   Il est permis de trouver l’image audacieuse dans sa résonance iconoclaste…

   Remarquons au passage qu’une récente tentative de nos édiles de remédier à « cette mauvaise presse » avait pu nous paraître quelque peu contreproductive tant au plan  textuel qu’iconographique. Il arrive en effet que le « choc des photos », de certaines photos du moins,  finisse par casser pour de bon la plus belle des images, fût-elle de pierre…

CHARMOY-CITY : ON A DES MERVEILLES À VOUS MONTRER - du 02 novembre 2017

    Ce coup d’essai ne fut certes pas un coup de maître, mais nous sommes certain que le talent confirmé et reconnu du photographe de l’actuel  projet saura nous faire oublier promptement, comme aurait dit Lénine, cette « maladie infantile » de la promotion balbutiante de l’image de notre ville.

    Laissons maintenant la parole à notre conseillère régionale qui, à la différence du photographe, ne fut pas étrangère, loin de là, au premier essai de « promotion balbutiante de notre ville ».        

     Elle déclare à propos du projet actuel : « Nous voulions changer l’image de notre ville et mettre en avant ses richesses patrimoniales, culturelles, associatives, mais aussi pour que les personnes se la réapproprient ».

    En attendant, c’est le plus souvent leur image, que nos édiles mettent régulièrement en vedette sur les photos de presse en s’appropriant l’espace médiatique.

    Un bon portrait en forêt des Crochères, « dans le poumon de la Région », c’est une bouffée d’oxygène pour les élections qui s’amènent.

 LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY  - du 4 août 2018

   Un bon cliché au sommet de la Tour de l’église, c’est presque une réélection promise !

CHARMOY-CITY : LES 169 MARCHES - du 29 août 2018

   Voilà un usage de la photo qui n’est pas rare dans nos journaux…

 

    Au fait, puisque nous parlons de photo et pour en revenir à Proust Du côté de chez Swann il peut être intéressant d’en revenir au texte.

    Dans un passage de Du côté de chez Swann, Marcel nous expose l’opinion de sa grand-mère, puis la sienne propre à propos de photographie.

     Chantecler vous propose de partager cette lecture

(tome 1 de l’édition de la Pléïade, pp. 39-40)

   Selon Marcel Proust, de « simples photographies » peuvent donner de la réalité d’un lieu (Venise dans le texte cité)  une idée beaucoup plus exacte, qu’une représentation artistique, fût-elle de la main du Titien.

   Nous ajouterons pour notre compte qu’il est certain que de « simples photographies », sans nécessairement d’heureux élus au premier plan, peuvent donner de la réalité d’un lieu (Charmoy-City dans notre cas)  une idée beaucoup plus exacte, que de grands discours pré-électoraux.

   À propos d’images, Claudi me soutient que Marcel Proust, en voyage, serait déjà passé chez nous. Sa rétine à défaut de la plaque photo de son appareil aurait donc saisi des images de nos parages.

    Vérification faite, Claudi a raison. Le train de Marcel Proust à destination de Venise passa sur notre pont du chemin de fer enjambant la Saône au printemps, puis à l’automne 1900.

    Son illustration du jour nous restitue les images que Marcel a pu découvrir de son compartiment au moment où le train, roulant vers l’Italie, empruntait le pont de fer alors plus bruyant qu’aujourd’hui, dans un fracas métallique.

     Dommage qu’il ait oublié son Pocket Kodak !  

 

Proust découvre la future Charmoy-City

Proust découvre la future Charmoy-City

Le barrage sur la Saône tel que Proust put l'apercevoir en 1900

Le barrage sur la Saône tel que Proust put l'apercevoir en 1900

Le Pont de France et le port tels que Proust put les apercevoir en 1900

Le Pont de France et le port tels que Proust put les apercevoir en 1900

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 novembre 2018  (J+3613 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 08:06

CHARMOY-CITY : LE BALADIN DE LA BOURSE ET SA LAMPE MERVEILLEUSE - du 06 novembre 2018 (J+3611  après le vote négatif fondateur)

     Alors que les ultimes commémorations de la Grande Guerre battent leur plein, ou se préparent, sur tout le territoire, est-il vraiment raisonnable d’afficher un titre aussi futile !

    Pardon ! Regardez-y à deux fois quand même avant de jeter la pierre (à fusil) à Chantecler !     

   Aurait-il manqué, comme d’aucuns, d’apporter son écho – et aussi son écot – à la « bourse aux souvenirs », dédaignant ainsi un bien sympathique volet associatif du devoir de mémoire ? Que nenni !…

CHARMOY-CITY : ASSAUT DU FORT DU VANNOIS, LE MESSAGE MÉRITAIT  UN APERÇU - du 03 novembre 2018

     Votre serviteur était  présent dimanche au « Fort du Vannois », où les passionnés de militaria du coin étaient bien là, mais pas nos « passionnés » de la municipalité ! Il est vrai que l’on ne peut être à la fois au four et au moulin mon gros lapin !

      Sûr et certain,  et même s’il n’est pas en photo dans Le Bien Public d’hier, 5 novembre, votre serviteur était bien présent dimanche au « Fort du Vannois », où il a dégotté une fort jolie lampe à huile de tranchée très rustique et authentique qui a éclairé sa journée…et justifie le titre malin de ce matin.

    À propos, Le Bien Public d’hier 5 novembre, triste jour où j’ai pris un an de plus, s’est montré très disert sur l’évènement.

    En publiant d’abord un article intitulé : « AUXONNE SOCIÉTÉ Militaire pendant quarante ans, il exposait ses souvenirs ». Ajoutons que notre sympathique colonel, comme le démontre la photo, exposait sans cérémonie et en toute bonhomie !

     Le Bien Public présentait en outre un diaporama en ligne sur lequel j’ai bien reconnu deux passionnés dijonnais de militaria : Michel et Ferjeux…que le Tout-Dijon du milieu des collectionneurs connaît bien !

    Pour citer l’article du Bien Public : les organisateurs de cette  « bourse aux souvenirs » avaient donc tout fait « pour accueillir au mieux les exposants et visiteurs passionnés de tout ce qui touche au monde militaire en général » mais, vous me croirez si vous voulez, je n’y ai pourtant croisé aucun élu « passionné » de la municipalité ! Bien que ce fût un dimanche ! Ils étaient sans doute à la tâche !

CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018

     Claudi de son côté, comme vous l’aurez remarqué, n’aura pas manqué d’enrichir sa palette en bleu horizon, et même en rouge garance !

       Car, comme vous le savez : « Le pantalon rouge, c’est la France » !

CHARMOY-CITY : SALLE DU VANNOIS, UN SOUVENIR INÉDIT DE 2014... QUI NE SERA PAS A LA BOURSE - du 04 novembre 2018

« Le pantalon rouge, c’est la France » !

       C’est du moins ce que déclarait en substance le radical Clémentel, rapporteur du budget de la guerre en 1911 au moment du débat pour l’adoption de la tenue réséda (vert-pâle tirant sur le jaune), option qui s’alignait sur la tendance des grandes armées du monde à adopter des tenues plus discrètes. Voilà un extrait de son rapport :

« […] En cherchant à rendre moins visibles, moins brillants nos uniformes actuels, on a donc dépassé le but. Faire disparaître tout ce qui est de couleur, tout ce qui donne au soldat un aspect gai, entraînant, rechercher des couleurs ternes et effacées, c'est aller à la fois contre le goût français et contre les exigences de la vie militaire.

     Enfin sans être conservateur à outrance, il est permis de penser que cette habitude qu'à notre œil des uniformes actuels a son importance. Le pantalon rouge a quelque chose de national. […]. 

      Nous avons des préoccupations plus graves et nous avons le devoir de vous demander si la couleur réséda élèvera le moral de notre armée. Or il est à prévoir que le soldat finira par s'exagérer le danger contre lequel on veut le protéger. S'il voit ses chefs eux- mêmes lui donner le moyen de se dissimuler, l'obliger pour ainsi dire à disparaître du terrain de combat, il aura une tendance à continuer cette dissimulation par des moyens plus énergiques... Il ne faut pas apprendre à se cacher à un soldat auquel l'amour propre, le désir de paraître, de se distinguer font accomplir des prodiges. […]

     Le ministre de la guerre semble avoir partagé nos opinions et être entré dans la voie que nous traçons. Répudiant le réséda universel, il a manifesté sa volonté de conserver le pantalon rouge qui n'est d'ailleurs pas la partie la plus visible de notre uniforme. »

https://rosalielebel75.franceserv.com/reforme-uniforme.html

     Cette lecture suffit à mesurer l’écart de mentalité qui nous sépare de la société française des années 1910 et la difficulté de concevoir certaines réalités d’alors.

