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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:18

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (2)- du 17 octobre 2018 (J+3591 après le vote négatif fondateur)

 

     Après un détour impromptu dans « les couloirs du temps » rattrapons  « le temps perdu » et reprenons le cours de notre nouvelle série entamée jeudi dernier.

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

    Rappelons que  la récente lecture d’un article intitulé « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre », paru dans Le Bien Public du 1er octobre dernier nous avait conduit sur les traces de Marcel Proust À la recherche du temps perdu.

   L’auteur du texte de l’ouvrage projeté  déclarait, en effet, dans un paragraphe intitulé « Un clin d’œil à Marcel Proust » :  

     « Avant de me lancer dans l’écriture, je lisais un livre sur les promenades de Proust. C’est là que j’ai eu l’idée de calquer le livre sur l’œuvre À la recherche du temps perdu. ».

     De là le titre de notre nouvelle série « De Combray à Charmoy-City. Exercices d’histoire et de géographie littéraire », commentaire proustien d’un projet d’inspiration proustienne, entamé dans notre précédent article.

     À la recherche du temps perdu est le titre général d’un ouvrage publié à l’origine en sept tomes de 1913 à 1927.

  Le premier s’intitule Du côté de chez Swann. C’est dans les premières pages de ce tome, publié en 1913, qu’est décrite la scène de la lanterne magique que nous avons évoquée dans notre précédent épisode que vous pourrez bien entendu relire, compte tenu de l’interruption qu’a connu la diffusion de notre série, du fait de nos relations des derniers événements culturels et sportifs survenus récemment dans notre charmante cité.  

     Le septième et dernier tome, Le Temps retrouvé, fut publié en 1927 à titre posthume.

    Le Temps retrouvé, voilà un titre qui ne serait pas déplacé en légende du cliché de presse montrant ce matin dans les colonnes du Bien Public notre premier édile exhibant son album de cartes postales anciennes dans l’article « CÔTE-D'OR – HISTOIRE Auxonne : une ultime exposition pour célébrer le centenaire de la Grande Guerre »

CHARMOY-CITY : ON A DES MERVEILLES À VOUS MONTRER - du 02 novembre 2017

     Le Temps retrouvé, voilà surtout un titre qui peut évoquer les impressions diverses que suscite la découverte d’anciennes photos de famille rangées dans une boîte à chaussures ou une boîte en fer-blanc dormant sur le rayon d’une armoire. Joie parfois amusée de découvrir un passé magique et presque légendaire pour l’enfant, mélancolie irrépressible du vieillard qui comprend à présent, en revoyant les visages disparus sur les clichés écornés, que tout passe avec le temps. Nous parlons bien entendu ici, d’argentique.

https://www.youtube.com/watch?v=SzvC1OWCBL4

     (Petite parenthèse  à propos de la chanson : on ignore si le « rendez-vous sous le chêne » fait référence au Chêne Napoléon. Néanmoins, l’hypothèse pourrait devenir à présent plus plausible)

      Cette image de la boîte de photos argentiques retrouvées, émotions mises à part, quoique, se retrouve quelque peu rafraîchie et relookée dans l’histoire du projet de livre annoncé par la presse et dont le dernier titre connu est pour l’instant « Du côté d’Auxonne » (après Portraits d’Auxonne, titre initial attesté en mai dernier)

    Dès le 24 juillet 2017, un article du Bien Public nous avait livré cette confidence du photographe : « J’ai habité ici [N.D.L.R. Chantecler : ici à Auxonne]. J’avais commencé à faire des photos à l’argentique. C’est à la faveur d’un tri dans mes archives, il y a quelques mois, que je suis retombé sur un classeur de diapositives qui compilait ces photos ».

    L’article poursuit ; « Le hasard de son quotidien – le photographe travaille pour le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – le remet en selle sur la route d’Auxonne. Une rencontre avec les élus fera le reste »

    Le récent article intitulé « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre », paru dans Le Bien Public du 1er octobre dernier, reprend, avec plus de détails, l’anecdote touchante des « clichés retrouvés » et vient éclairer la conclusion quelque peu sibylline du précédent article de juillet 2017.

    Le photographe raconte : « J’ai habité ici [N.D.L.R. Chantecler : ici à Auxonne] en 2001. […] À l’époque j’avais déjà l’ambition d’écrire un livre mais plus axé sur le patrimoine, comme celui que j’avais réalisé sur la ville de Choley [N.D.L.R. Chantecler : en fait Cholet]. Puis j’ai déménagé. De retour dans la région, j’ai retrouvé l’année dernière un classeur plein de diapositives d’Auxonne. »

   La confidence est cette fois plus circonstanciée qu’en  2017. Le photographe déclare à présent qu’ « en 2001 », il avait « déjà l’ambition d’écrire un livre […] comme celui [qu’il avait] réalisé sur la ville de Cholet ».

       Petite incise : nous avons eu le plaisir de tenir en main et de feuilleter à la découverte de cholet (Éditions Pays et terroirs, Cholet, 1996). L’ouvrage est d’un format agréable et d’une facture très soignée. En première page sont représentées les armes de Cholet, et au verso cette mention : « il a été spécialement réservé 450 exemplaires numérotés aux premiers souscripteurs ».

      Pour revenir à notre sujet, nous ignorons si le  projet « auxonnais » de 2001, qui devait faire suite à l’ouvrage sur Cholet, avait été présenté et proposé à la municipalité auxonnaise de l’époque.

     Les contacts pris avec la municipalité actuelle ne font en revanche aucun doute, d’ailleurs, la suite du discours vient éclairer le volet institutionnel du projet : « Je les alors proposées à Nathalie Roussel, adjointe chargée de l’urbanisme et du développement économique, et conseillère régionale, car je fais également des photos pour le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. C’est là qu’elle m’a proposé de reprendre mon projet d’ouvrage mais en incluant cette fois un aspect plus humain. »

   Ajoutons que le projet a reçu l’aval  de la municipalité d’Auxonne qui le soutient financièrement en  couvrant, pour 13556,75 € TTC, le coût d’édition de 1000 volumes, par décision du maire n° 32-2018 du 14 mai 2018.

Revenons un instant à la découverte de Cholet. En première page sont représentées les armes de Cholet, et au verso cette mention : « il a été spécialement réservé 450 exemplaires numérotés aux premiers souscripteurs ».

    Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu connaissance d’une possibilité de souscription pour l’ouvrage à paraître intitulé Du côté d’Auxonne.

   

   En conclusion, pour en revenir à Marcel Proust, nous pourrions dire que les co-auteurs de Du côté d’Auxonne, ont beaucoup plus de chance que Marcel Proust qui, lui, dut publier Du côté de chez Swann à compte d’auteur chez Grasset, après avoir essuyé les refus successifs des éditeurs Fasquelle (qui avait édité le Chantecler, cher à notre cœur, d’Edmond Rostand en 1910), Ollendorf, et des Éditions de la NRF, futur Gallimard ! (d’après Annick BOUILLAGUET, Publication de du côté de chez Swann de Proust dans  Recueil des Commémorations nationales 2013 )

https://francearchives.fr/commemo/recueil-2013/39060

   Qui sait ? Marcel Proust, s’il avait du talent, manquait peut-être d’un peu d’entregent !

Charmoy-City : les petits lapins du CMJ du côté de chez Swann

Charmoy-City : les petits lapins du CMJ du côté de chez Swann

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 octobre 2018  (J+3591 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse