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  • Claude Speranza, Auxonnais
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 00:00

DU BRUIT DANS LANDERNEAU - du 09 OCTOBRE 2014 (J+2121après le vote négatif fondateur)

     Nous écrivions hier :

« Dernière minute : Si l’on en croit certaines rumeurs, une entreprise de l’est aurait tout récemment décommandé les mobiles homes réservés pour son personnel dans un camping local. Cet évènement aurait-t-il par hasard un rapport avec le chantier du Charmoy et, si oui, quelle pourrait bien être la cause de cette annulation et les incidences de cette dernière sur le « rythme soutenu » à venir du chantier ? À suivre … »

      La réponse à nos interrogations ne devait pas se faire attendre. En effet, lors de la séance du conseil municipal d’hier soir, 8 octobre, le maire d’Auxonne a spontanément informé l’assistance d’une suspension du permis de construire concernant le LECLERC. Il a fait mention d’un recours émanant d’un particulier dont il a cité le nom. Toujours selon les propos de notre premier magistrat, ce recours serait fondé sur des insuffisances relatives à des études acoustiques relatives aux nuisances sonores éventuelles du projet.

    Selon toute probabilité, compte tenu notamment du nom du particulier mentionné hier soir publiquement par le maire d’Auxonne, il pourrait s’agir du recours ayant déjà fait l’objet d’un vote (abstention de l’opposition) lors de la séance du conseil municipal du 23 avril dernier ou encore… de ses suites. En ce qui concerne le recours initial, on lit en page 24 du procès-verbal de la séance du 23 avril dernier:

« 24. 2014-98 Autorisation donnée au maire de défendre les intérêts de la Ville devant toute juridiction dans l’affaire Gilles ROCHE c/Commune d’Auxonne

Vu le courrier de la société inter-barreaux « DSC AVOCATS », en date du 24 février 2014, informant le Maire d’un recours en annulation,  exercé auprès du Tribunal administratif de DIJON, à l’encontre de l’arrêté municipal du 23 décembre 2013 accordant à la SARL BOUXDIS un permis de construire N° PC 02103813E0005, l’autorisant à construire un hypermarché à l’enseigne « E. LECLERC » et une galerie marchande avec partie drive et clôture, pour une surface de plancher créée de 11407 m² ;

Vu le courrier du Tribunal administratif de DIJON, en date du 4 mars 2014, communiquant une requête administrative présentée par Monsieur Gilles ROCHE, enregistrée le 20 février 2014 sous le numéro 1400598-1[…] »

   Il est à noter que, dans le dossier d’enquête publique, ainsi que, par la suite, dans le rapport du commissaire enquêteur, le volet acoustique avait été, à plusieurs reprises, évoqué. À l’intention de nos fidèles lecteurs/trices, nous avons fait le point documentaire sur  la question en leur livrant, sans commentaire, les extraits correspondants des documents officiels :

 Dans le « Mémoire en réponse aux questions et observations adressées au maître d’ouvrage par le commissaire enquêteur le 29 juillet 2013 [Inséré dans le dossier le 20 août par le commissaire enquêteur, 12 pages et un bordereau] » la question est déjà évoquée. Dans l’image figurant ci-dessous (page 7 du mémoire), le commissaire-enquêteur pose une question relative à la page 35 de l’« Étude d’impact sur l’environnement » produite par le promoteur. La réponse de ce dernier figure en bas en bleu (italiques)

MémoireDans le  « Rapport du commissaire-enquêteur », partie  « conclusions et avis motivé du commissaire enquêteur », nous avons  surligné les références aux questions acoustiques :

« - Les nuisances sonores

Le dossier d’enquête n’apporte aucun élément permettant d’affirmer que le projet sera, dans ce domaine, conforme à la réglementation en vigueur. Dans ces conditions, il semble indispensable que l’autorité décisionnaire dispose, au préalable, des éléments d’appréciation nécessaires du point de vue acoustique pour éclairer sa décision.

Par ailleurs, lors de la phase d’exploitation du centre commercial, il y aura lieu de réaliser des mesures acoustiques pour s’assurer de la conformité du site par rapport aux impératifs fixés par la réglementation en vigueur. » [Rapport p. 92 partie conclusion]

« Observant toutefois que :

- le dossier d’enquête, assez volumineux, est complet sur la forme mais le fond de certaines parties aurait pu être plus précis et de meilleure qualité, notamment en ce qui concerne les thèmes relatifs au trafic routier, aux mesures acoustiques ou encore aux volumes d’eaux consommés et rejetés,

- les deux registres utilisés ont permis de recueillir 99 contributions consignées directement ou exprimées par courriers annexés qui se répartissent en 58 positions défavorables ou réservées sur le projet et 41 avis favorables,

- le dossier ne comporte pas une analyse détaillée de l’impact sonore du futur centre commercial garantissant que le projet respectera la réglementation en vigueur,

- le site du projet n’est actuellement pas desservi par un service de transport en commun régulier et le maître d’ouvrage n’a pas démontré, aussi bien dans le dossier d’enquête que dans le mémoire en réponse, que ce mode de déplacement pourra être opérationnel à l’ouverture du centre commercial,

- Le dossier d’enquête n’a pas analysé précisément l’impact du projet sur le trafic routier et le mémoire en réponse n’a pas apporté de réponses convaincantes sur ce point,

 émet un AVIS FAVORABLE à la demande présentée le 25 avril 2013 par la SARL BOUXDIS sise rue du Ladhof 68025 Colmar Cedex en vue d’obtenir l’autorisation de construire une surface de plancher nouvelle à usage de commerce supérieure à 10 000 m2 sur le territoire de la commune d’Auxonne (Côte d’Or).

 Avec la réserve suivante :

- Réaliser, préalablement à la délivrance de l’autorisation de construire, une étude acoustique afin de vérifier la compatibilité du projet avec la réglementation en vigueur et proposer, si nécessaire, des mesures destinées à réduire l’impact sonore sur l’environnement, »

[Rapport p. 96 partie conclusion]

  Beaucoup de son, donc, aujourd’hui, mais pour une fois, pas d’image. Ce sera pour la prochaine fois. En attendant, nous restons à l’écoute.

P.S. :   Un journaliste de la région nous ayant manifesté de l’intérêt, ce qui est rare, nous l’en remercions vivement. Nous l’encourageons, à défaut de notre personne, à faire connaître notre blog qui est beaucoup plus passionnant. En citant ses sources, bien entendu !

 

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 Octobre 2014  (J+2121 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Flash-info
8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 00:00

LES BÂTISSEURS DU CHARMOY - du 08 OCTOBRE 2014 (J+2120 après le vote négatif fondateur)    

   Nous commentions, hier, l’article de Philippe Pelletier, intitulé « AUXONNE Hypermarché Leclerc : les travaux ont débuté », publié en page 4 du gratuit Pays Dolois N°164 d’octobre 2014 qui vient de paraître.  

    Sur la photographie illustrant cet article, on peut apercevoir deux pancartes : au premier plan, la plus grande indique le logo du maître d’ouvrage, la nature du projet (hypermarché, donc grande surface à prédominance alimentaire),  une vue correspondante de celui-ci, ainsi que la liste des entreprises pour le moment impliquées. Au second plan, une seconde pancarte, plus ancienne, annonce la création de 90 emplois (50 selon l’article).

   Pour l’information de nos lecteurs, nous avons réalisé sur place un cliché plus lisible de la première de ces pancartes. Ce cliché constitue l’une des deux illustrations de cet article.

 Panneau entreprises

   Pour une meilleure concrétisation géographique de l’information, une deuxième illustration situe, sur une carte du grand est de la France, les sièges de chacune de ces entreprises.

 Carte

     Chacun pourra ainsi vérifier par lui-même le caractère « local » de ces entreprises. Outre le maître d’œuvre (ATEBAT de Fagnières), certaines d’entre elles, et non des moindres, ont déjà travaillé pour l’hyper de Champagnole (SODEBA de Chalons Champagne et EUROSTRUCTURE de Sedan). Un de nos élus locaux, dont la position sur le sujet semble avoir pour le moins évolué déclarait, il y a un an, que la concrétisation du projet « sera bénéfique pour les entreprises du secteur ». Certainement que, s’il « vient à son terme », ce projet sera bénéfique pour les entreprises du secteur, sous réserve de bien préciser : du secteur grand est. Les entreprises de plomberie, chauffage, électricité, peinture… n’étant pas, pour le moment mentionnées, il est permis, cependant d’espérer encore pour les entreprises du secteur proche. À suivre…

Dernière minute :Si l’on en croit certaines rumeurs, une entreprise de l’est aurait tout récemment décommandé les mobiles homes réservés pour son personnel dans un camping local. Cet évènement aurait-t-il par hasard un rapport avec le chantier du Charmoy et, si oui, quelle pourrait bien être la cause de cette annulation et les incidences de cette dernière sur le « rythme soutenu » à venir du chantier ? À suivre …

Lu sur le blog de M.E.L.  À propos du  « renouveau de l’hyper E.Leclerc de Saint-Louis [Alsace] » (Posté par M.E.L le 26 septembre 2014): « 180 salariés en 2010, plus de 260 en 2014. Bref, un bel exploit en ces temps moroses, qui fut salué pendant l’inauguration par de truculents élus locaux ! ». Si nous nous référons à notre article d’hier et à l’évolution de la « Courbe des emplois du Charmoy », la « truculence » de nos élus locaux risque bien de faire pâle figure en regard de celle de nos amis alsaciens !

N.B. : Cet article comporte 3100 caractères espaces compris. Quelle concision pour une fois !

 

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 Octobre 2014  (J+2120 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 00:00

LE CHARMOY VU DU JURA - du 07 OCTOBRE 2014 (J+2119 après le vote négatif fondateur)

  Le gratuit Pays Dolois N°164 d’octobre 2014 vient de paraître. En page 4 « actu », il est question d’Auxonne et plus précisément de la zone du Charmoy.

     Sous le titre « Hypermarché Leclerc : les travaux ont débuté », Philippe Pelletier, après avoir situé et décrit rapidement le projet, mentionne sans en faire le détail les « nombreuses vicissitudes administratives et judiciaires » que ce projet a connues depuis 2008, c’est-à dire depuis maintenant 2119 jours après le fameux vote négatif fondateur du 17 décembre 2008. Aux « nombreuses vicissitudes administratives et judiciaires », nous nous permettrons d’ajouter de nombreux retournements dont le lecteur curieux trouvera le détail dans l’abondante documentation de ce blog.

   Le dernier paragraphe de l’article qui traite particulièrement de la situation présente a retenu toute notre attention, avant que de le commenter, nous en donnons une citation in extenso :

« Le futur directeur devrait être prochainement désigné et les échanges entre la direction grand-est du groupe et la mairie qui a délivré le permis de construire sont réguliers et fructueux. D’ores et déjà, les travaux de terrassement ont débuté et se poursuivent à un rythme soutenu, le maître d’ouvrage faisant apparaître ainsi le peu de chance d’aboutir qu’il accorde au recours administratif introduit par les opposants à un projet qui devrait permettre la création d’une cinquantaine d’équivalents temps plein sur Auxonne et les environs, ainsi que, selon Raoul Langlois, maire d’Auxonne, apporter de futures retombées économiques et touristiques. »

NOS COMMENTAIRES :

Premier commentaire : « Le futur directeur devrait être prochainement désigné » : Si l’on se réfère à la décision 917 D de la CNAC du 17 janvier 2012, ce directeur était connu dès le début 2012, un alinéa de cette décision 917 en témoigne explicitement qui mentionne la présence de

« M. Francis TRITANT, gérant de la société « BOUXDIS», Me Patrick HENNART, notaire, et M. Jean-Philippe BERTHIER, futur directeur du centre commercial « E. LECLERC » d'Auxonne »

 Deuxième commentaire : « les échanges entre la direction grand-est du groupe et la mairie qui a délivré le permis de construire sont réguliers et fructueux » : « fructueux »…de cela  nous ne pouvons pas douter ! Nous ne parions pas cependant sur l’hypothèse de la « mairie » selon laquelle l’opération sera « fructueuse » pour le petit commerce  et l’activité générale du centre-ville.     

Troisième commentaire : « D’ores et déjà, les travaux de terrassement ont débuté et se poursuivent à un rythme soutenu, le maître d’ouvrage faisant apparaître ainsi le peu de chance d’aboutir qu’il accorde au recours administratif introduit par les opposants » : Les travaux ont commencé il y a plus de trois mois maintenant, précisément le 3 juillet au matin après diverses opérations de reconnaissance et de clôture en juin. Actuellement, leur rythme ne nous semble pas particulièrement « soutenu ». Le Procès-verbal du Conseil municipal du 10/07/14  annonçait déjà le démarrage des travaux dans son § 4 p. 3 « Informations de Monsieur le Maire » : « Implantation d’un Leclerc ; Les travaux ont démarré. […]. L’inauguration pourrait se faire en juin 2015. » On a bien noté que cette date d’inauguration était avancée au conditionnel.

    En ce qui concerne le « recours administratif », l’article de Philippe Pelletier, dans sa formulation et son usage des temps de la conjugaison, nous amène à supposer que l’affaire pourrait ne pas être close, puisqu’il y est dit en substance que « le maître d’ouvrage accorde, à ce recours, peu de chance d’aboutir ». Un article du Bien Public du 17 septembre dernier indiquant que « l’été 2014 a définitivement mis fin à des années de déboires judiciaires » nous inclinait pourtant à penser, qu’en matière de recours du moins, l’affaire était pliée. Si tel n’était pas le cas, et si le recours des « opposants » était fondé et reçu, le maître d’ouvrage s’exposerait à une interruption du chantier toujours possible. À suivre…

Quatrième commentaire : « projet qui devrait permettre la création d’une cinquantaine d’équivalents temps plein sur Auxonne et les environs » : « 50 emplois temps plein », voilà qui donne à penser. La pancarte installée en février dernier et visible sur la photo de l’article de Pays Dolois N°164 d’octobre 2014 en annonçait encore 90. Et si, remontant plus loin dans le temps, nous en croyons l’imparable dialectique du mémorable Inf’Auxonne N° 25, c’est « 250 emplois « équivalents temps plein » pérennes seront créés sur la zone »  !!

Nous ne résistons pas à citer cet impayable Inf’Auxonne N° 25, véritable numéro Collector

« Combien d’emplois seront-ils créés ?

Outre les répercussions économiques directement liées aux travaux qui dureront environ 18 mois (marchés à portée des entreprises locales, logement et consommation des ouvriers …), environ 250 emplois« équivalents temps plein » pérennes seront créés sur la zone ».

     250, 90, 50 et demain ???  Voilà ce que l’on peut appeler des « retombées» sur l’emploi ! Pour retomber, ça retombe. À suivre …

N.B. : Cet article comporte 5300 caractères espaces compris. Non, pas 5300 emplois !

CHARMOY EN CHIFFRES

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 Octobre 2014  (J+2119 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 00:00

LE JOUR OÙ  LA COMCOM  FUT ASSIÉGÉE - du 06 OCTOBRE 2014 (J+2118 après le vote négatif fondateur)

         Pas de panique ! Que l’on se rassure ! Ce n’est pas lors de son dernier conseil du 2 courant que la Comcom fut assiégée. Et pour cause, le public se limitait à… deux personnes, votre serviteur inclus !

       L’histoire croquignolesque de la « question Leclerc » à Auxonne est à présent sous le boisseau (mais toujours inscrite dans les pages notre blog) et si quelques importuns n’étaient pas là pour rappeler l’impact futur probable de ce projet sur l’activité du centre ville, on n’en parlerait déjà plus du tout. La mémoire labile fait le politicien habile !

     Pourtant, la CNAC du 20 janvier 2010 avait clairement mentionné dans ses conclusions que le projet « aura un impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre ville ; qu’ainsi ce projet ne manquera pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne ; […] le projet, qui n’est pas desservi par les transports collectifs, est situé en limite de zone agglomérée sur des parcelles agricoles, à l’écart du centre ville ; […] il contribuera à développer un nouveau pôle périphérique et […] ne participera pas, ainsi, à un aménagement harmonieux de l’agglomération d’Auxonne ». Voilà des effets, et qui plus est prévus par des experts, qui semblent difficilement compatibles avec une authentique revitalisation du centre ville !

    Et nonobstant cette analyse alarmante « à présent, M. VADOT juge que l’ambiance autour du projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy] est apaisée. Il estime par ailleurs que si le projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy]  vient à son terme ce sera bénéfique pour les entreprises du secteur et qu’il y aura des retombées fiscales à partager. » ! [page 85 du rapport de l’enquête publique de fin 2013 sur le projet]. Et nous ajouterons même que notre Président conciliant semble désormais marcher main dans la main avec le maire d’Auxonne partisan acharné du projet. La mémoire labile fait le politicien habile !

   Et pourtant, il n’en fut pas toujours ainsi. Dans un précédent article, nous avions déjà vu, qu’en 2009, à propos de ce projet, la Communauté de communes « s’était senti trahie » par qui vous savez, qui, avant de se montrer disert et intarissable sur la question (Cf. Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009), avait d’abord fait preuve d’une discrétion remarquée et remerciée par le staff colmarien de la boutique !

QUAND LA COMCOM « MONTAIT AU CRÉNEAU » - du 22 septembre 2014

      Nous ajouterons aujourd’hui quela Communauté de communes fut non seulement « trahie » en 2009, mais encore assiégée deux ans plus tard en 2011, toujours au sujet du même projet dont les mêmes hérauts portaient toujours la bannière haut et fort. Par ces hérauts véhéments, le Président de la Communauté de communes devait être finalement accusé à son tour de « trahison » !

           De tout cela, un article du Bien Public du 10 mars 2011 fait foi. Cet article, auquel nous joignons un tract corroborant les informations du journal, constituera notre illustration d’aujourd’hui et permettra à nos lecteurs/trices de vérifier nos assertions.

Tract Bleu CG Elections 

  Ils pourront lire en particulier, dans le tract d’abord, mais aussi dans l’article, que selon Raoul Langlois «Les intérêts des habitants du canton d’Auxonne [ont été] trahis par le président de la Communauté de communes ». 

BP 11-03-10

    Toujours selon l’article, Jean-Paul Vadot joint par téléphone a déclaré que le projet « n’avait jamais été concerté, alors que la Communauté de communes a une compétence économique obligatoire. Nous avons été tenus à l’écart. Ce projet et excentré et il n’obéit pas à une logique d’aménagement du territoire qui doit favoriser la proximité des services et des commerces. À Auxonne il y a déjà deux supermarchés, un discount et bientôt un Lidl ». Cette analyse – oubliée semble-t-il depuis par son auteur – corrobore celle de la CNAC qui avait déjà souligné cette situation « de nouveau pôle périphérique [qui] ne participera pas […] à un aménagement harmonieux de l’agglomération d’Auxonne ». Voilà une situation excentrée bien peu susceptible de revitaliser l’activité d’un centre déclinant ! Il est bon de le redire  aujourd’hui ! À la décharge de Monsieur Vadot, signalons quand même que les experts de la CNAC devaient eux aussi se déjuger et se contredire, et de façon proprement caricaturale, dès janvier 2012. La mémoire labile fait le politicien habile !

   Toujours à propos de l’article cité, nous pouvons lire que, revenant sur les conditions particulières d’une réunion provoquée de la communauté [N.D.L.R. Chantecler : précisément le lundi 7 mars 2011 à la Salle des fêtes de Tillenay], Jean-Paul Vadot déclare : « On a subi la pression des associations de consommateurs. On est continuellement mis sous pression.» 

      Le lundi 7 mars 2011 en effet, le conseil communautaire réuni fut littéralement assiégé et envahi par une foule rameutée et remontée de partisans du projet. Les curieux trouveront dans Chantecler N°13 une reproduction de tracts évocateurs, ainsi que d’autres pièces justificatives démontrant les incidences de l’affaire sur  toute la campagne des cantonales de 2011.

CHANTECLER n° 13 – du 1er février 2012

    Qu’en sera-t-il des cantonales de  mars 2015 à présent officiellement annoncées ? Une chose est certaine, c’est que nous ne manquerons pas, comme nous l’avions déjà fait en 2011 d’apporter notre contribution pour une information objective et alternative des électeurs.

     En conclusion de nos réflexions du jour, nous reprendrons la conclusion de Chantecler N°13,  toujours valide à notre sens, et qui, à la différence de certaines postures incertaines, a résisté au temps :

    « L’avenir nous dira si le « pragmatisme» conquérant de LECLERC l’emportera au bout du compte et dans quels délais. La conquête des marchés est une chose, l’administration harmonieuse d’une commune en est une autre. Le fait que LECLERC finisse peut-être un jour par l’emporter ne prouvera que l’agressivité conquérante de cette firme, mais en aucun cas le mérite ou la valeur civique de ceux qui l’auront aidé dans son entreprise. L’intérêt de tous ne peut être confondu avec la défense des intérêts d’une puissante firme privée dont le but premier est d’abord le profit de quelques-uns ».

N.B. : cet article comporte environ 6500 caractères espaces compris.

 C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 octobre 2014  (J+2118 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 00:00

REVUE DE PRESSE CHAMPAGNOLAISE (1) - du 3 OCTOBRE 2014 (J+2115 après le vote négatif fondateur)

     En préalable, et à l’adresse de ceux/celles qui jugeraient notre thème d’aujourd’hui incongru, nous répondrons qu’il est parfaitement justifié par le fort tropisme jurassien de notre ville. Le fait a d’ailleurs été souligné il y a peu  par  la presse locale qui, le 22 septembre dernier, titrait « Le regard tourné vers le Jura » un grand article à propos d’Auxonne, et de sa municipalité en particulier. Nous avions rendu compte de ce passionnant article dans

DOLE ET AUXONNE,  OU LA RETOQUEUSE ET LA  RÉCHAQUEUSE - du 25 SEPTEMBRE 2014

       Si Dole est proche d’Auxonne par la distance, Champagnole l’est encore plus par la substance : même taille et même structure démographique, même teinte de majorité municipale, même appétence de cette dernière pour la grande distribution, et, corollaire logique, même doublement, réalisé ou imminent, de la densité commerciale en grandes surfaces alimentaires.

       Ce qui rapproche essentiellement ces deux villes c’est donc le rôle spécifique de leurs municipalités en matière d’implantations d’enseignes.  Grâce à elles, le département du Jura dépourvu, jusqu’à une date récente, de centres Leclerc, comblera cette lacune criante et l’on peut donc dire : Champagnole c’est dès maintenant Leclerc au « cœur du Jura », Auxonne ce sera bientôt Leclerc aux portes du Jura et au cœur de la nouvelle région !

   Puisqu’Auxonne semble emboîter le pas à Champagnole retenons bien cet adage : « regarder Champagnole d’aujourd’hui, c’est voir Auxonne de demain ». Il y a peu, le directeur avisé d’une grande surface auxonnaise prêtait ainsi une oreille attentive à notre témoignage sur la chronologie du chantier Leclerc à Champagnole de février 2013 à mars 2014.

       La « Perle du Jura » et la « Capitale de l’Oignon »  (ce dernier terme consacré est employé dans le Dossier-de-candidature-ami p. 7), si elles ne sont pas de vraies jumelles, partagent tout de même quelques beaux brins d’ADN !

     Dans le cadre de ces « vies parallèles », nous consacrerons ce premier article à un rapide examen de la presse municipale champagnolaise. À la différence de la nôtre, cette presse est riche de deux titres : « Champa’info Le journal bimestriel de la Ville de Champagnole » et « Champa’Mag Le magazine de la ville de Champagnole » de moindre fréquence. Coïncidence, alors qu’un nouveau format d’Inf’Auxonne est annoncé, Champa’Mag a déjà opéré sa mue. En matière d’hyper comme en matière de relookage de presse municipale, la « Perle du Jura » précède encore une fois la « Capitale de l’Oignon ».

     Champa’Mag N° 54 d’août 2014 s’ouvre en page 3 sur un édito du maire qui annonce à ses lecteurs : « Enfin, vous découvrez un nouveau Champa’Mag, rafraîchi, coloré, acidulé, dynamique, avec un contenu à la fois clarifié et densifié pour vous apporter toujours davantage d’informations sur notre Ville de Champagnole ! »     

    Notre nouvel Inf’Auxonne  sera-t-il lui aussi « rafraîchi, coloré, acidulé, dynamique, clarifié et densifié » ? Une chose est sûre, les tribunes libres seront courtes, voir lapidaires,  car réduites à 1250 caractères (Cf. PV du Conseil municipal du 23 septembre 2014 p. 10).

   Champa’Mag a aussi sa « tribune » en page 29. Il est intéressant d’en donner un aperçu :

     Côté majorité, c’est la presse locale qui est mise en cause dans « le mot de la majorité » :

 « Depuis plusieurs semaines, vous êtes nombreux à nous faire part de votre étonnement, de votre indignation, de votre colère, au sujet du traitement dans la presse locale de l’action municipale et associative.

Comme vous, il nous semble que depuis quelques mois ce qui faisait l’intérêt d’une information locale construite sur la bonne foi, la sincérité des propos, la prudence et l’objectivité plutôt que le parti pris agressif ou tendancieux, l’investigation sérieuse préférée aux témoignages douteux ou non représentatifs, paraît se perdre.

Jusqu’alors, sur consigne de Monsieur le Maire, nous n’avions pas réagi mais l’accumulation de ces mauvaises manières nous obligent, tant notre respect pour notre journal, partie intégrante de notre ADN locale [sic], est grand lorsqu’il est de talent. Il n’est pas trop tard pour se ressaisir...! »

Dans l’attente nous vous invitons à retrouver et à suivre l’actualité de Champagnole sur le site internet de la Ville et sur sa page Facebook. Au delà de ces propos, passons à des choses plus constructives, comme les investissements qui se réalisent sur nos zones industrielles et commerciales.

On dénombre actuellement huit projets d’importance: MacDo, Lidl, Norauto, […] »

Notre commentaire : Devant une telle dérive supposée, faudra-t-il, dans une mesure de salut public, rétablir la censure de la presse dans la « Perle du Jura » ? Pour l’heure dans la « Capitale de l’Oignon », si l’on omet notre chronique du moins, le problème  des « mauvaises manières » de la presse locale ne semble pas vraiment se poser. 

Côté minorité à présent, on notera dans « le mot de la minorité », une protestation en faveur de la laïcité,  ainsi qu’une invitation à une assistance plus nombreuse du public aux séances du conseil :

« […] vous avez remarqué le nouvel édicule qui, devant la Mairie, affiche les avis de décès. Edifiée sur la voie publique, cette petite construction est de bonne facture, sa conception est intelligente. Un seul regret : elle ne respecte pas les lois de la République car elle porte un signe religieux. […] »

« Vous êtes déjà quelques-uns à venir assister aux séances du Conseil municipal. Nous vous invitons à y venir plus nombreux encore, pour vous rendre compte, de visu,comment nous nous efforçons de maintenir une démocratie locale. »

  En apparence, dans la « Perle du Jura », pas plus d’ailleurs que dans   la « Capitale de l’Oignon », le public ne se bouscule aux séances du conseil municipal. Problème d’attractivité ? La salle du Conseil de Champagnole est-elle, comme l’est celle d’Auxonne, dotée de strapontins-sellettes ?

      Une chose reste sûre au moins, les « tribunes » champagnolaises, dont nous n’avons donné que des extraits, excèdent, et de loin les 1250 caractères.

     Pour terminer le premier volet de cette revue de presse, et pour répondre d’avance aux critiques éventuelles, nous rassurons nos lecteurs en leur précisant que notre second volet de notre « revue de presse champagnolaise »  abordera de façon moins marginale une question actuellement en plein débat dans nos contrées : l’art de ménager la chèvre et le chou, c’est-à-dire l’hypermarché de périphérie et l’épicier du coin, quadrature du cercle dont il semble que notre « sœur du Jura » ait déjà trouvé la solution !

    Dernière minute. Nous assistions hier soir au conseil communautaire de la Communauté de Communes d’Auxonne et du Val de Saône. Au programme, la candidature AMI pour la revitalisation des centres bourgs qui fut évoquée en ouverture par un survol général des objectifs avec projection. Manifestement, aucun effort de publicité n’avait été fait pour tirer parti de cette occasion d’informer les citoyen(ne)s sur l’AMI, car le public se comptait sur deux doigts d’une main, deux doigts de démocratie participative !

     Nos conseillers ont donc débattu très sagement entre AMIS ! Je m’ennuyais ferme et, hormis la superbe cravate céruléennne du Président, je ne garde aucun souvenir marquant de la soirée. Ah ! Si, quand même, attendez… : amenée par la question d’un conseiller dont l’état de vigilance était manifeste (ça existe !), la zone du Charmoy et son Leclerc (les deux coïncidant d’ailleurs pour le moment puisque c’est Leclerc qui a tout payé !) furent l’objet d’un commentaire avisé de notre premier magistrat.

  Selon ce commentaire, on ne pourrait imputer les cellules commerciales vides actuelles du centre ville au Leclerc en construction. Argument imparable ! Ce qui est moins certain par contre, c’est que l’ouverture du Leclerc favorise la revitalisation de ces dents creuses et surtout la santé des autres !

     Notre article dépassant déjà les 8000 caractères, nous devons en rester là pour aujourd’hui au risque d’épuiser nos bienveillant(e)s lecteurs/trices. À bientôt pour un article où nous reviendrons sur le Leclerc et la comcom, différant de quelques jours notre suite champagnolaise !

 

N.B. : Cet article compte environ 8500 caractères espaces compris

Oignon et perle 

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 3 octobre 2014  (J+2115 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 00:00

VOX  POPULI - du 1er OCTOBRE 2014 (J+2113 après le vote négatif fondateur)

     En matière de zone du Charmoy, Chantecler s’est toujours efforcé d’apporter à ses lecteurs/trices une information tirée de sources écrites accessibles et vérifiables, de dénoncer certaines méthodes pour le moins contestables, de mettre en lumière des carences. Une chose que nous n’avons jamais faite, en revanche, c’est prétendre nous faire le porte-parole de nos concitoyens sur la question. Pour une bonne raison, c’est qu’hormis le cas d’une minorité de personnes directement concernées ou intéressées (élus impliqués, commerçants et leur personnel, propriétaires fonciers…), les « vrais gens » n’ont visiblement ni le temps ni les moyens de creuser la question.  Pour s’en convaincre, il suffit de les écouter un instant s’exprimer sur le sujet. Et encore faut-il qu’ils s’expriment !

     Force est de reconnaître en effet, que pour la plupart, cette opinion, à laquelle manque l’aliment d’une information honnête et objective, jointe à l’ancrage sérieux d’un travail de réflexion approfondi, oscille au gré des pressions « amicales », de la propagande démagogique, de l’embrigadement associatif, et du matraquage publicitaire. N’en-est-il pas d’ailleurs de même, au demeurant, pour nombre d’élus ! Nous nous sommes donc toujours bien gardé d’exprimer cette opinion inconstante voire inconsistante, et encore plus de la reprendre à notre compte ; tout au plus en avons nous caricaturé, à l’occasion, la naïveté proprement affligeante. 

        Des personnes dont l’engagement et/ou la fonction politique  sont connues localement, ainsi que les représentants du promoteur lui-même, n’ont pourtant pas manqué de se faire les porte-parole autoproclamés de cette opinion (évidemment réputée favorable), parfois même avant qu’elle ait été exprimée ! Nous nous permettrons d’en citer quelques exemples à l’attention de nos fidèles lecteurs/trices.

    Ainsi, c’est dès septembre 2009, après sa première phase de « discrétion » reconnue et remerciée par « l’enseigne », que Monsieur le Maire, le plus précoce et le plus pugnace de ces porte-parole autoproclamés, exprimait sans ambages sa conviction sur la volonté de ses administrés et au-delà, l’assortissant d’ailleurs d’une petite pub explicite pour « l’enseigne » :

 « Monsieur le Maire est persuadé que la majorité des Auxonnais, des habitants du canton ainsi que des communes environnantes sont, comme la majorité du Conseil Municipal, favorables à ce projet. Les élus ont d’ailleurs manifesté leur accord en approuvant clairement la vente du terrain à LECLERC […] 

Cette installation répond à la demande des consommateurs, qui verront ainsi s’implanter une enseigne dont les prix sont, d’après les enquêtes, favorablement placés. […] »

[ Référence : PV du Conseil du 29/09/2009 [avant la 1ère CDAC du 7 octobre 2009] dans « 3) INFORMATIONS DE MONSIEUR LE MAIRE : a) Sur les dossiers en cours ; » Page 4]

     Commentaire : Que Monsieur le Maire réponde OUI pour sa majorité – qui a pourtant voté NON le 17  décembre 2008 ! – passe encore, mais qu’il étende son OUI à « la majorité des Auxonnais, [aux] habitants du canton ainsi que des communes environnantes » voilà qui ne manque pas d’air !

    Quant à « la vente du terrain à LECLERC » soi-disant « clairement approuvée » par les élus, elle ne concerne en aucun cas la totalité des terrains, qui furent « maîtrisés par l’enseigne » en catimini avant le 26 mars 2009 grâce à la « collaboration discrète » de Monsieur le Maire, mais uniquement, et de façon anecdotique, le terrain communal (parcelle BV 74) dont la vente fut décidée – sans avoir été depuis, à notre connaissance, actée – lors du Conseil du 18/05/09 en ces termes : « Dans le cadre de l’aménagement de la zone du Charmoy, la ville est propriétaire de la parcelle BV 74. […]. Comme cela a été proposé aux autres propriétaires fonciers de la zone, il est envisagé de céder cette parcelle [à la SARL BOUXDIS basée rue du Ladhof (68000 COLMAR] au prix de 10 € le mètre carré… »[p. 7 du PV].

     La mention d’un « prix de 10 € le mètre carré  proposé aux autres propriétaires fonciers de la zone » est intéressante, mais elle n’implique  aucunement que ce prix proposé ait été le prix réellement pratiqué. Divers échos ont fait mention de substantielles surenchères et nous serions surpris que l’on puisse nous apporter des  preuves solides du contraire ! Où va parfois se nicher le sacro-saint « intérêt général » !

      En juin 2010, à la suite des déboires du projet, on finit par recourir – la charrue ayant été mise avant les bœufs – à une « consultation » pour le moins tardive ! Les résultats de cette consultation, univoque par carence d’opposition, et assortie d’une propagande bien orchestrée avec le soutien logistique de LURE, étaient destinés à venir étayer la conviction profonde de Monsieur le Maire et surtout les projets du promoteur. Ce qui fut fait !

     La démonstration devait se révéler opportune car, dans le dossier relatif à son deuxième projet, daté de janvier 2011, le promoteur récupérait habilement les résultats de la consultation et les instrumentalisait sans complexes en page 9 :

« Il répondra à une très forte attente des consommateurs : outre une pétition en faveur du projet qui a recueilli 1252 signatures, il ressort en effet de la consultation locale des électeurs, organisée à Auxonne le 27 juin 2010, que près de 80 % des citoyens y sont favorables, en ayant répondu OUI à la question suivante : « Etes-vous favorable OUI ou NON au projet d’implantation d’une zone commerciale sur le site du Charmoy ? ». »

      « 1252 signatures » ! Tu parles ! Voilà, pour sûr, l’art et la manière de transformer des clients potentiels en citoyens et de faire une promo en transformant 30 % d’inscrits auxonnais ayant dit OUI en « 80 % des citoyens » ! C’est en fait moins d’un tiers des électeurs inscrits qui répondit oui (1533 OUI pour 5061 inscrits soit 30,29 % des citoyens)

     Le 12 juillet 2012, enfin, le leader de l’opposition actuelle à Monsieur le Maire, s’exprimant au sujet du projet LECLERC y voyait, semble-t-il, la réponse à une authentique volonté populaire, car il écrivait sur facebook :

« Notre ville d'Auxonne va certainement dans les mois à venir connaître l'arrivée d'un nouveau commerce de taille, un supermarché Leclerc qui pourrait s'installer à la sortie de la ville, dans la zone de Charmoy, projet semble-t-il soutenu par Raoul Langlois, Maire d'Auxonne. C'est un choix de l'équipe municipale, qui va certes dans le sens des habitants de notre commune, nos électeurs, cependant risque de causer des dommages collatéraux sur les commerces existants si rien n'est fait pour eux. Comment survivre avec un tel concurrent !!! [… N.D.L.R. la suite est une série de questions et de remarques concernant l’avenir du centre-ville] ».

   Récapitulons. Primo : « la majorité des Auxonnais, des habitants du canton ainsi que des communes environnantes sont, comme la majorité du Conseil Municipal, favorables à ce projet ».

Secundo :« près de 80 % des citoyens y sont favorables ».

Tertio : « C'est un choix de l'équipe municipale, qui va certes dans le sens des habitants de notre commune, nos électeurs ». A la bonne heure ! Hypaire populaire !

    Ajoutons à cela les ralliés de la vingt-cinquième heure venus se joindre tardivement au chœur unanime de l’union sacrée : « à présent, M. VADOT juge que l’ambiance autour du projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy] est apaisée. Il estime par ailleurs que si le projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy]  vient à son terme ce sera bénéfique pour les entreprises du secteur et qu’il y aura des retombées fiscales à partager. » ! [page 85 du rapport de l’enquête publique de fin 2013 sur le projet] 

    Devant tant d’unanimité qui semble unir toute une ville, et au-delà, autour de son hyper, comme le village jadis autour de son clocher, un doute hyperbolique nous envahit soudain… Chantecler serait-il donc à présent le seul mécréant à contester ce prétendu consensus autour du projet LECLERC et à oser le dire et le répéter publiquement !

N.B. : Cet article compte environ 8200 caractères espaces compris.

Vox populi

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 1er octobre 2014  (J+2113 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Analyses et réflexions
28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 00:00

DENSITÉ COMMERCIALE  ALIMENTAIRE - du 28 SEPTEMBRE 2014 (J+2110 après le vote négatif fondateur)

    Poursuivant notre travail de documentation alternative, nous nous pencherons aujourd’hui sur la densité commerciale en grandes surfaces alimentaires, présente et future, de la Communauté de communes d’Auxonne et du Val de Saône. Cette grandeur s’exprime en mètres carrés de grande surface alimentairepour 1000 habitants. Rappelons que selon la normeNAF rév. 2, 2008, les grandes surfaces à prédominance alimentaire se répartissent essentiellement en Supermarchés (classe 47.11D), de surface de vente comprise entre 400 et 2500 m² et Hypermarchés (classe 47.11F),  de surface de vente supérieure à 2500 m².

     Nous avons consulté attentivement, sur les sites de la Ville d’Auxonne et de la Communauté de communes d’Auxonne et du Val de Saône, les documents disponibles rassemblés sous le titre général « Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) « Centres-bourgs » ».

    Si l’on se réfère à l’un de ces documents émanant de la Chambre de commerce et d’Industrie et intitulé « CCI Diagnostic-territorial-synthetique-de-la-commune-d-auxonne-juillet-aout-2014 », on recueille, sur le nombre de mètres carrés de surface de vente en commerce alimentaire de plus de 300 m² (grandes surfaces), l’information suivante :

 « La densité commerciale en grandes surfaces alimentaires est de 263 m² pour 1000 habitants (résultat obtenu en additionnant la surface de vente totale en commerce alimentaire de plus de 300 m², rapportée sur la population totale de la communauté de communes). La moyenne nationale étant de 290 m² pour 1000 habitants (Source INSEE). » [page 5]

    Afin de confirmer la donnée de 263 m²/ 1000 habitants, nous avons procédé à un calcul inverse. À partir des données du premier tableau du document en annexe 1 « 1---caractéristiques-de-la-population », nous avons calculé la population totale Auxonne+villages en 2011, soit : 7756+7106 = 14862 habitants et en milliers d’habitants : 14,862 Khabitants. Le calcul inverse restituela surface de vente totale en commerce alimentaire de plus de 300 m² :

263x14,862= 3908 soit 3908 m² de surface de vente totale en commerce alimentaire de plus de 300

Remarque : il est évident que cette donnée ne correspond plus, depuis des années, à la réalité observée sur le terrain qui comprend (en chiffres arrondis) :

Casino : 2000 m²

Intermarché : 2000 m²

Netto : 900 m²

LIDL : 900 m²

Soit un total d’environ 5800 m²

CONCLUSION : À la date présente (septembre 2014), la densité commerciale en grandes surfaces alimentaires de plus de 300 m², rapportée à la population totale de la communauté de communes n’est plus de 263 m² pour 1000 habitants mais bien plutôt de l’ordre de 5800/14,862 = 390 m² pour 1000 habitants

  Si l’on tient compte en outre de l’ouverture annoncée pour 2015, d’un hypermarché LECLERC de 3500 m², cette densité commerciale en grandes surfaces alimentaires de plus de 300 m², rapportée à la population totale de la communauté de communes passera bientôt à un chiffre de l’ordre de : (5800+3500)/14,862 = 626 m² pour 1000 habitants

 

COMMENTAIRES : Il est évident que l’argumentation défendue par la majorité municipale lors du fameux vote du 17 décembre 2008 et qui consistait à faire valoir la nécessité d’une augmentation de l’offre autre qu’alimentaire a radicalement manqué son but (si tel était réellement son but ??).

En 2008, en effet, le parc approximatif en grandes surfaces alimentaires de plus de 300 m² se limitait à environ 4600 m², Netto n’ayant pas alors été étendu et LIDL n’existant pas encore. La densité commerciale en grandes surfaces alimentaires de plus de 300 m², rapportée à la population totale de la communauté de communes était donc alors de l’ordre de 310 m² pour 1000 habitants. Dans la moyenne nationale

Dans quelques mois elle aura doublé pour passer à 626 m² pour 1000 habitants. Le double de la moyenne nationale !

   Voilà la réalité et nous n’aurons bientôt plus rien à envier à Champagnole qui tourne autour des 700 m² pour 1000 habitants (Source « Grandes surfaces – La folie des hypers gagne, le Jura y perd ! » par Stéphane Leng et Jean-Philippe Huelin (en vente en librairie et dans les points-presse du Jura au prix de 6 €. Ça vaut vraiment un petit détour à la Librairie de la Passerelle à Dole dans le Jura ! Le Jura, quand on l’aime, on ne compte pas !) 

 

Pour démontrer ceci, nous avons simplement travaillé selon les normes en vigueur avec des chiffres prévisionnels ou réactualisés. D’autres qui ont finassé sur le sens de ces normes seraient bien embarrassés de nous démontrer le contraire.

    C’est clair : la première mandature Langlois aura conduit bientôt au doublement de la densité commerciale en grandes surfaces alimentaires !

    Et pourtant « ce n’est pas la quantité qui compte c’est la qualité » !!

    Il serait bien possible que la revitalisation du petit commerce de centre-bourg en soit rendue d’autant plus difficile !

    Il y a environ six mois, à propos d’ouverture de Leclerc, nous avions fait le parallèle entre Auxonne et Champagnole.

QUESTION D’ALTITUDE ? – du 14 avril 2014

   À l’heure actuelle, et selon certaines sources professionnelles champagnolaises dignes de foi, il apparaîtrait  que l’ouverture du Leclerc, il y a six mois environ, n’ait pas induit de revitalisation particulière du centre ville. Quant aux nombreuses grandes surfaces de « la Perle du Jura », il semblerait qu’aussi bien dans les anciennes, que dans la petite dernière, le climat ne soit pas vraiment au beau fixe et que la locomotive soit un tantinet poussive au démarrage !

    Nous maintenons nos contacts avec Champagnole, où nous avons déjà fait quelques petits reportages disponibles sur ce blog, et nous ne manquerons pas de revenir sur le parallèle toujours instructif entre nos deux villes suréquipées, par les talents avisés de leurs maires amateurs déclarés de grandes enseignes, d’une densité commerciale alimentaire difficile à digérer !

 Statistique alimentaire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 septembre 2014  (J+2110 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Analyses et réflexions
25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 00:00

DOLE ET AUXONNE,  OU LA RETOQUEUSE ET LA  RÉCHAQUEUSE - du 25 SEPTEMBRE 2014 (J+2107 après le vote négatif fondateur)

     À en croire un article du Bien Public de lundi dernier 22, les Auxonnais(es), ou du moins le premier d’entre eux, auraient « le regard tourné vers le Jura » et entretiendraient avec Dole « des liens étroits ».

    C’est ce que tente de démontrer Inès de la Grange, auteure de l’article, à l’occasion de deux rencontres-interview dans deux « bistrots » auxonnais de la rue principale. Compte tenu de la faible distance entre les deux villes– à peine quatre lieues pour parler comme au bon temps de Bonaparte qui s’y rendait à pied – et des liaisons ferroviaires fréquentes, le scoop n’a rien de surprenant !

    Quittant les terrasses de « bistrots », l’article conduit ensuite le lecteur vers la mairie : « Les habitudes des Auxonnais n’ont […] pas échappé à la municipalité. Il y a quelques semaines dans un journal dolois, Raoul Langlois, le maire d’Auxonne, annonçait sa volonté de voir les deux communes se rapprocher.»