     Tout comme la société de 2110 aura sans doute du mal à concevoir les « pantalons rouges » des années 2010 qui obnubilent notre vision de l’avenir et sur lesquels, ne prétendant pas être visionnaire, je renoncerai à mettre des noms.

     Arrête ton char Chantecler ! On ne peut pas dire que tu nous éclaires ! Et ta lampe alors ?  Ta lampe à huile de tranchée éclairante ?

    Promis, juré ! Je vous en parlerai en détail dès la prochaine fois !

    Et Proust alors, dit la Madeleine ? Patience, il repassera bientôt chez nous, il a d’ailleurs déjà réservé un compartiment avec maman dans le Paris-Venise ! Et la ligne passe chez nous ! Waouhhh !!!

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (3)- du 23 octobre 2018   

     Claudi a fait une petite fleur (au fusil) pour les amateurs de Proust. Une photographie qu’il a trouvée sur le net et qu’il a colorisée pour vous !                                                    

      Saviez-vous, comme l’indique Wikipédia se référant à Jean-Yves Tadié, que Proust devançant l'appel, avait accompli son service militaire en 1889-1890 (à 18-19 ans)  au 76e  régiment d'infanterie à Orléans  et qu’il en gardait un souvenir heureux.

     Un blog que nous commençons à bien connaître précise : « Proust a été incorporé en 1889 au 1er bataillon de la 2e compagnie [N.D.L.R. Chantecler : nous pencherions plutôt, dans un ordre logique, pour la 2e  compagnie du 1er  bataillon ] du 76e régiment d’infanterie à la caserne Coligny »

https://lefoudeproust.fr/2018/02/jai-service-militaire/

     Les amateurs de militaria remarqueront que Marcel porte un shako de l’ancien modèle 1867 et non le légendaire képi réglementaire Mle 1884, encore en vigueur en 1914 et devenu aujourd’hui inabordable sur le marché. Claudi a son idée là-dessus…

http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t74289-tunique-infanterie-mdle-1867

   En 1914 Proust avait 43 ans et une santé fragile, il ne fut donc pas mobilisé, mais vécut néanmoins très douloureusement les années de guerre et les deuils qu’elles occasionnèrent autour de lui.

    Tous Passionnés par les anniversaires de la Grande Guerre, n’oublions pas pour autant les petites guerres épicières de notre temps dans lesquelles des héros « discrets » autant qu’empressés, « partent au feu » pour la plus grande gloire des grandes enseignes et pour la revitalisation de leurs centres -bourgs…

       Tous ces héros très écolos qui, à défaut de nettoyer la tranchée, « nettoient la nature » à qui ça fait une belle jambe !

ALBUM-« PARTIR AU FEU ! »

 

Charmoy-City, de la recherche du temps perdu à la Bourse aux souvenirs

Charmoy-City, de la recherche du temps perdu à la Bourse aux souvenirs

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 novembre 2018  (J+3611 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 08:51

CHARMOY-CITY : SALLE DU VANNOIS, UN SOUVENIR INÉDIT DE 2014... QUI NE SERA PAS A LA BOURSE - du 04 novembre 2018 (J+3609 après le vote négatif fondateur)

     L’heure est aux souvenirs.

https://www.youtube.com/watch?v=eB7HI2n0MgY  

    Plus que jamais, le souvenir est une valeur cotée en bourse. Chers lecteurs, comme votre serviteur, je suis certain que vous ferez un tour aujourd’hui à la « bourse aux souvenirs » de la Salle du Vannois.

CHARMOY-CITY : ASSAUT DU FORT DU VANNOIS, LE MESSAGE MÉRITAIT  UN APERÇU - du 03 novembre 2018

     Sur la grande bourse aux infos de facebook, Claudi a glané pour vous un souvenir de 2014 que commémorait pieusement l’un des initiateurs de la rénovation de la Salle du Vannois.

     Les moyens mis en œuvre dans cette rénovation ont visiblement dépassé toutes les estimations de notre « initiateur ». Effet papillon !

Charmoy-City, des souvenirs qui ont la cote

Charmoy-City, des souvenirs qui ont la cote

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 novembre 2018  (J+3609 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Brèves
3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 11:13

CHARMOY-CITY : ASSAUT DU FORT DU VANNOIS, LE MESSAGE MÉRITAIT  UN APERÇU - du 03 novembre 2018 (J+3608 après le vote négatif fondateur)

     Le Bien Public de ce matin titre « AUXONNE MÉMOIRE La Confrérie facétieuse monte au front ».

       Le Kronprinz aurait ajouté : « pour une guerre fraîche et joyeuse ». Mais, pour les poilus, le Kronprinz, fiston du Kaiser, n’était qu’un grand dadais !

      En attendant l’assaut, le message du Bien Public, laisse planer un doute puisqu’on y lit successivement dans l’article cité :

« Dans cette optique, vendredi, la Confrérie facétieuse proposera une bourse aux souvenirs militaires à la salle du Vannois »

 « Bourse aux souvenirs militaires, dimanche 4 novembre à la salle du Vannois à Auxonne »

     Dans l’abri de Claudi, un artiflot télégraphiste du 8ème RAC s’en est alarmé !

     D’autant plus qu’il n’y avait aucune info à ce propos sur le site officiel de la division à Charmoy-City (Secret défense sans doute) !

       C’est bien entendu demain dimanche qu’il fallait lire et qu’aura lieu la « bourse aux souvenirs » de 8 heures à 15h30 !

     En passant, d’autres souvenirs d’une bien petite guerre épicière…

CHARMOY-CITY : GRANDE GUERRE ET petite guerre épicière - du 27 octobre 2018

ALBUM-« PARTIR AU FEU ! »

Charmoy-City, un ordre du jour qui laisse le poilu perplexe

Charmoy-City, un ordre du jour qui laisse le poilu perplexe

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 novembre 2018  (J+3608 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 06:18

CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (2) - du 02 novembre 2018 (J+3607  après le vote négatif fondateur)

   Les premiers pas de notre « petit tour sur la grand foire » ont enthousiasmé nos lecteurs.

CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (1)

     Après une interruption, liée au scoop d’un tout récent « projet de revitalisation de la rue du Charmoy » auquel nous avons dû consacrer notre dernier article d’avant-hier, notre « petit tour sur la grand foire » reprend aujourd’hui.

CHARMOY-CITY : LA « REVITALISATION DE LA RUE DU CHARMOY »  EN BONNE VOIE - du 31 octobre 2018

            Il reprend avec  un volet historique, volet déjà prévu et qui ne doit donc pas être vu comme un écho aux  aperçus historiques, plus que brefs, de notre premier édile sur l’évènement. Ces aperçus ont été publiés dans Le Bien Public du 30 octobre dernier.       

       Mais avant que de nous suivre dans notre petit périple historique, les amateurs de curiosités pourront toujours, s’ils le souhaitent, en savoir plus sur l’histoire de la rue du Charmoy, une histoire souvent méconnue, mais que Monsieur Langlois doit connaître sur le bout du doigt.

     Il est en effet l’un des acteurs majeurs de l’histoire de cette rue chère à son cœur,  pourtant actuellement sans issue et inconnue du vérificateur d’adresse de La Poste !!

     Une rue qui, parions-le, n’a pas fini de faire parler d’elle !! 

     Et qu’un jour peut-être on rebaptisera – qui sait ? – Avenue Raoul Langlois !

ALBUM RUE DU CHARMOY du 23 octobre 2016

     Mais si vous le voulez bien, passons aux choses sérieuses et à quelques notules historiques sur la foire.

     Dans l’Histoire d’Auxonne au Moyen-Âge (Dijon, 1961) de Pierre Camp, on découvre à la page 42, un paragraphe intitulé « Éveil commercial » dont nous citons une partie :

     « Éveil commercial. Une ville aussi bien située, au croisement d’une artère fluviale et d’une grande route politique et stratégique voit éclore un mouvement commercial. N’eût-elle pas d’industrie propre, elle attire les marchands par son accès commode et la sécurité qu’elle leur assure à l’abri de ses remparts. Auxonne, jusqu’au début du XIVe  siècle n’avait qu’un marché chaque lundi, fréquenté régulièrement par les paysans des environs (A.A. liasse 68). En 1319 le duc Eudes IV dota la ville de deux foires annuelles, l’une fixée au jeudi après l’octave de Pâques [N.D.L.R. Chantecler : les huit jours qui suivent le dimanche de Pâques] et l’autre au jeudi après l’octave de la Saint-Denis [N.D.L.R. Chantecler : fêtée le 9 octobre]; Chacune devait durer trois jours… »

     Une petite remarque en passant, nos lecteurs aurons noté que nous citons nos sources et qu’ainsi nous ne nous prévalons pas d’une quelconque  science infuse. Tel n’est pas toujours le cas de notre magazine municipal préféré, et de ses divers rédacteurs !