     Le « journal dolois » en question n’est pas, comme un lecteur assidu de la presse doloise pourrait le penser, Le Progrès du 21 août dernier qui titrait en pleine page : « Retoqué à Dole, Leclerc construit son hypermarché à Auxonne », et dont nous avions brièvement rendu compte dans notre article « Une statue pour le défenseur » du 23 août dernier. La référence concerne en fait un encart spécial du gratuit Pays Dolois, intitulé MaG’Élus N°1 Printemps/été, qui est paru début juin, et dont nous avons déjà fait mention, il y a déjà plus de trois mois, dans deux de nos  précédents articles :     

CHARMOY-BEACH - du 6 juin 2014

 

LIGNE DE CHARME - du 15 JUIN 2014

  Dans cet article de MaG’Élus N°1 Printemps/été, il était d’ailleurs déjà question du projet Leclerc « retoqué par les Dolois » et le premier magistrat auxonnais, qui avait recueilli discrètement dans son giron le Leclerc retoqué, déclarait avoir « bon espoir de voir aboutir le projet ». Il est vrai, comme le souligne Le Progrès du 21 août dernier, que « le maire d’Auxonne Raoul Langlois, est un fervent défenseur du projet, malgré l’opposition des commerçants de la commune »

      Elle n’apparaît donc pas surprenante, cette recommandation que fait la journaliste du Bien Public dans son article de lundi dernier 22 : « À Auxonne, la question de l’implantation de l’hypermarché a tant divisé la population qu’on se doit de rester sur la réserve ». L’affaire, avant d’éclater, avait commencé à pas feutrés et dans la discrétion. À présent que le promoteur et ses appuis, au terme d’un parcours tortueux et rocambolesque, sont parvenus à leurs fins, la réserve et la discrétion  s’imposeraient-elles à nouveau au sujet de cette affaire ? Nous pensons le contraire, il conviendra, après en avoir détaillé les péripéties, d’en observer les conséquences pour en établir le bilan raisonné à long terme. Pavé de l’ours ou « locomotive » providentielle ? Qui vivra verra…

     En attendant, un lieu où nombre de Dolois et Auxonnais, risquent bien de se rencontrer d’ici quelques mois, c’est bien la désormais mythique Zone du Charmoy. Cette zone pourrait-elle devenir le fleuron du « cœur possible d’une future grande région qui réunirait Bourgogne et Franche-Comté » (Cf. courrier-conjoint-ville-cc pour la candidature AMI du 05/09/2014) ! Toujours est-il qu’Auxonnais et Dolois n’y seront attirés ni par la richesse des monuments, ni par de quelconques affinités électives, ni par d’étonnantes rencontres, mais tout bonnement par la curiosité, et le mirage d’une Cocagne possible en des temps difficiles. Les centres villes d’Auxonne et de Dole y trouveront-ils leur compte ? Rien n’est moins sûr !

    A-t-on jamais vu un hypermarché de périphérie animer un centre ville ? Nous aurons donc bientôt aux portes du Jura, à deux pas de la  « frontière », une banale zone périurbaine de plus avec son parking et son hyper où se mêleront anonymement Auxonnais et Dolois comme ils se mêlent en d’autres lieux ! La belle affaire, sinon pour le promoteur, et encore…

   Pour sceller de façon moins prosaïque et plus originale la belle alliance de Dole et d’Auxonne, nous lançons une idée (c’est gratuit, pas comme certaines études !) : pourquoi, dans une démarche symbolique, ne ferait-on pas de la zone du Charmoy un maillon avant la lettre de l’union des deux régions, en déclarant solennellement le Charmoy, Zone « bourcomtoise ». Pour les deux régions, des fiançailles de charme au Charmoy en quelque sorte !

   Afin de mobiliser les populations, une large consultation participatatatative réunissant Auxonnais et Dolois pourrait opportunément plébisciter une démarche d’union entre les deux villes : celle qui « a retoqué le projet Leclerc » et celle qui l’a réchaqué !  Claudi a déjà prévu les affiches destinées à cette consultation pour un HYPER-trait d’union entre Dole la retoqueuse et Auxonne la réchaqueuse ! ! Comme pour le OUI de 2010, on se fera sans doute un plaisir de les imprimer à LURE, la comtoise !

     Au terme de cet exercice en jaune-fluo, une belle apothéose au son de « La Vésulienne » devrait tirer une larme à tous les vétéran(te)s de juin 2010 rassemblé(e)s sur le grand parking. Raoulez tambours ! Sur les poitrines de ces braves, un maire « audacieux » et qui « partit au feu » (Le Bien Public du 12/10/09)) pourrait épingler, pour l’occasion,  la prestigieuse « Croix du Charmoy » en promo ! Fermez le ban !

N.B. : Cet article compte environ 5600 caractères espaces compris.

OUI à la zone bourcomtoiseC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 septembre 2014  (J+2107 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 00:00

FLOUS ET FLONFLONS  DÉMOCRATIQUES À CHARMOY-CITY - du 23 SEPTEMBRE 2014 (J+2106 après le vote négatif fondateur)

     Après les vieilles « coupures » d’hier, revenons aux vieux débats, et au « fameux vote négatif fondateur », Jour 0 de la nouvelle « Ère de l’Esbroufe alimentaire». Nous pensons avoir à présent assez clairement souligné les ambiguïtés  de ce vote du 17 décembre 2008 ainsi que celles des  interprétations et lectures qui en furent faites a posteriori par un exégète expert qui révéla ex-cathedra, à son auditoire subjugué (ou somnolent ?), le « sens » profond de ce vote.

   Le comble est que tout se joua, semble-t-il, au nez et à la barbe de l’opposition. Le soir du vote du 17 décembre 2008 cette opposition, ayant quitté la salle, ne prit pas part au vote. Elle était d’ailleurs déjà physiquement absente lors de la lecture de la question mise aux voix, qui fut formulée en présence de la seule majorité rentrée en séance après une interruption. L’opposition n’entendit donc jamais prononcer cette question ! (voir PV p. 25). Et la réponse ? Quelle idée d’ailleurs de démarrer un projet sur une réponse négative ! Enfumage que tout cela ! Fait troublant, ces détails et circonstances pourtant insolites ne semblent pas avoir particulièrement renforcé la vigilance de l’opposition lors des approbations ou signatures ultérieures relatives à cette délibération. Dans le cas contraire, elle aurait sans doute réagi aux transcriptions « fluctuantes » et aux interprétations abusives qu’on donna par la suite de cette question et de son étrange réponse négative. Pourtant, les actes du conseil municipal ne font pas visiblement état, à une exception près, de protestations significatives et bien argumentées.

      On sait la suite qui fut donnée à ce NON du 17 décembre annoncé pourtant officiellement dans la presse.  Dès le 19 décembre, Le Bien Public, quotidien réputé digne de foi, titrait : « UNE NOUVELLE GRANDE SURFACE LE CONSEIL MUNICIPAL DIT « NON » »

Voilà qui pourrait sembler clair !

   Tel n’est pas le cas ! En fait de NON, dès après le vote, au début de 2009 et sans doute même avant la fin de 2008, commença, dans la foulée, le ballet foncier et feutré de quelques élus « de poids » sur la zone du Charmoy. Cette entreprise silencieuse et diligente d’entremise et de démarchage discrets, au profit d’un seul promoteur privé, visait à obtenir la « maîtrise foncière de la zone ». Quand cette « maîtrise » fut assurée, le commis diligent fut remercié et le silence « discret » rompu. Les annonces à tout casser qui s’ensuivirent dans la presse locale fin mars, puis en mai dans Inf’Auxonne N° 25, ne suscitèrent pas, en dépit de leur caractère tapageur, de réaction ferme et appropriée de l’opposition au sein du conseil, hormis la protestation courageuse et solennelle de Madame Nathalie Rochet le 18 mai 2009 (nous vous en conseillons la relecture en pages 7 et 8 du PV de la séance du 15 mai 2009). 

     Cerise sur le gâteau, et comme pour couronner l’ouvrage, l’opposition (hormis Madame Nathalie Rochet) approuva ultérieurement, le 15 avril 2010, dans un vote unanime avec la majorité, le principe d’une « consultation » pour juin 2010.  On conçoit déjà difficilement la nécessité de cette consultation trop tardive et « arrivant après la bataille » en raison de la mainmise foncière obtenue dès le début 2009 sur la zone par une seule enseigne avec le concours occulte de la municipalité, mais ce qui est proprement inconcevable, c’est que cette opposition omit par la suite de s’inscrire et de s’engager de façon officielle dans la campagne.

    Cette attitude bizarre, consistant à décider une consultation, puis à en déserter inopinément la campagne officielle, devait laisser ainsi le champ libre au OUI univoque d’une majorité remontée et résolue, à ses associations satellites, à ses supporters galvanisés et à ses sponsors imprimeurs ! Bel exercice de démocratie « participatatatative » ! Le résultat de telles carences ne se fit pas attendre !

     Ce résultat, les séides du promoteur ne manquèrent pas, au surplus, de le déclarer formidable, mais au bout du compte, c’est moins d’un tiers des électeurs inscrits qui répondit oui (1533 OUI pour 5061 inscrits soit 30,29 %) et ce, malgré un battage hors-pair et les centaines d’affiches imprimées à LURE.

     Incertitudes, imprécisions, approximations, cachoteries, extrapolations, lapsus, amphigouris, naïvetés, négligences, somnolences (?), lâchages et accommodements divers. Au vu de tout cela, n’y aurait-il pas quelques bonnes raisons de conclure que du OUI au NON (et vice-versa), de la démocratie à la démagogie, et de l’information sincère à l’enfumage, il n’y aurait à Charmoy-City, la « triste anesthésiée »,  que l’épaisseur d’un cheveu ! S’il est une chose à « revitaliser » dans notre bonne ville, c’est bien déjà la réflexion citoyenne et le courage d’une critique d’opposition,  pas tant « constructive », que rigoureuse, tenace et solidement documentée ! Une critique qui cesse enfin de se laisser surprendre et abuser à tout bout de champ (du Charmoy !) par la politique feutrée et opaque d’un « cavalier seul » !

Votation citoyenne

 C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 septembre 2014  (J+2106 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Analyses et réflexions
22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 00:00

QUAND LA COMCOM « MONTAIT AU CRÉNEAU » - du 22 septembre 2014 (J+2105 après le vote négatif fondateur)

   Non, en dépit de l’actualité du jour, créneau ne rime pas nécessairement pour nous  avec château, notre titre reprend seulement des termes d’un article du Bien public du 08 avril 2009 titré  « La communauté de Communes se sent trahie ».

  Dans le sillage des journées du patrimoine qui n’est pas seulement architectural, il peut être intéressant de consacrer quelques minutes à la relecture d’un document important du patrimoine écrit de la presse locale concernant la « geste » du Charmoy. L’actualité des dossiers pourrait nous laisser croire que, sous la bannière « Aujourd’hui, tournons-nous vers demain », la Communauté de communes et la Commune d’Auxonne marchent à présent d’un même pas, boussole en main, et la main dans la main, pour une « revitalisation » qui devrait conduire notre « centre-bourg » vers des lendemains qui chantent. Faut-il pour autant oublier le passé ? Nous ne le pensons pas, car celui qui ignore l’histoire est condamné à la revivre. C’est pourquoi, remède contre l’amnésie et l’illusion, nous vous offrons de relire la chronique d’un passé apparemment moins consensuel que le présent (mais le présent l’est-il vraiment ?).

  Avant que d’en revenir à des papiers sans doute déjà jaunis et oubliés, nous voudrions signaler à nos lecteurs courageux qu’ils peuvent consulter le volumineux dossier d’« Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) « Centres-bourgs » » sur le site officiel de notre ville. Nous essaierons d’ailleurs d’en faire un commentaire succinct, du moins pour la partie qui concerne notre « rayon », dans un de nos  prochains  articles. D’ores et déjà, nous livrons la première impression tirée d’une lecture rapide du dossier : il semble bien, que dans une aporie acrobatique, les diverses autorités intervenantes aient tenté d’y ménager le « chou » du « centre-bourg » et la « chèvre » du Charmoy.

   Ce « chou » du « centre-bourg », c’est le commerce de proximité dont le « Schéma d’orientation de la  Communauté de communes d’Auxonne et du Val de Saône » de février 2013 entend favoriser le maintien (voir FICHE-PROJET N°5 p. 18 « Favoriser un maintien des services et des commerces de proximité » OBJECTIFS : Maintien et développement des services et commerces de proximité en milieu rural). Dès 2009, d’ailleurs, et l’article du Bien public du 08 avril 2009 que nous republions en témoigne, le déjà Président de la Comcom défendait avec pugnacité cet objectif en ces termes : « On se bat pour maintenir des commerces de proximité dans les communes rurales, on redoute que ce projet de centre commercial les mette encore plus à mal ». On redoutait alors, à la tête de la Comcom, l’irruption de la « chèvre » gourmande du Charmoy dans un paysage commercial de proximité déjà bien fragilisé. Cette attitude n’a rien d’original, elle est de pur bon sens et d’une prudence avisée, les doctes membres de la CNAC ne l’avaient-ils pas eux-mêmes exprimée le 20 janvier 2010 en des termes explicites dans leur décision 317 D en affirmant que le projet « aura un impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre ville ; qu’ainsi ce projet ne manquera pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne ; […] le projet, qui n’est pas desservi par les transports collectifs, est situé en limite de zone agglomérée sur des parcelles agricoles, à l’écart du centre ville ; […] il contribuera à développer un nouveau pôle périphérique et […] ne participera pas, ainsi, à un aménagement harmonieux de l’agglomération d’Auxonne ». Mais nous savons depuis que si « femme varie », la CNAC aussi peut varier ! Elle n’est d’ailleurs pas la seule !

   Le Dossier d’Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) « Centres-bourgs » souligne dans sa page 5 que« la Ville [d’Auxonne] et la CCAVS travaillent de concert depuis presque dix ans ». À la bonne heure ! Mais ce point de vue, selon nous, est quelque peu édulcoré,  car chacun sait que la vérité est moins rose ! La « prise en traître » du Charmoy par un « cavalier seul » suscita, par exemple, quelques remous dans l’année 2009, et l’archive que nous présentons aujourd’hui en témoigne ! Bonjour la concertation !

      Pourtant, autour de cette affaire, il semblerait que l’atmosphère soit aujourd’hui « apaisée », c’est du moins le sens de l’avis recueilli par le commissaire-enquêteur qui déclare dans son rapport : « à présent, M. VADOT juge que l’ambiance autour du projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy] est apaisée. Il estime par ailleurs que si le projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy]  vient à son terme ce sera bénéfique pour les entreprises du secteur et qu’il y aura des retombées fiscales à partager. Dans ce domaine, la communauté de communes fonctionne sous le régime de la fiscalité additionnelle ce qui signifie que la commune du lieu d’implantation perçoit la part la plus importante des recettes fiscales ». [page 85 du rapport de l’enquête publique de fin 2013 sur le projet] 

    Le bon ton voudrait-il que tout le monde suive à présent l’exemple de  l’HYPER-conciliant (et « HYPER-compatible » !) Monsieur VADOT, Président réélu de la Communauté de Communes, qui s’est à présent rangé, après quelques velléités, à l’avis du « cavalier seul » ayant agi à la hussarde ? Nous ne le pensons pas

    « Si le projet [N.D.L.R. : projet du Charmoy]  vient à son terme ce sera bénéfique pour les entreprises du secteur », nous ajoutons : et sans doute aussi pour le commerce de proximité, « chouchou » du Dossier d’Appel à Manifestation d’Intérêt (A.M.I.) « Centres-bourgs » et que notre toujours Président de la Comcom défendait jadis en des termes assez clairs : « On se bat pour maintenir des commerces de proximité dans les communes rurales, on redoute que ce projet de centre commercial les mette encore plus à mal ». Oui, quand la « chèvre » HYPER-gourmande,  objet de toutes les attentions « discrètes » du « cavalier seul » ayant agi à la hussarde, sera là,« ce sera bénéfique pour les entreprises du secteur [N.D.L.R. à voir !] », mais que deviendra alors le vieux « chou » d’automne de l’épicier de proximité, bien entamé déjà par les chenilles de la conjoncture et autres limaces de la paupérisation de la clientèle.

       On en gardera peut-être une feuille en souvenir, ça fera un emplâtre excellent sur la jambe d’une ville hyper-rhumatisante qui risque de manquer de médecins, mais qui, pour le moment, ne manque pas de copieux dossiers passionnants, et sans doute pleins d’avenir !

BP 08-04-2009 BC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 septembre 2014  (J+2105 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Analyses et réflexions