UNE HISTOIRE POUR LA RUE DU CHARMOY (1) - du 29 Août 2016

       Autre petite remarque toujours en passant : bizarrement, toutes proportions gardées, et dans un tout autre style, concernant il est vrai une tout autre époque, les premières lignes de ce paragraphe « Éveil commercial », évoquant la position privilégiée de notre cité sur les voies de communication, peuvent rappeler d’autres  lignes d’un tract, ne datant certes pas du Moyen-âge, mais néanmoins d’âge vénérable, relatif à la première tentative d’ascension cantonale de notre premier édile.

     Amateurs d’archives et de vieux papiers plongez dans le siècle passé !

    

     Il y eut certes, plus proche de nous, une deuxième tentative. Mais hélas cette tentative ne moussa que par le nombre de voix obtenues : 1664 !

    Nombre qui ne permit pourtant pas à l’arrogant postulant d’emporter le fauteuil si tentant, même si ce postulant y mit, avec l’appui de l’un de ses actuels colistiers, naguère commis à l’affichage luron et à la fondation d’association bidon,  sa zone du Charmoy en promo et en  tête de gondole !

     Petite collection de partitions édifiantes de notre chanteur de Charmoy !

   Mais, après ce coq-à-l’âne incongru revenons à notre propos.et quittons la foire aux Vieux papiers de la Porte de Champeret pour en revenir à notre bonne vieille foire d’Auxonne ! 

   L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1862) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 319, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. Arrêté par M. le Préfet le 31 juillet 1850 et approuvé par le ministre de l’agriculture et du commerce le 3 septembre suivant et par des décrets postérieurs.»

   On lit en page 320 : « Auxonne. 16 mars, 20 juin, lundi après le 1er dimanche de septembre, 3e lundi d’octobre, 22 décembre. »

 

    L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1880) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 426, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. Dressé en exécution de l’arrêté préfectoral du 16 juin 1876 »

   Sur cette même page 426 on lit : « Auxonne.  Le 1er vendredi de chaque mois, à part le mois d’octobre et le 3e lundi d’octobre. »

 

   L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1887) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 454, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR » 

 Sur cette même page 454 on lit : « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le premier vendredi de novembre. »

  

L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E.Jobard, 1900) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 471, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. »

   Sur cette même page on lit: « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le dernier lundi d’octobre . »

   Les mêmes dates sont retrouvées en page 470 de l’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, Jobard, 1912) par Charles ROYER avec une précision supplémentaire.

  « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le dernier lundi d’octobre (8 jours). »

    Conclusion : Cette revue des annuaires permet d’affirmer que c’est en 1900 ou aux approches de 1900 que la date de la grand foire d’Auxonne a été définitivement fixée au  dernier lundi d’octobre. 

     Quant aux petites foires mensuelles du 1er vendredi de chaque mois, sortes de marchés du vendredi « enrichis » qui amenaient plus de camelots, l’usage s’en est progressivement perdu autour de l’« entrée dans le  troisième millénaire », pour reprendre un terme pompeux, cher à certaine « tribune libre ».

    Nous aurions aimé émailler notre chronique « foireuse » de quelques documents iconographiques échelonnés dans le temps.  Malheureusement, la recherche en reste encore à faire.

    Cependant, comme toutes les foires traditionnelles connaissent des destins parallèles qui présentent pas mal de similitudes, nous nous rabattrons encore une fois sur la foire de la Saint-André de Chartres, à propos de laquelle nous avons dégotté une petite doc chronologique assez intéressante  que nous empruntons à L’Écho républicain.

     Claudi ajoute pour nous une nouvelle image à la saga du Chevalier Raoul de Vesoul  toujours prêt à « partir au feu » pour la « foire d’en haut »

.CHARMOY-CITY : « FOIRE D’EN BAS » ET « FOIRE D’EN HAUT » - du 30 octobre 2017

 

Charmoy-City : bientôt, là-haut, la halle du troisième millénaire

Charmoy-City : bientôt, là-haut, la halle du troisième millénaire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 novembre 2018  (J+3607 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire